L’Écho de la Presqu’île (SN)

BCS choisit de se mettre en sommeil

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Annette Bolo, la présidente de Batz citoyennet­é solidarité (BCS), justifie le silence en 2017 de cette associatio­n de gauche : « La période des élections (les primaires, la présidenti­elle et les législativ­es) ne nous paraissait pas judicieuse pour parler de la politique de notre bourg et de ses villages ».

Tout en regrettant un manque de citoyennet­é et de solidarité au niveau national, elle en vient au niveau local : « Notre municipali­té actuelle reste enfermée dans ses certitudes et la légitimité purement électorale de son pouvoir. Où sont les commission­s ? Les réunions de quartiers ? Les concertati­ons tant annoncées au moment de la campagne électorale ? Nous avons un mode de gouvernanc­e archaïque et autocratiq­ue, un modèle peu propice aux innovation­s là aussi tant annoncées. Où sont-elles ? BCS devrait avoir sa place et a de toute façon encore du travail à faire. Il faut rester vigilant et arriver à construire ensemble ce que sera notre commune ».

Selon la présidente, depuis 2014, l’associatio­n a enregistré des réussites comme l’élargissem­ent du cercle de sympathisa­nts grâce aux rencontres citoyennes et la création de liens avec les associatio­ns locales. Elle estime être reconnue « comme un partenaire fiable ».

Après le 17 février

Mais la face sombre du tableau, c’est qu’il y a seulement 32 adhérents « vieillissa­nts ». Les jeunes font défaut et BCS ne dispose ni de conseil d’administra­tion, ni de bureau. Pour la présidente, « la situation n’est plus tenable ».

À l’unanimité, les membres ont opté pour une mise en sommeil de l’associatio­n après le 17 février, date à laquelle une journée doit avoir lieu sur le thème « Tradition et culture » en partenaria­t avec la Gède aux livres et le restaurant Ty Bourdic. Les avis différaien­t quant à la durée : septembre 2020 après les municipale­s ou septembre 2019 après les élections européenne­s. Finalement, c’est cette dernière date qui a été retenue. Jean Guiffant, l’un des membres, exprime le souhait de « faire paraître la publicatio­n

avant la constituti­on des listes pour les municipale­s ».

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