L’Écho de la Presqu’île (SN)

Une grève au centre hospitalie­r de Basse-vilaine

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En signe de solidarité vis-à-vis des autres établissem­ents hospitalie­rs, mais aussi pour exprimer leurs propres difficulté­s, les aides-soignantes et agents de service hospitalie­r ont cessé le travail durant une heure au centre hospitalie­r Basse Vilaine de Nivillac, le mardi 30 janvier. L’objectif était de marquer ainsi le manque de moyens financiers et humains pour l’accompagne­ment des personnes âgées.

Au centre hospitalie­r Basse Vilaine, on se dit aussi touché par la précarité des emplois. « Il y a 75 % de contrats à temps partiel et il n’y a plus de titularisa­tion. Il n’y a pas non plus de prime d’aide-soignante en CDD et CDI. Décidée par la direction, sa suppressio­n a été approuvée par le maire. Face à la charge de travail, il nous faut revenir sur les arrêts de travail. Le personnel commence à s’essouffler », commente Magali Monnier au nom de ses collègues aides-soignantes, une trentaine au sein de l’ehpad et, en comptant le Jardin d’aloïs, environ soixantedi­x personnes.

« Ne serait-ce pas là un début, voire la poursuite de la maltraitan­ce institutio­nnelle ? Quel avenir quand le personnel s’essouffle, se fatigue, par la charge de travail, les contrainte­s horaires, les remplaceme­nts des collègues en arrêt ? Qui va s’occuper du devenir, du bien être des personnes âgées ? De plus, le résident règle une somme onéreuse chaque mois pour un service qui n’est pas à la hauteur de ses espérances » poursuit Magali Monnier.

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Le centre hospitalie­r Basse Vilaine en grève, le 30 janvier
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