Indemnisation : « insuffisant »
Face à la colère des usagers, la Région des Pays de la Loire a réagi.
« Autorité organisatrice des transports », elle achète les machines et participe à l’entretien des réseaux. La collectivité a dénoncé, par la voix de sa présidente Christelle Morançais, « une qualité de service qui se dégrade depuis un an ».
Elle partage le constat de la pétition : « De nombreux retards et suppressions de trains conduisent encore à des situations de surcharge inacceptables […] Le taux de ponctualité sur cette ligne se dégrade de plus en plus malgré nos multiples alertes auprès de la SNCF depuis plus de trois mois maintenant. »
Le Conseil régional annonce exiger « la mise en place d’une mesure d’indemnisation immédiate des abonnés usagers du TER de la ligne Nantes/le Croisic à hauteur de 20 % ». Il s’agit en fait de l’application anticipée des modalités d’indemnisation prévues par la nouvelle convention passée avec la SNCF, et qui devaient se mettre en place en juillet.
Concrètement, à partir de 8 retards (de plus de 10 minutes) et/ou suppression de trains sur un mois, l’abonné bénéficiera d’un rabais automatique de 20 % sur la mensualité suivante.
Bien mais « insuffisant » pour le groupe PS à la Région. « Quid des trains du soir qui sont bondés ? Quid des problèmes d’horaires ? Il faut ajouter des rames partout où cela est nécessaire et engager dès maintenant la concertation pour aménager les horaires dans le cadre du cadencement », avancent les conseillers d’opposition.