Ouragan Irma : les pompiers valdoisiens envoyés en renfort
Douze sapeurs-pompiers du Val-d’Oise ont décollé mercredi 6 septembre, à destination de la Guadeloupe pour porter secours aux sinistrés, notamment à Saint-Martin et Saint-Barthélémy.
« Vous allez vivre une expérience unique, c’est la première fois qu’un cyclone d’une telle intensité traverse des îles. Vous allez pouvoir mettre à profit votre formation, mais surtout n’oubliez pas de veiller à votre sécurité. Vous allez être mobilisés durant dix jours, l’objectif est que vous soyez le plus efficace possible et que vous reveniez entier et en bonne santé. » Il est 15h mercredi 6 septembre, au centre de secours des pompiers d’Argenteuil. Le colonel Marc Vermeulen, patron du Service départemental d’incendie et de secours du Val-d’Oise (Sdis95), donne ses dernières consignes aux douze pompiers valdoisiens, onze hommes et une femme, qui s’apprêtent à prendre l’avion dans la soirée en direction de la Guadeloupe pour porter secours aux victimes de l’ouragan Irma qui a fait d’importants dégâts à Saint-Martin et SaintBarthélémy.
Contactés la veille par le centre opérationnel zonal de Paris, les pompiers du Val-d’Oise ont dû préparer en quelques heures le matériel nécessaire pour mener les opérations de sauvetage et de déblaiement, de recherche, de pompage et de protection d’habitations selon l’impact du cyclone. Celui-ci a ensuite été pesé avec précision afin de respecter un poids maximum pour l’avion.
Une colonne de 60 hommes et femmes
Les deux tonnes de matériel chargées dans un camion, les pompiers valdoisiens ont rejoint leurs collègues des départements de Seine-et-Marne, des Yvelines, de l’Essonne et de Paris pour former la colonne de 60 hommes et femmes envoyée sur place. Parmi eux, quatre équipes cynophiles, dont un chien et son maître du Sdis 95, et six agents du groupe de recherche et d’intervention en milieu périlleux.
La colonne de secours comprend également des techniciens en informatique et en communication. Elle sera renforcée par trois officiers, dont un du Val-d’Oise, qui les rejoindront. « Si une mission spécifique se dégage, il y aura moyen de faire un envoi de fret supplémentaire », a, par ailleurs, précisé le colonel Marc Vermeulen.