Les élus socialistes en ont ras-le-bol !
L’opération (re)conquête est lancée. Alors que les élections sénatoriales approchent à grands pas (Ndlr : le 24 septembre), le Ps95 tente de trouver un second souffle et ainsi peser à nouveau dans la vie politique. Et c’est le premier secrétaire de la fédération du Val-d’Oise, Rachid Temal, qui mènera la bataille. Le parti à la rose espère obtenir au moins deux sièges de sénateur. Pour rappel, il en avait obtenu trois (Alain Richard, investi pour ces élections par Lrem, Dominique Gillot et Robert Hue) il y a six ans. Un combat mené autour de quatre axes : les dotations de l’État, les contrats aidés, la taxe d’habitation et le projet de réduction du nombre d’élus locaux.
300 millions de dotations en moins
En effet, depuis que le gouvernement a annoncé, début août, la suppression de 300 millions d’euros de dotations de l’État, Rachid Temal déplore que les collectivités se retrouvent, « une nouvelle fois, dans le flou total. Les élus locaux en ont ras-le-bol. Une nouvelle fois, ce sont les services publics et les habitants qui vont devoir payer les pots cassés ». Pour le maire (Ps) de Cergy et président de l’Ud 95, Jean-Paul Jeandon, les collectivités « ont apporté de l’efficacité en termes de maîtrise des déficits. » À cette inquiétude s’ajoute également la suppression de 170 000 contrats aidés. « Ce ne sont pas des contrats bidon, assure Rachid Temal. Ils permettent aux gens de rendre un service aux collectivités ou au milieu associatif. Ils leur permettent de retrouver un emploi à terme. »
Le Ps95 pointe également du doigt la diminution du nombre d’élus locaux dans les années à venir. « 90% d’entre eux sur le département sont bénévoles. En réduire le nombre détruirait la proximité qui s’est créée avec les habitants, insiste Rachid Temal. Et de conclure : « Ces élections sont l’occasion, pour nous, de tirer le signal d’alarme ».