La classe de Cm1 ne ferme pas ses portes
Menacée de fermeture le jour de la rentrée scolaire, lundi 4 septembre, la classe de Cm1 de l’école Jean-de-Santeuil est maintenue par l’académie.
« Nous sommes ravis, c’est une très bonne nouvelle », se réjouissent Yaëlle Charbonnel, présidente de l’Association des parents d’élèves (Ape) et Sébastien Charlemagne, président de la Liste indépendante des parents d’élèves (Lipe).
Parents soulagés
Après s’être mobilisés dès lundi 4 septembre, jour de la rentrée scolaire, contre la possible fermeture de la classe de Cm1, les parents d’élèves de l’école élémentaire Jean-de-Santeuil sont soulagés que la classe soit maintenue. « L’organisation ne change pas, les élèves restent avec leurs camarades et surtout la maîtresse garde son poste », souligne Sébastien Charlemagne.
Les deux représentants associatifs avaient lancé une pétition, « qui a recueilli 112 signatures », adressée à la Direction académique des services départementaux de l’Éducation nationale (Dsden). « Nos actions ont peut-être fait pencher la balance en notre faveur. »
Pour rappel, le maintien de la classe était en suspens en raison d’un nombre insuffisant d’élèves. Pour garder l’unique Cm1 du groupe scolaire, il fallait 162 inscrits, or il n’y en a que 160. Si la classe avait été supprimée, les vingt-quatre élèves auraient été dispatchés en Ce1, Ce2 et Cm2 créant ainsi trois classes de double niveau.
« Je ne vois pas cela d’un bon oeil, s’indignait Nabilla, le jour de la rentrée scolaire, dont le fils est en Ce1 et risquait de se retrouver avec des enfants plus âgés que lui. Jongler entre deux niveaux, ce n’est pratique ni pour les élèves, ni pour les enseignants qui doivent aider les enfants en difficulté. » Karine, dont le fils est également scolarisé en Ce1 est « soulagée de cette décision. Chaque classe va avoir son propre instituteur ».
« Ne pas destabiliser la structure »
Du côté de la Dsden, on explique que « chaque année, les écoles surveillées pour ouverture ou fermeture de classes reçoivent la visite d’un inspecteur pour compter les élèves ».
Pour acter sa décision, la Dsden étudie « des repères » comme la situation géographique du groupe scolaire. Concernant Nesles-la-Vallée, « l’idée était de ne pas destabiliser dès la rentrée une petite structure ».