Le stationnement bientôt payant
Quel bilan à mi-mandat ? « Depuis trois ans, nous avons engagé un grand nombre d’actions », explique Grégoire Dublineau. L’élu (Lr) détaille, dans une Lettre du maire de 20 pages, spécial bilan de mimandat, actuellement distribuée dans les boîtes aux lettres.
« On est resté en accord avec nos engagements. La ville avance. L’objectif en 2014 était de mettre la ville à niveau : on est dans la bonne voie ». Tour d’horizon (non exhaustif) des projets à venir d’ici à la fin du mandat.
Ville d’Art. Comme SaintLeu-la-Forêt, Eaubonne vise à l’obtention du label Ville d’Art et d’Histoire. La ville « aux
quinze châteaux » comme dit Grégoire Dublineau a répertorié 350 maisons remarquables (on citera entre autres la maison du poète Paul Éluard, qui était ouverte lors des dernières Journées du patrimoine) et s’est livrée à un inventaire de ses arbres. Il a l’espoir que ces éléments « convergent vers
cette reconnaissance » et permettent de mettre en valeur ce patrimoine.
Restaurant haut de gamme
Restaurant. La réhabilitation totale (pour 2 M d’€) du bâti de l’avenue de l’Europe, en centre-ville fait partie de ces projets « structurants ». « Nous voulons garder la main sur le type de restauration et compléter l’offre avec un établissement haut de gamme et des bureaux à l’étage. On a été sollicités par des professions libérales », explique l’élu.
Nouvelle école. En matière scolaire, il est prévu l’ouverture, pour septembre 2018 d’une structure scolaire provisoire de quatre classes, rue Rabelais, dans le sud de la commune, pour faire face à la croissance démographique. En 2021, l’établissement sera transformé en crèche, quand ouvrira l’école rue Mathilde-Bugue. Un investissement lourd de 20 millions d’euros. Elle comprendra dix classes, un gymnase et une salle polyvalente. Ligne de bus. Le développement au sud de la ville est une des priorités de la seconde partie du mandat : aménagement en 2018 d’un nouvel espace vert de près de 3 000 m2 à côté de l’ancienne clinique Castel et installation de start-up dans ce même bâtiment. La ville travaille avec Île-de-France Mobilités (anciennement Stif) pour obtenir une ligne de bus reliant la gare du Champ-de-courses à l’hôpital. « Le quartier de l’Alliance est mal desservi », reconnaît le maire. Les rues. En terme de travaux de voirie, le maire reconnaît que « beaucoup reste à faire ». Selon un audit, il faudrait un budget de 30 millions d’€ pour remettre à neuf l’ensemble de la voirie communale (77 km). « Ce n’est pas possible, donc, on va cibler. D’ici à 2020, on refera deux-troies rues par an et par quartier ». Le travail visera à supprimer les nids de poule.
Stationnement payant
Stationnement payant. Au 1er janvier 2018, la ville reprendra la « compétence du stationnement ». Dans ce nouveau cadre légal, la Ville annonce la rénovation des parkings Place du 11-Novembre et George-V, l’ouverture du parking de l’hôpital avant la fin de l’année. Elle veut aussi rendre le stationnement payant sur l’ensemble des parkings publics de la ville courant 2018, soit un peu plus de 1 000 places. Des réunions de concertation et d’information sont prévues. Grégoire Dublineau envisage de la possibilité développer la location d’emplacements de parking entre particuliers. Une démarche de type « uber » selon le maire.
Pause fiscale. Quant aux impôts locaux, après une hausse de 3,5 % des taux de la taxe d’habitation et de la taxe foncière en 2016, le maire assure que « ça ne bougera pas » jusqu’à la fin du mandat.