Pour Daguerre, la ville remonte le temps
Rouflaquettes pour certains, chapeaux, costumes et robes d’époque : les élus avaient fait un gros effort pour célébrer l’anniversaire de la naissance de Louis Jacques Daguerre et reconstituer l’inauguration, de 1883, du buste de Daguerre dans le square à côté de l’église. Samedi 23 septembre, Cormeilles-enParisis a fait un voyage dans le temps pour célébrer l’un des plus connus des Cormeillais. Né le 18 novembre 1787, peintre et photographe, Daguerre doit sa notoriété au fait d’avoir développé le procédé photographique inventé par Nicéphore Niepce. D’après Wikipedia, Louis Daguerre va, de 1835 à 1837 (après la mort de Niepce) progresser sur les méthodes de développement et de fixation des images et y apporter une « contribution majeure » en arrivant à fixer des images avec de l’eau chaude saturée de
sel marin. Le daguerréotype est né, sans que le nom de Niepce
y soit associé. « Grâce à lui, le miroir allait se souvenir de la
lumière qu’il avait reçue », a lancé Bernard Rivy, adjoint à la culture, tandis que Charles Henri d’Elloy, directeur de cabinet du maire, Yannick Boëdec, a déclamé le poème L’Art du pauvre, dit par Étienne Carjat, en hommage à Daguerre, le jour de l’inauguration du monument. Carjat avait retenu deux bienfaits de l’invention de Daguerre : permettre la vulgarisation des chefs-d’oeuvre de l’art et, surtout, permettre « au plus déshérité d’avoir ses
portraits de famille ! » 166 ans après sa mort à Bry-sur-Marne (Val-de-Marne), Cormeilles-enParisis n’a pas oublié Daguerre. Une rue et un collège portent son nom.