L’Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
Grêle du 6 juillet : Des travaux longs et coûteux en perspective
Un mois et demi après l’orage de grêle, Rue panse ses plaies et les enfants de l’école maternelle seront touchés encore plus directement par cet incident climatique.
Patience et travaux. Le 6 juillet dernier la ville de Rue et ses environs ont subi un orage de grêle soudain et violent avec des grêlons parfois de la taille d’une balle de tennis. « Nous avons très touché par cet incident climatique », explique Jacky Thueux, adjoint en charge des bâtiments. La ville porte encore les stigmates de cet orage, avec des toits touchés.
« Le toit de la mairie a été touché, la verrière a volé en éclats. On a eu aussi des dégâts au toit de la bibliothèque, sur des ardoises du beffroi, sur le toit de l’église et les vitraux, à la salle des fêtes, à l’office de tourisme, sur des logements communaux, au presbytère, au gymnase, au stade à la maison de retraite et à l’école maternelle », ajoute l’élu.
L’expert repasse en septembre
Des travaux de mise hors d’eau ont été effectués, ce qui explique la recrudescence de bâches rouges ou bleues partout dans la commune. « L’expert est passé le 15 juillet dernier et a fait le tour des bâtiments touchés. Il doit repasser le 18 septembre prochain. Nous lui présenterons alors les devis des réparations », indique l’adjoint. Pour l’instant le montant total des travaux n’est pas connu mais ils devraient être conséquents. « Rien que pour les vitraux de l’église les réparations sont estimées à plus de 40 000 € ».
Maternelle : une rentrée pas comme les autres
« La grêle n’est pas une catastrophe naturelle, il n’y a pas eu d’arrêté. On va voir qu’elle sera le montant des remboursements de l’assurance », indique Jacky Thueux. « Selon le montant des travaux envisagés, il faudra parfois faire un appel d’offres, cela va prendre du temps, trois, six voire 12 mois. Il sera aussi difficile d’avoir un couvreur libre de suite, ils sont très demandés. On va devoir sûrement reporter des travaux initialement prévus », prévient l’adjoint.
Autre conséquence aussi : les enfants de l’école maternelle ne feront pas leur rentrée comme d’habitude dans les locaux habituels. Ils seront installés dans le bâtiment annexe qui servait l’an dernier pour les TAP (Temps d’activités périscolaires). Les bâtiments de l’école sont en effet inutilisables en l’état.