Une commémoration tout en sobriété

Comme le veut la tradition, la municipalité commémore la libération de la ville chaque 1er septembre, après la fin de l’occupation nazie ce même jour en 1944. Arrivé au monument aux morts, un dépôt de gerbe a lieu, puis les anciens combattants, dont Hubert Sellier, président des CATM des 3 cantons, de Jean Pierre Mennessier, président du souvenir français, des sapeurs pompiers, d’une délégation de la gendarmerie, ont entouré le maire, David Lefevre, dont le discours n’a laissé personne indifférent : « Le 1er septembre 1944, la commune retrouvait sa liberté, nous sommes ici aujourd’hui pour commémorer ces instants mêlés de joies immenses et d’inconsolables tristesses ».

Face à lui, les descendants de Paul Fauquembergue ont a ce moment là, une pensée pour leur aïeul qui a été abattu, rue Isaïe Sellier, le 02 septembre 1944, croyant voir une unité alliée, allant à sa rencontre, alors qu’il s’agissait d’une troupe allemande en déroute, qui l’abattit sans ménagement. David Lefevre a continué son allocution par ces termes : « 73 années plus tard, nous avons le sentiment que les sacrifices concédés par nos aïeux ont de moins en moins de sens, tant nous voyons notre société en proie au délitement ». Avant que l’hymne national ne retentisse, David Lefevre termine son discours par une note d’espoir, par ces souvenirs qu’il faut léguer à nos enfants et en déclarant « Vive la France, vive Frivilleescarbotin et vive la paix ».

Le maire David Lefevre a prononcé son discours devant le monument aux morts de la commune.