L’Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
Bricard : c’est la démolition
Les travaux de démolition de cette ancienne usine de serrurerie ont commencé le 7 septembre et devraient se terminer fin novembre.
C’est après des mois de préparation et de travail que Annie-claude Leliette, adjointe au maire de Fressenneville, constate avec joie les pelleteuses s’activer sur le site de 9 000 m2 en plein coeur de ville. La dégradation du site devenait dangereuse et la municipalité, propriétaire du site, devait donc trouver des solutions.
Avec l’aide de M2A, cabinet de maîtrise d’ouvrage, la réhabilitation est choisie et cela passe en premier lieu par la démolition. Un chantier très coûteux, puisque 583 000 € sont engagés. 60% de cette somme est assumée par le département, la région et l’etat, le reste par la commune qui a emprunté : « Même si les banques sont un peu frileuses » précise Annieclaude.
L’avenir du site n’est pas décidé pour le moment. Cependant des projets existent : « Dans le cadre du Programme Educatif et Social Territorial, la ville est considérée comme centrale pour accueillir un pôle culturel avec bibliothèque et médiathèque qui servirait à l’ensemble de la communauté de communes. Mais tout ça n’a pas encore été voté » révèle-t-elle. Si cette idée aboutit, de l’espace restera disponible.
C’est pour cela que la commune réfléchit à la création d’un écoquartier qui accélérerait la réhabilitation. « C’est aussi plus facile d’obtenir des financements pour ce genre de projet » ajoute Annie-claude. L’ambition est aussi de garder dans le futur site la mémoire ouvrière, partie prégnante de l’histoire locale.
À l’abandon depuis 2000
Redynamiser la région
Le chantier mené par l’entreprise Sigier pour la maîtrise d’ouvrage et d’autres comme Reecord pour la sécurité ou Gigabat pour le désamiantage est la concrétisation d’une longue succession de projets qui n’ont jamais abouti : « Les investisseurs étaient refroidis par la somme à mettre afin de démolir et les normes draconiennes de sécurité » explique Annie-claude. Elle le considère comme essentiel pour changer l’image de la région : « Il faut