L’Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
La perdrix va mieux, mais…
Après avoir connu, en 2016, la pire reproduction jamais enregistrée dans les tablettes fédérales, voici cette année un petit rayon de soleil qui éclaire enfin l’avenir du gallinacé préféré des chasseurs samariens : la perdrix grise.. Une petite lueur d’espoir cette année pour les chasseurs qui vont rechausser les bottes dimanche 17 septembre à 9 h. Une embellie semble amorcée, embellie toutefois à consommer avec modération comme toutes les bonnes choses.
2 jeunes pour un adulte
Les printemps froids et pluvieux successifs ont fortement nui à la reproduction de ce magnifique gallinacé symbole des plaines picardes. Les chasseurs ont vu les populations fondre comme neige au soleil malgré tous les efforts consentis pour tenter de redresser la situation.
Enfin l’embellie et surtout du sang neuf : dans la nature, à la veille de l’ouverture de la chasse, on compte 2 jeunes pour un adulte !
Les chasseurs accompagnés de leur fidèle compagnon pourront consommer avec modération, comme toutes bonnes choses, le fruit de leur travail sur le terrain. C’est bien mérité.
Printemps bénéfique
Les chasseurs et leur fédération sont ravis de constater que le petit gibier a su tirer profit d’un printemps particulièrement bénéfique. Le millésime 2017 apporte une petite lueur d’espoir, celle de voir enfin renaître les belles populations de perdrix, faisans, lièvres et autres lapins.
Le mois de juin, mois crucial pour la réussite des couvées et des nichées, a inondé les Hauts de France, la Picardie d’une bonne dose de soleil, de températures douces, par bonheur les orages ont été rares. Les insectes - principale source de nourriture des jeunes oiseaux étaient nombreux.
Bref toutes les conditions étaient réunies pour que les couvées soient menées à terme et les jeunes nourris à volonté.
Jamais il n’y a eu autant de faisans dans la Somme et si les couvées sont très nombreuses, c’est aussi parce que les chasseurs épargnent volontairement un maximum de poules.
Lièvres en quantité
Il y a bien longtemps qu’une telle présence des jeunes lièvres et lapins n’a été observée. Seront-ils encore présents à l’ouverture de la chasse ?
Les lagomorphes sont des mammifères fragiles, notamment au cours de premiers mois de leur vie. Toutefois, la partie semble bien engagée, les agriculteurs ont vu beaucoup de lièvres à la moisson.
L’ouverture semble donc se présenter sous les meilleurs auspices pour cette ouverture 2017.