L’Éclaireur (Vimeu Trois villes soeurs Vallee de la Bresle)
Abandon des contrats aidés : l’association L’atelier concernée
Implantée à Blangy-sur-bresle depuis plusieurs années maintenant, l’association L’atelier inscrit son action autour du développement de son épicerie sociale et solidaire accessible aux familles nécessiteuses de la Seine-maritime et de la Somme, tout en animant un espace de vie sociale ouvert à tous et proposant animations, sorties et activités diverses.
Son fonctionnement passe par l’implication de nombreux bénévoles, de la présidente Valérie Garraud soutenue par les membres du bureau, du coordonnateur Christophe Harleaux, de la directrice Claudine Kubler, mais aussi via des emplois aidés. La suppression annoncée du soutien de l’état à ces contrats pourrait donc être lourde de conséquences pour L’atelier.
Avec les membres de L’ACSAD
Membre de l’association de Coopération Sociale d’action et de Développement, un réseau d’acteurs du lien social composé d’associations et de collectivités territoriales d’une partie de la Seine-maritime et présidé par Jean-pierre Michel, L’atelier, aux côtés des autres adhérents de L’ACSAD, a signé une lettre ouverte datée du 13 septembre et intitulée « Réalités et conséquences de la suppression du soutien de l’état aux contrats aidés ».
Dans ce courrier, L’ACSAD indique : « L’usage des aides permettait jusqu’à cette fin d’année 2017 d’accompagner des individus dans une nouvelle étape de leur vie tout en irriguant nos structures pour permettre d’assurer les missions confiées par l’état lui-même […]. Pour les structures de notre réseau, les contrats aidés de ces trois dernières années se sont conclus pour la plupart en emplois permanents et, systématiquement, avec ses formations abouties ».
L’ACSAD rappelle également qu’à ce jour, près d’une cinquantaine de contrats est portée par les dix-sept organisations de son réseau. « Nous savons d’ores et déjà que 30 % de ces contrats ne sont pas renouvelés, et 60 % ne le seront pas dans les six mois à venir. Seulement deux emplois pourront être sauvés ».
Conséquence directe : la réduction drastique voire la suppression des actions d’animation jeunesse, d’accueil de loisirs, d’accompagnement de projets d’habitants, d’aide aux devoirs, ou encore de soutien à l’accès numérique par exemple.
Pour dénoncer cette situation, et en espérant voir les choses évoluer, L’ACSAD a adressé son courrier « à l’ensemble des politiques jusqu’au sommet de l’état, institutions, et partenaires » conclut le directeur de L’ACSAD Éric Sénécal.