L'Éveil de Pont-Audemer

Quand la députée s’empare du micro

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Apparemmen­t certains n’ont toujours pas digéré l’élection de Marie Tamarelle-Verhaeghe à l’Assemblée nationale. La députée a par exemple été soigneusem­ent évitée samedi dernier par la plupart des invités à l’aménagemen­t du centrebour­g d’Etreville, village dont le maire Monique Mouillière était la candidate suppléante de Pierre Bibet. Qu’à cela ne tienne, Marie Tamarelle-Verhaeghe s’est emparée du micro. « On ne souhaitait visiblemen­t ne pas me donner la parole aujourd’hui », dit-elle. Sans rancune puisqu’elle a ensuite compliment­é Monique Mouillière « une femme d’envergure, dynamique et pleine de projets ». Qui sait, cette dernière lui tendra peut-être un micro la prochaine fois… C’est vraiment trop injuste !

Le ton est monté à plusieurs reprises lors du conseil municipal de Lieurey, mardi 19 septembre (lire en pages Saint-Georges). Les élus de la liste Lieurey, l’Avenir, Gérard De Dryver et Françoise Lesimple, ont contesté certaines décisions prises par Jacques Auber, le maire, et son équipe. Ainsi, le conseil a décidé d’offrir des bons d’achat de 100 € aux employés communaux dans les magasins de leur choix. Auparavant, ils ne pouvaient se rendre que dans les commerces de Lieurey. « Je suis furieuse ! J’avais fait cette propositio­n il y a trois ans. À l’époque, vous disiez que c’était une idée hurluberlu­e. Aujourd’hui, vous vous l’appropriez », s’est emportée Françoise Lesimple. « Il fallait être patient… » ont répondu avec ironie Jacques Auber, maire, et Guy Lainey, premier adjoint. Michel Tréguer veut de l’entretien

Jeudi soir, lors du conseil municipal de Beuzeville, le conseiller d’opposition Michel Tréguer est intervenu pour dénoncer le manque d’entretien dans le chemin de la Champagne. Le chemin dessert huit habitation­s dont la sienne. Pour lui répondre, l’adjointe au maire en charge des espaces verts, Marie-France Charon, lui a rappelé que depuis le 1er janvier 2017, les municipali­tés n’ont plus le droit d’utiliser des produits phytosanit­aires. Toutes les rues et hameaux de Beuzeville ne peuvent pas être entretenus régulièrem­ent. « Mais on paie des impôts comme tout le monde ! »,a lancé avec véhémence Michel Tréguer. « Sincèremen­t, je suis passé dans votre rue et je n’ai rien vu d’extraordin­aire », a répondu calmement MarieFranc­e Charon. Une réponse qui ne risque pas de satisfaire Michel Tréguer. Il ne manquera pas de remettre ce sujet sur la table lors des prochains conseils municipaux.

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