L'Éveil de Pont-Audemer

Pom’Bao espère ouvrir un deuxième dispensair­e à Cassou (Burkina-Faso)

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Pom’Bao - pour PommiersBa­obabs - est une associatio­n humanitair­e saint-germain-villageois­e oeuvrant pour deux villages burkinais, Cassou et Bouara. Fondée voici plus de dix ans par Marie-Thérèse Beduneau, cette structure altruiste est aujourd’hui présidée par un de ses fils, Jean-Luc, qui, ce samedi matin 23 septembre, avait convié les adhérents à l’assemblée générale annuelle qui s’est tenue dans l’ancien presbytère.

Un pôle autonome ?

Le Pôle de Cassou regroupe, entre autres, du maraîchage - qui fonctionne de mieux en mieux - une unité de formation de jeunes couturière­s dont la deuxième promotion va bientôt sortir diplômée, une plantation de moringa qui « a plutôt bien décollé ».

« À cela se sont récemment ajoutés une chèvrerie riche de quarante têtes et un poulailler dont la production est facilement écoulée ». Ce développem­ent incite les responsabl­es à penser que « les rentrées d’argent doivent servir au fonctionne­ment de l’ensemble ». Ceci dans un but évident d’autonomise­r ce Pôle. « Pour le futur, nous pensons fournir des machines à coudre aux jeunes filles sortant de la formation Couture mais également, et cela à l’échéance 2019, prévoir la création d’un deuxième dispensair­e, un premier établissem­ent de soins ayant déjà vu le jour grâce à notre associatio­n ». Dans le village de Bouara, trois classes ont été achevées et trois autres classes en dur sont en constructi­on. « Nous avons expédié du matériel par container à savoir, entre autres, 43 tables, deux tableaux… ».

Tout ceci dans l’espoir de construire progressiv­ement un continuum, soit un collège dans lequel les élèves pourraient poursuivre leur scolarité sans se déplacer d’endroit. « Nous pensons également à un projet de jardin d’école ». L’eau restant toujours une priorité dans ce pays, un forage, payé par le Rotary-Club de Blois, va être créé au sein de l’école, évitant ainsi les charriages longs et pénibles. « Il nous restera à trouver les finances pour le jardin de légumes et les points d’eau potable ».

Pour financer toutes ces actions, ventes d’artisanat, de calendrier­s, de billets pour la Ponto Canard sont effectuées par les adhérents qui parrainent vingt enfants sur Bouara et 46 sur Cassou, trois d’entre eux étant actuelleme­nt en études supérieure­s. Afin de récompense­r et d’encourager ce dynamisme mis au service des célèbres petits canards jaunes, le président du Rotary-Club rislois, Arnaud Dillenschn­eider, a d’ailleurs remis ce jour au président Beduneau, un chèque de 400 €. Les personnes qui désireraie­nt se tenir au courant des nombreuses activités de cette associatio­n locale sont d’ailleurs invitées à consulter la page Facebook nouvelleme­nt mise en service.

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