L'Éveil de Pont-Audemer

Le réseau d’assainisse­ment doit être entièremen­t rénové

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Avant de transforme­r et d’aménager le centre-ville de Beuzeville, la municipali­té doit rénover tout le réseau d’assainisse­ment jugé dans un triste état.

Le grand projet d’aménagemen­t du centre-ville de Beuzeville avance sereinemen­t. Une nouvelle étape démarre : le lancement des marchés publics visant à retenir les entreprise­s qui réaliseron­t les travaux. Cette décision a été votée à la majorité par les élus du conseil municipal, réunis jeudi soir.

Les premiers travaux pourraient démarrer en fin d’année. Mais avant de lancer les grands chantiers de constructi­on et d’aménagemen­t, la municipali­té doit d’abord rénover tout son réseau d’assainisse­ment. « Les premières études réalisées sous la place de la République montrent que le réseau est loin d’être conforme. Je m’en doutais. Ce n’est pas une surprise. On ne peut pas se permettre de lancer les travaux d’aménagemen­t avant de rénover tout le réseau d’assainisse­ment », affirme Joël Colson, le maire de Beuzeville.

Rappelons que le projet d’aménagemen­t comprend la constructi­on d’un pôle culturel (salle de spectacle, salle d’exposition…) et d’une halle couverte au niveau de l’ancienne graineteri­e (friche industriel­le Beaucamp).

La place de la République sera transformé­e afin de valoriser les commerces du centrevill­e et d’inciter les passants à s’y promener. L’objectif de ce projet est aussi d’améliorer le stationnem­ent en créant plusieurs parkings.

Dans le quartier de la médiathèqu­e, la municipali­té envisage d’y ajouter un jardin public. Jeudi soir, les élus ont voté pour autoriser le maire à utiliser son droit de préemption urbain pour acquérir une parcelle de 4 500 m2 située au 44 rue des anciens combattant­s d’AFN. Le terrain a pourtant été vendu aux enchères le 11 septembre dernier. Mais le droit de préemption urbain permet à une collectivi­té d’annuler une vente et d’acquérir en priorité une propriété à condition de justifier d’un projet d’aménagemen­t urbain (par exemple un jardin public). Le propriétai­re qui vend son bien n’a alors pas la liberté de choisir son acheteur.

Pour l’instant, le montant du projet global de l’aménagemen­t du centre-ville est estimé à 6,65 millions d’euros. Stéphane Fouilleul

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Jeudi soir, le maire Joël Colson, a indiqué que les réseaux d’assainisse­ment devaient être impérative­ment rénovés dans tout le centre-ville avant d’engager les travaux d’aménagemen­t du centre-ville.

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