Des coussins berlinois seront installés sur trois axes
LES AUTRES POINTS DU CONSEIL MUNICIPAL
Le conseil municipal de Lieurey a décidé de mettre en place des coussins berlinois (ralentisseurs en plastique) sur trois axes pour améliorer la sécurité. Ils seront aménagés route de Cormeilles, route de Giverville et devant les écoles. Les modèles classiques de dos-d’âne n’ont pas été retenus par les élus.
Devant les écoles, trois coussins berlinois seront posés pour un montant de 4 464 €. Sur la route de Giverville, deux coussins seront mis en place pour le même prix et route de Cormeilles, deux coussins supplémentaires seront posés pour 2 200 €. « Les panneaux ne sont pas efficaces alors il vaut mieux installer des coussins berlinois », a souligné le maire Jacques Auber, qui lancera les demandes de subventions. Le conseiller municipal Gérard De Dryver s’est opposé à ce vote. Il a déploré l’absence de demande de plusieurs devis concernant ce dossier. « C’est un peu embêtant de ne pas avoir deux ou trois devis. » Le maire a répondu que « les prix étaient les mêmes partout. »
Echanges vifs
Lors de ce conseil municipal, les deux membres de l’opposition (élus de la liste Lieurey, l’Avenir), Gérard De Dryver et Françoise Lesimple (lire également ci-dessus) se sont régulièrement élevés contre certaines décisions prises par les élus. Ainsi, la conseillère municipale a estimé que c’était « aberrant que la foire aux harengs du 11 novembre ne rapporte pas d’argent. » De fait, la commune ne fait aucun bénéfice sur cet événement. « Il faudrait organiser des animations extérieures pour faire venir plus de visiteurs », a-t-elle proposé. Jacques Auber a répondu que la foire attirait 8 000 personnes : « Nous sommes limités. Je ne veux pas qu’il y ait encore plus de monde ». « La foire a perdu en qualité », ont constaté les deux membres de l’opposition. « Nous verrons par la suite, nous y réfléchirons », a conclu le maire.
D’autre part, le conseil municipal de Lieurey a pris la décision de proposer des bons d’achats de 100 € pour les employés communaux. Ils auront la possibilité d’aller dans diverses enseignes alors qu’ils ne pouvaient se rendre que chez des commerçants de Lieurey les années précédentes. « Je suis furieuse car j’avais fait cette proposition il y a trois ans. À l’époque, vous disiez que c’était une idée hurluberlue. Aujourd’hui, vous vous l’appropriez », s’est emportée Françoise Lesimple. « Il fallait être patient… » ont répondu Jacques Auber et Guy Lainey. B.G