Doigt l’excellence »
[…] « Ça reste un métier compliqué, admet Gwendoline, pourtant aguerrie à l’ouvrage. Pour faire fonctionner ses mains, il faut faire fonctionner sa tête. Les jeunes se rendent rapidement compte des difficultés inhérentes au métier ».
La sécurité est primordiale : le verre, c’est coupant ; et les gants, ça ne sert pas à être élégant quand on manipule des objets tranchants et du plomb réputé nocif. Il existe des règles de sécurité et d’hygiène auxquelles il ne faut pas déroger. C’est d’ailleurs le b.a.-ba du métier que de bien s’équiper.
Laisser le temps au temps
Après l’équipement, encore faut-il rompre avec certaines mauvaises ? - habitudes ! « Les jeunes d’aujourd’hui sont d’une génération qui veut aller vite. Notre métier, c’est tout l’inverse, tempère Gwendoline. Si on veut brûler les étapes, ça n’est pas bon. Il faut comprendre ce qu’est la notion du temps, ce qui est différent de la perte de temps. »
Dans les métiers d’art, on ne travaille pas à la chaîne. La productivité n’est pas le maître-mot. Seule la qualité de l’ouvrage fait foi. Gwendoline et son équipe rapprochée travaillent actuellement sur les vitraux de l’église de Sainte-Colombe-la-Commanderie. Harcourt suivra. Et il n’existe pas d’application sur Androïd ou sur AppleStore pour ça. « Lorsqu’ils prendront du recul sur ce qu’ils ont fabriqué, ils réaliseront tout le travail accompli. »