L’école de danse Arabesque propose une chorégraphie géante en centre-ville
Imaginez des zombies et d’autres créatures étranges se déhancher sur la chanson Thriller de Michael Jackson. C’est une scène qui pourrait se produire dans la rue Sainte-Croix à Bernay mardi 31 octobre vers 18 h, à l’occasion du festival de Samhain.
L’association organisatrice, Les Trouble-fêtes, a a proposé à l’école de danse Arabesque de concevoir un flashmob qui clôturera la grande parade costumée en centre-ville pour Halloween. L’idée était évoquée depuis déjà plusieurs mois. « Sandrine Hubert (présidente des Troublefêtes) a eu un coup de coeur pour cette musique », déclare Virginie Fosset, membre du bureau d’Arabesque. Mais impossible d’interpréter la chorégraphie originelle de ce titre sorti en 1983 et considéré comme l’un des plus grands clips de tous les temps. « Il faudrait des répétitions et faire appel à des professionnels pour y arriver », signale Virginie Fosset.
Une chorégraphie simplifiée
Alors, pour que cette performance soit accessible le plus largement possible, la professeure Marion Grandidier l’a simplifiée au maximum et a décomposé les gestes dans une vidéo publiée sur Youtube et les réseaux sociaux. «Il y a trois parties à apprendre, le couplet, le refrain et la fin», explique-telle. Bouger les bras de droite à gauche, glisser sur le côté, claquer des doigts, secouer les épaules, écarter les jambes… Tous les mouvements sont décryptés de façon claire.
«L’objectif, c’est que les gens puissent s’en inspirer, en particulier les gens qui n’ont jamais dansé, il ne faut donc pas que ce soit insurmontable », indique Marion Grandidier.
Partager un bon moment
Située à Bernay, Arabesque, qui compte près de 150 membres, est une école pluridisciplinaire, avec de nombreuses sections et des professeurs diplômés d’État (éveil à la danse, classique, modern’jazz, contemporain, barres au sol, hip-hop, yoga, Pilates). « Nous n’avons encore jamais fait de flashmob », confie Virginie Fosset, heureuse de voir l’association participer à un gros événement comme celui d’Halloween.
Des élèves ont déjà fait savoir qu’ils participeraient à cette chorégraphie géante. Et combien parmi le public les rejoindront spontanément ? «On n’a aucune idée de la façon dont cela va se passer. Mais il suffit qu’une dizaine de personnes se prennent au jeu pour que cela donne envie aux autres de suivre », pense Marion Grandidier. Bien sûr, « il faut que les gens n’aient pas peur de danser devant tout le monde ».
Il s’agit avant tout de « partager un bon moment collectif ». Et pour lui donner encore plus d’ampleur, il est conseillé de venir costumé.