La grande famille des bénévoles
Salle de la gare de Brionne, mardi 18 octobre. L’équipe organisatrice avait donné rendezvous à tous les bénévoles de la Mel’Rose pour faire un dernier point, la distribution des postes de chacun, et toutes les explications nécessaires au bon déroulé de l’évènement.
La majorité des bénévoles étaient présents ainsi qu’Alain Vastine, le parrain de la course.
Pour commencer, Elsa Papelard, très heureuse, comme toute son équipe, a annoncé le nombre de participants pour cette 6eme édition. « L’année dernière, nous avions vendu 1100 tee-shirts, cette année, nous avons clôturé à 1421! Nous aurions pu faire plus, mais, à un moment, il faut être raisonnable. Même si la création récente de notre association nous permet désormais d’avoir le statut de “grand évènement” et que nous pourrions avoir jusqu’à 5000 personnes! La gestion de trop de monde, c’est difficile ! »
Difficile, oui, surtout dans le contexte actuel des attentats. La gendarmerie avait prévenu : si la tension nationale monte trop, ou s’il y a de nouvelles attaques sur le territoire, la course sera annulée. « Et ça nous le saurons vendredi soir », commentait l’organisatrice, tendue.
Dans ce contexte, la sécurité a été doublée. Les motards de l’ANEC, l’association normande d’escorte cycliste, devaient fournir six motards, des vélos étaient prévus pour les ouvertures et fermetures de courses, et des postes supplémentaires de la gendarmerie devaient être installés sur les deux parcours. Évidement cette année encore, la Croix-Rouge et les ambulances
Brionnaise étaient présents, et les pompiers prêts à intervenir.
« Une belle ambiance »
Parmi les fidèles bénévoles, indispensables à la bonne marche de l’événement, il y a notamment Valérie Chatillon et son époux Sylvain. Ils habitent Brionne et se sont très investis dans cet évènement caritatif.
« La première année, nous sommes venus en tant que marcheurs. Nous en avions envie, en hommage à Mélanie, que ma fille connaissait, et en soutient à toutes les Brionnaises et toutes les femmes qui sont atteintes par le cancer du sein, et leurs proches. »
Puis, la seconde année, Janine Lerouvillois, elle aussi très impliquée, leur demande s’ils veulent bien être bénévoles. «Ils manquaient de monde, notamment pour faire la circulation et la sécurité ». Le couple accepte de grand coeur, « c’est normal de participer à un mouvement de solidarité tel que celui-ci, et on se sent utiles. »
L’année dernière, une de leurs filles participe à l’aventure. « Et cette année ce sont les trois ! Toute la famille présente pour aider à la circulation et la protection de la course ! »
La Mel’rose, ils adorent y participer. «Parce qu’on participe et on aide pour quelque chose d’utile, il y a une belle ambiance, ça ressemble un peu à une grande famille, autant entre les bénévoles qu’au coeur de la course ellemême : les gens sont contents et souriants, ça fait du bien », conclut Valérie.