Voyage chez les pionniers du 100 % télétravail
Voilà des années que ces salariés-là pratiquent le boulot à la maison cinq jours sur sept. Ils en connaissent les avantages et les limites. PAR ANNE VIDALIE
profils dans une petite boîte provinciale. Pour les faire venir, nous avons choisi de leur offrir la possibilité de travailler quand ils veulent, d’où ils veulent dans le monde. » Seule condition sine qua non : disposer d’une connexion Internet impeccable pour être en mesure d’utiliser toute la panoplie d’outils collaboratifs adoptés par Fizzer, comme la plateforme de communication Slack (l’équivalent numérique du bureau et de la machine à café) ou l’application de visioconférence Zoom.
« On a embauché facilement, et les gens se sentent bien chez Fizzer », assure le patron, même s’il reconnaît deux ou trois erreurs de casting. De son expérience, Baptiste Hamain a tiré quelques leçons : « C’est une manière de travailler très exigeante, qui ne convient pas à tout le monde, salariés ou managers, prévient-il. Il faut être à la fois passionné par son métier et capable d’une grande autonomie. Et les dirigeants doivent faire confiance à leurs collaborateurs. »
« L’absence de pausescafé ou de déjeuners peut produire un sentiment d’isolement »