Le virus fait florès
M. P
On les attendait, ils sont arrivés : les livres sur, autour, d’après, le confinement. Leur grand point commun ? La célérité de leur auteur (et de leur éditeur). Difcile sinon, de trouver beaucoup de similitudes, voire d’afnités, entre Bernard-Henri Lévy, Philippe de Villiers, François Rufn et Jean-Noël Jeanneney qui s’approche du top 20. Un philosophe, deux politiques et un historien, donc, tentent d’analyser ce qui s’est passé durant l’incroyable pandémie qui a paralysé la France pendant des semaines et, avec elle, une grande partie de la planète. Soit autant de leçons. Pour BHL, le pire risque d’advenir avec les « rentiers de la mort », prompts à étrangler les peuples, et les déclinistes, attirés par le repli sur soi. L’ex-ministre Philippe de Villiers voit, lui, dans ces événements la confirmation de son combat pour le souverainisme, tandis que François Rufn, député tendance gauche radicale, passe la crise au scalpel, témoignages à l’appui. Et en profite pour livrer ses vues sur l’économie, la santé et la démocratie de « l’après ». De son côté, Jean-Noël Jeanneney, les yeux rivés sur les conflits mondiaux du xxe siècle, tresse les grandes lignes immuables des époques d’angoisses collectives – égoïsmes, générosités, solidarités, compétitions, rumeurs, inégalités – tout en louant l’efcacité des boucliers démocratiques.
3. Avant que j’oublie par Anne Pauly
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