Dans la « ville-monde », il y a ceux qui peuvent se payer un logement hors de prix, et ceux, les plus pauvres, qui peuvent être aidés. Mais la classe moyenne est de plus en plus exclue…
Les thèses du géographe Christophe Guilluy se voient confirmées. Il y a la France périphérique (ou d’au-delà du périph) et la ville « instagrammable ». On entretient par la politique culturelle et la réduction de la place de la voiture la désirabilité du coeur des grandes villes et, indirectement… la hausse du prix de l’immobilier. Dès lors, seule une certaine clientèle peut encore s’y loger. A Paris, les droits de mutation du fait des transactions immobilières constituent une ressource financière très importante pour la mairie, qui lui permet d’embellir la ville, mais aussi d’accroître (via les préemptions) le parc social (qui vote massivement pour Anne Hidalgo) et de l’entretenir. Si, selon la formule consacrée, « vous êtes trop riche pour être aidé, mais pas assez pour y vivre », vous êtes