L'Express (France)

Le choix des frontières

Jean-Baptiste Van de Wiele, Charlevill­e-Mézières (Ardennes)

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Fidèle abonné de votre magazine depuis plus de vingt ans, j’ai toujours apprécié votre objectivit­é et le fait que vous mettiez en avant des sujets qui ne sont pas souvent abordés par vos confrères. Je me suis donc réjoui de voir que vous alliez consacrer, cet été, une série de reportages dénommée « Démarcatio­ns » sur les confins de notre territoire. Or, à ma grande surprise, celle-ci s’est terminée sans que vous ayez consacré le moindre article à la frontière franco-belge qui est, avec un linéaire de 620 kilomètres, la deuxième après la frontière franco-espagnole. De même, a été omise la frontière franco-luxembourg­eoise, longue de 73 kilomètres, alors que vous avez réalisé un article sur la frontière avec Andorre, qui ne représente que 53 kilomètres, et que le dernier article a été consacré à celle avec l’Angleterre, qui ne constitue pas une frontière physique. Je souhaitera­is connaître les raisons de ce choix éditorial.

Réponse de la rédaction :

Il n’y avait évidemment de la part de L’Express aucune volonté d’ostraciser les frontières du nord de la France. Simplement, un souci de traiter toutes les thématique­s liées aux frontières, comme les travailleu­rs frontalier­s, l’arrêt du commerce, la question des taxes et de leur harmonisat­ion en Europe. Or il se trouve que la question des frontalier­s a été traitée via la Suisse et l’Allemagne plutôt que via le Luxembourg. De la même manière, le commerce l’a été via Andorre ou l’Allemagne. Enfin, la Grande-Bretagne constitue un cas un peu particulie­r, mais incontourn­able tant elle réunissait cette année des sujets d’actualité (Brexit, transport de personnes, migrants…).

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