Près de la gare, les élus réfléchissent à un pôle santé-commerces
Compte tenu du développement attendu de la commune (création d’un lotissement, accroissement du trafic ferroviaire…), le conseil municipal planche sur un pôle de services près de la gare. Ce dernier a pour but de regrouper les professionnels de santé dans une maison et offrir quelques cellules commerciales à des gérants intéressés.
Ce ne sont que les prémices d’un aménagement du territoire communal qui, s’il voit le jour, ne se concrétisera que dans le pro- chain mandat. Après avoir vu sa gare transformée, en partie, en centre associatif, la municipalité réfléchit à comment développer ce secteur de la commune. « On se dit que le trafic ferroviaire va s’intensifier dans les 5 ans à venir (ndlr. le conseil régional a prévu de tripler le nombre de trains entre Cholet et Clisson après avoir rénové la ligne). Couplé à l’éco-quartier de l’Ardillais qui devrait voir à terme sortir près de 200 maisons (ndlr. l’enquête publique se termine et les premiers logements sortiront de terre en 2018). Il y a sans doute quelque chose à réfléchir, lance le maire Gérard Esnault. En tout cas, nous sou- haitons anticiper. Car comme beaucoup de communes rurales, les professionnels de santé et les commerces, ce n’est pas ce qui est le plus facile à maintenir. Bien que nous attendions une augmentation de la population » . D’où l’idée de poser quelques jalons pour, pourquoi pas, réaliser, un jour, un pôle de services. Un nom générique donné par le conseil municipal qui cache des cellules qui regrouperaient des professionnels de santé et des commerçants. « Pour l’instant, ce ne sont que des réflexions. Nous n’avons pas les terrains. Ce sera long » , ajoute le maire.
Lors du dernier conseil muni- cipal, Michelle Guérin, adjointe, a présenté la proposition d’être accompagné par le CAUE (Conseil en architecture urbanisme et environnement). Cette mission se présentera sous forme d’étude. L’organisme devra définir les enjeux et potentiels d’évolution du centre-bourg : patrimoine, paysage, commerce, services, équipements. Le conseil en architecture devra également analyser les potentiels et définir les enjeux paysagers, urbains et architecturaux du site, de l’entrée de bourg, et du pôle socio-culturel. Cette action a un coût de 4 300 € pour la commune. Les conseillers l’ont voté à l’unanimité.