L'Hebdo de Sèvre et Maine

Il n’y a pas d’âge pour devenir juge-arbitre

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Depuis début septembre, se tient le tournoi de l’Entente tennis vertavien. Une 19e édition dont l’épilogue sera connu ce week-end. 230 joueurs y ont participé. Rencontre avec l’une des pierres angulaires de l’événement : le juge-arbitre. ici, c’est Jean-Yves Taconnet qui officie. A plein-temps.

L’Hebdo de Sèvre et Maine : Jean-Yves Taconnet, vous êtes le nouveau juge-arbitre sur le tournoi. Pourquoi avoir accepté cette mission ?

Jean- Yves Taconnet : J’ai accepté la gestion de ce tournoi car j’ai été sollicité et suis en retraite. Donc disponible pour assumer. Par ailleurs, je connaissai­s l’environnem­ent et certaines personnes du staff vertavien. Le challenge du nombre et la qualité des joueurs ont également motivé ma décision. HSM : Concrèteme­nt, quelle est votre fonction et votre rôle sur la compétitio­n ?

J.Y.T : Je suis ici pour mettre en place les tableaux et un calendrier qui permettent aux joueurs de se rencontrer sur un terrain de tennis, en fonction de leur classement et de leurs disponibil­ités. Mais egalement pour assurer la bonne tenue du tournoi et faire respecter les règles du tennis. HSM : Cette activité est-elle rémunérée ou bien bénévole ?

J.Y.T : Disons les deux, car nous sommes avant tout bénévoles. Nous avons une compensati­on financière qui, certes, n’est pas négligeabl­e, mais qui constitue essentiell­ement un défraiemen­t. HSM : Depuis combien de temps êtes- vous juge- arbitre ? Comment l’êtes-vous devenu ?

J. Y. T : Malgré mon âge (64 ans), je suis un jeune jugearbitr­e puisque diplômé niveau 1 en 2014, et niveau 2 en 2015. J’ai commencé en 2012 par obtenir le statut d’arbitre de chaise que je possède toujours. Puis juge-arbitre d’équipe, obligatoir­e pour prétendre à ce que je suis aujourd’hui, en suivant un stage à la maison des sports étalé sur plusieurs semaines. Aujourd’hui, j’exerce la majorité du temps dans mon club de Rezé que j’ai rejoint il y a une bonne quinzaine d’années et où je gère trois tournois par an. Mais j’ai commencé le tennis à 39 ans. HSM : Pourquoi avoir passé ce diplôme ?

J.Y.T : J’ai décidé de passé de l’autre côté de la barrière (de joueur à juge-arbitre) suite à plusieurs blessures qui m’éloignaien­t du milieu tennistiqu­e que j’apprécie beaucoup. Arbitrer me permet de fréquenter le monde du tennis. Car un jour, je ne pourrai peut-être plus pratiquer mon sport préféré sachant que je viens de faire un infarctus en juillet dernier. HSM : Pour conclure, combien de temps aurez-vous passé pour l’organisati­on et la gestion de ce tournoi de l’ETV ?

J. Y. T : Le temps, je ne le compte même pas. Car c’est du plein-temps pendant le tournoi. Je vis et je pense tennis durant toute cette période très intense ! En amont, c’est du mi-temps lors de la préparatio­n. Il y a la collecte des inscriptio­ns, les échanges de mails et autres SMS avec les inscrits. Puis l’établissem­ent des tableaux, la programmat­ion et enfin le lancement des premières convocatio­ns. Et là, j’attends la confirmati­on des joueurs. Le Graal qui permettra de faire se rencontrer deux personnes qui ne se connaissen­t pas, mais qui ont un point commun : le tennis. Entre deux, un bon mois se sera écoulé…

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