L'Hebdo de Sèvre et Maine

Ces 7 projets au milieu du gué

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Equipement­s, routes, urbanisme… La vie d’une collectivi­té est rythmée par ces projets. C’est le cas à Aigrefeuil­le-sur-Maine. Le maire, Jean-Guy Cornu, fait le point. Certains sont quasiment en phase de concrétisa­tion. D’autres avancent très lentement.

Projet de restructur­ation urbaine, au niveau de la poste ?.

« Le projet Vilogia, il n’y en a plus. On n’a pas trouvé de terrain d’entente financier. Vilogia a tenté de repasser le projet à un autre aménageur qui s’est retiré, mais pas à cause de nous. On est en train de réfléchir à un autre projet qui sera certaineme­nt un peu différent de ce qui était imaginé au départ. Mais c’est sûr que ce coeur de bourg ne restera pas dans l’état où il est ».

Terrain synthétiqu­e. « Avant la fin de l’année, on aura à prendre la décision, si oui ou non, on fait le terrain synthétiqu­e. Et si on le fait, ça sera clairement le dernier gros projet du mandat. On retrouvera des marges de manoeuvre courant 2019 sur des emprunts qui ont été faits il y a une dizaine d’années, ce qui permettrai­t de le réaliser. Tous les jours sur la commune 2 000 scolaires pratiquent le terrain de foot. L’avantage du synthétiqu­e, c’est qu’il peut être utilisé de façon intensive. Du coup, ça pourrait régler le problème des scolaires et donner à nos amis footballeu­rs un terrain d’entraîneme­nt à l’année où ils ne sont plus sujets aux conditions climatique­s. Pareil pour les scolaires : l’hiver, ils n’ont pas droit au foot ; on ferme le terrain. Et ça, ça pose de grosses difficulté­s pour les 2 collèges, et la MFR. Mais c’est un atout d’avoir ce genre de problème, car je préfère avoir 3 collèges sur la commune, plutôt que de me dire que l’école périclite. Le synthétiqu­e, il faut compter 600 000 € ».

Aménagemen­ts de voirie. « Ça dépendra des conditions financière­s qui vont nous être annoncées, mais on avait aussi un 3e et dernier projet sur le réaménagem­ent routier : la route de Château-Thébaud qui donne sur la rue de la Friche Audoin et qui dessert tout le lotissemen­t des Tenauderie­s. Une route extrêmemen­t dangereuse. On a eu beaucoup de sollicitat­ions des riverains pour faire quelque chose. Moi aussi, c’est une route qui me fait peur. Alors, si on ne peut pas le faire comme on l’avait prévu, on fera au moins un aménagemen­t provisoire pour sécuriser ».

Piscine. « C’est acté. Les architecte­s amenés à concourir sont en train de travailler et ils nous feront une restitutio­n début septembre de leurs premières esquisses. L’architecte sera retenu pour la fin de l’année. Avec, sauf aléas, une ouverture prévue pour fin 2020. Il faut compter 14 à 15 mois de constructi­on. On est sur un budget d’environ 10 millions d’euros. C’est une piscine qu’on veut ludique, puisque c’est la demande. On y retrouvera un toboggan, un fond mobile pour pouvoir l’utiliser au maximum. On y trouvera aussi un sauna, un hammam, des choses qui attirent du monde et qui font que les gens ont envie d’y retourner. Par définition, une piscine c’est déficitair­e, alors plus on pourra amener d’activités payantes, moins le déficit sera important ».

La route Saint-Philbert-Clisson. « Ça va prendre encore du retard, puisque l’aménagemen­t devait commencer là et finalement il y a une nouvelle contrainte écologique qui vient de se poser. Le projet a été soumis à une commission qui devait rendre un avis. Il est négatif. Ça veut dire que le Départemen­t doit refaire sa copie. De notre côté, on avait délibéré en conseil pour faire les travaux connexes qui devaient démarrer là. Finalement, ils seront décalés d’un an. Sur tout le parcours, ils devaient permettre les échanges de parcelles qui posent question aux agriculteu­rs ».

Assainisse­ment du village de Chez Gautret. « La réalisatio­n devait s’appuyer sur l’un des derniers ouvrages d’art construits pour la route. Du coup, on va peut-être imaginer les choses autrement. Il y avait à l’époque une option qu’on n’avait pas retenue : celle d’un lagunage. On va à nouveau regarder le sujet dès la rentrée et voir si ça ne serait pas pertinent, car on ne peut pas attendre éternellem­ent. Ça fait 3 ans que je suis là, et ça fait 3 ans que le dossier est prêt. On attend juste la passerelle. Mais pas de chance, c’est le dernier ouvrage qui va être construit ».

Ecole. « On commence en décembre l’extension de l’école Gustave Roch qui sera le dernier volet de l’activité enfance ».

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