TAXE D’HABITATION SUPPRIMéE :
A l’heure où le gouvernement réclame des économies, les finances, le nerf de la guerre, conditionneront beaucoup les décisions que prendront les élus dans les prochains mois. La masse salariale est-elle un levier d’économie possible ? Annoncée pendant la campagne et projeté au début de l’été, la suppression de la taxe d’habitation interroge les maires. C’est le cas pour Jean-Guy Cornu, dont l’équipe travaille sur le remplacement de ce manque à gagner.
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HSM : Comment voyez-vous la perspective de suppression de la taxe d’habitation ? Jean-Guy Cornu : Les taxes foncières et d’habitation représentaient en 2016, 1,3 million d’euros soit 46 % du total des recettes de fonctionnement. Mais comme souvent avec ce gouvernement, j’attends le texte. Mais ce que j’attends surtout, c’est la part qui sera éventuellement supprimée. Aigrefeuille est une commune avec un potentiel financier qui n’est pas dans les plus bas. Alors combien de familles seront concernées par cette suppression de la taxe d’habitation ? Les premiers chiffres que j’ai vus ne sont pas très hauts en termes de revenus. Et puis comment compensera le gouvernement ? A l’euro près, comme annoncé ? Lorsqu’on connaîtra précisément les volontés du gouvernement, il sera temps de se demander comment y pallier. Avec quand même en toile de fond, le fait qu’on n’a pas attendu ça. On a très bien compris depuis qu’on est arrivé (l’équipe municipale NDLR) que les conditions financières dans les communes allaient changer.
HSM : Quels sont les leviers possibles ? J-G.C. : On est en train de travailler sur les économies potentielles qu’on peut réaliser. J’entends bien qu’on ne nous pénalisera pas trop sur l’investissement, mais là aussi je veux voir, car les subventions, il n’y en a plus. Sur le fonctionne-