L'Hebdo de Sèvre et Maine

Céline et Maud vont affronter le désert marocain

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Le compte à rebours est lancé pour Céline Leroux et Maud Ragon, deux jeunes Bignonnais­es qui se préparent à participer au 28e Rallye Aïcha des Gazelles au Maroc, du 16 au 31 mars 2018. Un rallye 100 % féminin à travers le désert marocain. Rencontre.

L’Hebdo de Sèvre et Maine : Qu’est ce qui vous a poussé dans cette aventure ?

Céline : C’est une histoire d’amitié. Maud et moi on se connaît depuis la maternelle ; on avait 4 ans et maintenant on en a 27. L’été dernier, nous échangions sur les grands projets de notre vie, nos envies et notamment celle de partager ensemble une expérience qui marquera notre vie de femme. Ce rallye fait partie de ces envies.

Maud : On n’est pas du tout passionnée­s par l’automobile. Ce qui nous plaît, c’est l’aspect 100 % féminin. Au total il y aura 160 équipages, motos, camions et 4/4, et le 100 % piste avec une navigation à l’ancienne, sans GPS, juste une carte et une boussole. C’est un défi de A à Z. HSM : Comment vous préparez-vous au départ ?

Céline et Maud : Pour le moment on n’est pas encore dans la préparatio­n à proprement parler. On est dans la recherche active de sponsors pour pouvoir boucler notre budget en décembre. Outre les projets permettant de récolter les fonds nécessaire­s à notre participat­ion, nous avons décidé de soutenir l’associatio­n Femmes en détresse basée à Gétigné. 2 % de notre budget et tout l’excédent récolté seront reversés à cette associatio­n. On a également établi un partenaria­t avec notre ancienne école, Notre- Dame- de- Lourdes qui nous suivra tout au long de notre périple dans le cadre du projet d’école « Solidarité Afrique ». Pour la conduite du 4/4, on va suivre un petit stage ; idem pour l’orientatio­n. Et puis peut-être une petite préparatio­n sportive !

HSM : Qu’attendez- vous de cette expérience et que redoutez-vous ?

Céline et Maud : C’est une super aventure humaine ; on rencontre plein de gens, les associatio­ns, les sponsors, les bénévoles qui se mobilisent autour de nous, notamment pour la réalisatio­n de notre grand événement, un « Escape Game » éphémère, « Terreur au Bignon » qui se déroulera du 14 octobre au 2 janvier. Il y a le dépassemen­t de soi, l’entraide entre les équipes. Après, est-ce qu’on va se supporter ? (rires) Il y aura aussi la fatigue et puis surtout la conduite dans les dunes qu’on va découvrir.

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