L'Hebdo de Sèvre et Maine

Qui sont les huit groupes ?

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Cette année, l’affiche du Muscadeath a été construite en deux parties. Dans les grandes lignes, la première présente des groupes prometteur­s de la nouvelle génération du death, tandis que la seconde est plus dédiée à des combos déjà établis, plutôt old school.

Whisper Night à 17 h. Originaire de Laval, le combo est composé de « membres de 18-20 ans » , indique Ben Denis. « C’est la nouvelle génération du death, avec un style de jeu différent, plus moderne » . Donnant « dans le métalcore plus que le hardcore » , Whisper va proposer un « style différent des autres groupes qui vont jouer » . Avec « moins de sonorités death metal » , ce sera une « ouverture en douceur, même si ça tape quand même. Disons que c’est plus accessible » .

Red Dawn à 17 h 50. Avec ce groupe de Rennes, « on monte d’un niveau, avec des membres qui ont de la bouteille » , commente Benoît Denis. Pour qui « c’est plutôt du death technique. C’est assez rentre dedans. »

South of Hell à 18 h 45. « Du death pur et dur » made in Savoie. Particular­ité du groupe : « C’est le batteur qui chante tous les morceaux – on se demande comment il fait. Un spectacle à lui tout seul. » Une chose est sûre : ils ont vraiment envie de jouer au Muscadeath. « Un de leurs deux guitaistes ne pourra pas être là, du coup, ils ont dû réarranger tous leurs morceaux pour une guitare afin de pouvoir les jouer » , remarque Ben. « C’est un peu plus calme que Red Dawn : ça permet de rythmer la soirée. »

Atlantis Chronicles à 19 h 45. Bien que basé à Paris, ce groupe chante des « textes portant tous sur l’océan » . Mais, précise Manue, « on ne va pas entendre du Soldat Louis » . Car là, reprend Benoît, « c’est du death technique, riche musicaleme­nt : ça va mettre la patate » .

Mercyless à 20 h 50. Ces Mulhousien­s, en activité depuis 1987, sont « des pionniers de la scène française death metal - une référence » . Cependant, « ils ont su se renouveler tout en gardant leur origine old school. Ils pourraient plaire aux jeunes : une bonne transition » entre les groupes de la nouvelle génération et ceux de la précédente.

Carcariass à 21 h 55. Ce band de Besançon, « issu de l’ancienne génération » , propose un death « vraiment technique, mais avec une approche old school » . Et Ben Denis d’insister : « Une grosse technique au service de la mélodie » .

Benighted à 23 h. « Bon, là, il n’y a pas d’old school, reconnaît le président de Carnage Asso : c’est du brutal death. Du death actuel, ultra brutal : un show en lui-même, avec un chanteur à la présence scénique énorme. » Fondé en 1998 et basé à Saint-Etienne, Benighted, « bien connu des gros festoches européens » , est la seconde tête d’affiche de cette édition.

Grave à 00 h 20. « On finit avec une berceuse ! » , plaisante Manue. Certes, concède Ben, « par rapport à Benigthed, ça fait sensibleme­nt plus calme, même si Grave, ça n’est pas calme ! » Fondé en 1986, « pionnier du death metal suédois » , Grave serait-il l’invité de marque de cette édition ? « Carrément » , répond Benoît, qui rappelle qu’ « ils ne passent pas souvent en France » .

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