La chasse victime de l’urbanisation
Samedi dernier, la société de chasse de Basse- Goulaine organisait son assemblée générale et en a profité pour fêter ses 70 ans d’existence. Créée en 1947, elle était forte de 120 chasseurs et ce, jusque dans les années 80. Aujourd’hui, ils ne sont plus qu’une trentaine. Car entre-temps, l’urbanisation de la commune a considérablement réduit le territoire de chasse, tandis que la population de la commune a changé : à l’origine très rurale, elle s’est urbanisée.
Territoire de chasse divisé par deux
« Dans les années 80, on ramenait environ 4 500 lapins par saison, aujourd’hui, quand nous en avons 30, c’est beau, constate Paul Pillet, le vice-président. Et ce, à cause, notamment des maladies qui ont considérablement décimé le cheptel. Et en 30 ans, le territoire de chasse s’est divisé par deux. » « La saison de la chasse ouvre demain (dimanche dernier, ndlr), mais nous ne débuterons que début octobre, quand les vendanges seront complètement terminées » , poursuit Paul Pillet. Qui précise également que lors de l’assemblée générale, « nous avons décidé de ne plus utiliser de balles, donc plus de tir au sanglier » . « Je ne peux que vous féliciter, intervient le maire Alain Vey. En effet, nous n’avons plus de plaintes pour des tirs trop proches des maisons ou pour le bruit des plombs qui retombent sur les toitures. »
Quant au gibier, « nous effectuerons 7 lâchers de 32 faisans », termine le vice-président.