« Parler de Château-Thébaud à l’international »
Invité en tant que responsable de la commission du label pays d’art et d’histoire, Aymar Rivallin n’a pas manqué d’être dithyrambique à l’égard de ce projet, lors de cette soirée de présentation. Il a fustigé « les euros sceptiques » , autrement dit « ceux qui ne regardent que leur portefeuille » , et rappelé l’importance pour les élus « de laisser des traces » . Le maire de Maisdon-sur-Sèvre a également ironisé sur le fait que ce Porte vue sera le meilleur endroit pour admirer sa commune (les falaises de l’Ebeaupin étant en face). L’Hebdo de Sèvre et Maine : Que représente pour vous ce projet ?
Aymar Rivallin : Cela fait deux ans que le dossier est travaillé. Château-Thébaud avait un projet moindre au départ, mais souhaitait améliorer cet atout touristique qu’elle avait entre les mains. Finalement, la rencontre avec le Voyage à Nantes a tout déclenché. Ce projet est la preuve d’une forte ambition : celle de faire parler de Château- Thébaud à l’international. Là, avec le Porte vue, on change de dimension. Le Vignoble va sortir de sa situation touristique actuelle. Toutefois, c’est quelque chose d’important sans être pharaonique. C’est une audace. Si les élus n’investissent pas dans des projets mêlant l’architecture à l’artistique, peu le feront. C’est un véritable atout touristique.
HSM : Est-ce que ce projet a reçu l’unanimité ?
A.R. : Non. C’est logique. Certains regardent leur portefeuille. Sont frileux. Ce sont les « euros sceptiques ». Sans parler de certains groupes qui vont critiquer, appeler la presse. Mais il faut regarder au-delà de ça. C’est une trace pour longtemps. Comme le sera le pont transbordeur à Gorges, sur la Sèvre nantaise, au Liveau. Nantes n’en a plu. Le Vignoble en a un. Pour les deux projets, il a fallu convaincre. Avancer doucement. Discrètement. Avec le Voyage à Nantes, il y a quand même une expérience. Et une notoriété. Cela a facilité.