Toronto tout en haut

Geoffrey Hinton ? Sékissa ? The Vector Institute ? SéKoissa ? Il est probable que vous ne connaissiez pas ces deux noms. Mais cela va changer très vite. En effet, Geoffrey Hinton est considéré par beaucoup comme le Pape de l’Intelligence artificielle, l’homme qui a fait évoluer le Deep Learning et les réseaux de neurones dans des proportions exceptionnelles permettant à l’IA d’être ce qu’elle est aujourd’hui. Parmi ses nombreuses découvertes figurent les machines de Boltzman qui sont à la base des réseaux de neurones dans un contexte d’apprentissage non supervisé. Quant au Vector Institute, il vient d’ouvrir ses portes voici quelques semaines au Canada, plus précisément à Toronto. Pourquoi ici ? Tout simplement parce que c’est le lieu de résidence du docteur Hinton. Et dans ce laboratoire de recherche sur l’IA, il s’entoure de la fine fleur des chercheurs dans ce domaine. N’oublions pas que Toronto est l’une des quatre ou cinq plus grandes cités d’Amérique, avec 2,8 millions d’habitants dans la ville, et même près de 10 millions avec sa périphérie. Ajoutons que près de la moitié des habitants sont nés en dehors du Canada et qu’elle est donc une des agglomérations les plus cosmopolites. Son université est considérée comme l’une des meilleures au monde. Bref, Si l’on y ajoute la qualité de vie, louée par tous, il est tout à fait possible que Toronto devienne prochainement l’épicentre de l’IA et, plus globalement, la nouvelle Silicon Valley. Notamment parce que la politique d’immigration canadienne est à complet rebours de ce qui pourrait se pratiquer aux États- Unis dans les années à venir. C’est donc dans l’Ontario que le sujet britannique Geoffrey Hinton a posé ses valises. Cela ne l’empêche pas de voyager en Californie car, outre ses fonctions académiques, il fait également partie de l’équipe de recherche en IA chez Google. C’est d’ailleurs à ce titre qu’il a été distingué comme faisant partie des 100 personnes les plus influentes dans le monde, selon un classement établi par notre confrère Wired, en 2016. Ses missions chez Google sont dans la droite ligne de ses travaux académiques, à savoir la conception d’algorithmes liés au Machine Learning. La plupart de ses publications sont accessibles mais – on s’en doute – réservées à des experts. Toutefois, si le coeur vous en dit… L’ensemble des collaborateurs vous souhaite de joyeuses Fêtes de fin d’année et nous vous donnons rendez- vous à la fin du mois de janvier pour le plein de nouveautés.