♦ Cogedis automatise la saisie comptable
DANS SA STRATÉGIE DE TRANSFORMATION NUMÉRIQUE, LE CABINET COMPTABLE VOULAIT AUTOMATISER LA SAISIE DES ÉCRITURES AFIN DE DÉGAGER DU TEMPS
À SES COLLABORATEURS ET ENTRER DANS UNE LOGIQUE DE FLUX. COGEDIS A TROUVÉ DHATIM SUR SON CHEMIN ET LES RÉSEAUX NEURONAUX POUR RÉPONDRE À CES ENJEUX.
Cogedis est un cabinet compcomp table comptant 85 agences, pour 900 collaborateurs, principalement réparties entre Paris et le nord- ouest de la France. Il faut bien cela pour servir ses 19 000 clients, principalement des TPE- PME ayant des activités très diverses : artisans, commerçants, professions libérales, agriculteurs… Se voulant multi- métier, la société a développé en plus de la comptabilité une approche « multi- expertise » , accompagnant ses clients sur des thématiques telles que la gestion de patrimoine, l’audit, le conseil juridique et financier… C’est pourquoi lorsqu’il a renouvelé son plan stratégiquemoyen stratégique moyen terme il y a quatre ans, le cabinet s’est donné pour objectif de fournir à ses clients des indicateurs de gestion en quasi- temps réel.
En outre, à l’instar de tous les autres secteurs, la compatibilité fait sa mue numérique : Cogedis souhaite donc permettre à ses collaborateurs de dégager du temps afin qu’ils s’y adaptent. « Nous sommes un secteur en pénurie de main d’oeuvre et donc il nous fallait trouver des solutions pour ne pas freiner notre développement visà- vis de ces difficultés à recruter » , nous explique Philippe Remaud, le directeur général de Cogedis.
La compta se transforme
La saisie comptable compte aujourd’hui pour la moitié du temps en moyenne qu’un collaborateur passe sur un dossier. À cela s’ajoute la transformation numérique des clients des agences comptables. Résultat : les factures n’arrivent plus par paquets entiers à un instant T mais au compte- goutte, chaque jour. Philippe Remaud ne s’y trompe pas à propos de la profession d’assistant comptable, qui se rapproche de plus en plus d’un métier de gestionnaire de flux. « C’est un changement culturel : nous devons passer d’une logique de stock à une logique de flux » , souligne- t- il. « La comptabilité attendait d’avoir un certain nombre de factures pour faire son bilan et l’envoyer au client. Aujourd’hui, on entre dans une démarche de traitement régulier du dossier, de gestion des factures à mesure qu’elles arrivent. » Or les solutions standard de saisie comptable n’apparaissent pas comme convaincantes du point de vue de l’automatisation et de l’optimisation, en ce qu’elles nécessitent toujours de nombreuses interventions humaines et qu’elles peinent à soutenir d’importants volumes. D’autant que l’entreprise doit composer du fait de son activité multi- métier avec une grande diversité de factures, « diversité que les solutions traditionnelles ne savaient pas traiter rapidement » . « J’avais dans l’idée
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