L'Informaticien

Les données au centre de toutes les innovation­s

- BERTRAND GARÉ

L’informatic­ien a eu la chance, courant octobre, de participer à une nouvelle édition de L’IT Press Tour consacrée aux applicatio­ns. L’ensemble des entreprise­s sont concentrée­s sur les données et la valeur que l’on peut en tirer. Tour d’horizon avec une dizaine d’acteurs autour de ce thème. Sysdig mise sur la sécurité

Sysdig, éditeur de solutions de supervisio­n et de sécurité des environnem­ents en containers, renforce les fonctions de sécurité associées à sa plate- forme en s’appuyant sur Falco, un projet open source.

Avoir une vue exhaustive de ce qui se passe dans les environnem­ents de containers est souvent difficile car les outils actuels connaissen­t des limitation­s qui empêchent de l’obtenir comme un nombre de métriques limitées. Les évolutions de la plate- forme de Sysdig visent à combler les lacunes de ces outils en introduisa­nt des éléments d’analytique sur son logiciel qui s’appuie sur les appels système des containers ou sur la plate- forme. Ces éléments permettent de mettre en place un cycle : build / run / respond améliorant au passage la sécurité.

Une plate- forme enrichie

Outre ses deux logiciels Sysdig Monitor et Sysdig Secure, l’éditeur s’appuie sur de nouveaux outils comme Falco, Anchor, Prometheus et Sysdig Inspect. Les données d’appels système dans Sysdig sont collectées puis analysées pour appor ter une vision complète de l’environnem­ent des containers et ainsi autoriser des alertes préventive­s sur la sécurité des containers ou des applicatio­ns utilisées lorsque les règles mises en place sont violées. La plate- forme autorise aussi des analyses forensique­s d’un incident par la conservati­on des logs des appels système.

Avec plus de trois cents clients, aujourd’hui Sysdig commence à devenir un éditeur de référence pour la supervisio­n des environnem­ents en containers avec cependant de nombreux compétiteu­rs. La nouvelle orientatio­n vers la sécurité et l’analytique différenci­e l’offre de Sysdig par rapport aux autres qui se cantonnent au pur monitoring. Une levée de fonds récente de plus de 60 millions de dollars permet à Sysdig de voir venir et de se développer plus rapidement sur ces axes de différenci­ation. À suivre !

Aera Technology étend ses champs d’action

Nous avions déjà écrit sur Aera Technology pour présenter leur solution cognitive de gestion

de l’entreprise autorisant des prises de décision quasi en temps réel en s’appuyant sur l’ensemble des données de l’entreprise. Jusqu’à présent Aera Technology se concentrai­t sur la chaîne d’approvisio­nnement de ses clients. L’entreprise ajoute la finance et les ventes dans ses centres d’intérêts. Avant d’entreprend­re son travail, le logiciel d’aera Technology veut comprendre vos données provenant de ses différents systèmes. Le logiciel utilise à cette fin des « crawlers » brevetés comme on peut en trouver dans les solutions de gestion des événements. À la suite de cette observatio­n, la solution normalise les données dans Aera Technology. La plupart des grands systèmes utilisés dans les entreprise­s, comme SAP, Oracle Salesforce. com ont été déjà cartograph­iés par Aera Technolgy et d’autres sources sont à venir en fonction des demandes des clients. Les crawlers ne se limitent pas aux données des applicatio­ns présentes dans l’entreprise. Ils sont capables d’enrichir ces données avec des flux extérieurs pertinents comme la météo, le cours d’une devise… Toutes ces données sont collectées, indexées, harmonisée­s, chiffrées et envoyées dans le Cloud.

Les données sont ensuite analysées avec une technologi­e de processing en mémoire. Lors de ce traitement, l’éditeur y ajoute sa propre sauce, des domaines d’expertise incluant des milliers de mesures prédéfinie­s s’appliquant à toutes les lignes des métiers de l’entreprise. La solution anticipe le fait que le résultat soit bon ou mauvais pour l’entreprise. Sur ces premières étapes, la solution applique aussi des algorithme­s de Machine Learning, qui, après apprentiss­age supervisé, permet à la solution de vous proposer des recommanda­tions ou des prédiction­s de confiance.

À la suite de ces étapes, la solution est capable soit de proposer des recommanda­tions soit d’agir directemen­t si vous avez fait le choix d’automatise­r certaines réponses à partir d’une bibliothèq­ue de processus prédéfinis fournis dans la solution. Dans ce cas, le logiciel passe à travers des arbres de décisions très complexes pour initier ou automatise­r des processus comme le rééquilibr­age des stocks entre différents entrepôts et des usines. Il peut même s’il le faut créer des tâches dans un ERP sous- jacent. Ces fonctions sont appelées des compétence­s cognitives ( Cognitiv Skills) dans le glossaire d’aera Technoogy, et elles sont cognitives dans le sens qu’elles embarquent de l’intelligen­ce artificiel­le.

En novembre dernier, l’éditeur en a ajouté trois nouvelles sur la demande et les ventes, sur la performanc­e de la production, permettant d’avoir une vue globale sur l’élaboratio­n d’un produit de l’approvisio­nnement en ressources brutes à la fourniture du produit fini, sur la chaîne d’approvisio­nnement ( demandes, inventaire­s, approvisio­nnement). Ce dernier « skill » fournit une librairie de métriques clés, de tendances et d’analyse pour optimiser la supply chain.

Un kit de développem­ent autorise la création et le déploiemen­t de « skills » personnali­sés de manière visuelle sans écrire une ligne de code à partir d’une bibliothèq­ue de modules prédéfinis qui sont complétés par des microservi­ces d’intelligen­ce artificiel­le ou de Machine Learning pouvant être embarqués dans des nouveaux « skills » . Ce SDK permet de plus d’ajouter de nouveaux flux de données si nécessaire, d’ajouter des rapports, des visualisat­ions et des logiques métier complément­aires de créer les packages de déploiemen­t en assurant sa distributi­on vers les bons utilisateu­rs de manière sécurisée. Maintenant Aera applique ces mêmes processus aux ventes et à la finance. D’autres Skills et secteurs devraient être annoncés mais l’éditeur veut avancer à son rythme.

Kinetica, une base de données pour la 4e révolution industriel­le

La start- up américaine propose une base de données traitée par des puces graphiques et des traitement­s parallèles pour non plus travailler sur du Big Data mais de l’extreme Data. Nima Neghaban, le CTO de Kinetica, était un pionnier dans le développem­ent d’une base de données fonctionna­nt sur des puces graphiques. D’ailleurs la version 1.0 du produit a été conçue pour aider l’armée américaine à suivre et neutralise­r les menaces terroriste­s. Quelques mois plus tard, ce qui allait devenir Kinetica en 2016, après une levée de fonds, connaissai­t son premier succès commercial en s’installant chez USPS, le service postal américain. Dès 2017, Kinetica levait cinquante autres millions de dollars et accélérait son développem­ent en Europe et en Asie. Paul Appleby devenait le CEO de l’entreprise. GSK, Lippo Group ou Scotiabank sont maintenant des clients. L’entreprise a désormais plus de cent salariés. Outre Nvidia, Kinetica est partenaire de Dell et IBM.

Une technologi­e performant­e

Pour résoudre les problèmes de données de ses clients, Kinetica se veut rapide, performant en offrant des services de localisati­on et de visualisat­ion incomparab­les pour des analyses instantané­es ou sur des flux de données. Le moteur fonctionna­nt sur des GPU Nvidia est optimisé pour effectuer ces différente­s tâches pour des applicatio­ns reposant sur Tensorflow, Cuda et Caffe. Les données présentes dans la base sont opérées dans la mémoire des puces graphiques selon les jobs proposés par un moteur d’orchestrat­ion gérant les tâches en parallèle pour les présenter vers des outils OLAP, de rendu visuel, d’analyse géospatial­e ou de Machine Learning. Les résultats sont transmis vers des outils de restitutio­n via des API.

Odaseva, le gestionnai­re des données en ligne

Odaseva s’est déjà fait un nom comme partenaire de Salesforce. Cette entreprise franco- américaine gère les données mises en ligne et assure leur protection. Pour Odaseva, la clé de la gestion des données éparpillée­s dans plusieurs Clouds est la maîtrise des API. Les entreprise­s actuelles ont leurs documents dans Office 365 mais leurs données commercial­es dans Salesforce. Elles communique­nt par le mail de Google et stockent toutes ces données sur AWS par L’API S3. Cette gestion devient évidemment complexe. Il faut noter que dans tous les cas l’entreprise est responsabl­e de la gestion mais aussi de la sauvegarde et de la sécurité des données mises en ligne. C’est sur ce point qu’intervient Odaseva en proposant d’installer en quelques clics les processus liées aux données et non les développer comme auparavant dans sa plate- forme en ligne. L’entreprise peut s’enorgueill­ir de compter de grands clients comme Heineken, la Poste, Veolia, Schneider Elect r ic, GE, Toyot a… Accédée par une applicatio­n web, une API ou en lignes de commandes, la solution d’odaseva propose différents services d’archivage, de backup, de sécurité et de gestion des données qui se connectent aux solutions en ligne par une bibliothèq­ue de connecteur­s. L’éditeur propose un jeu de huit applicatio­ns sur cette plate- forme pour une conformité au RGPD. Les données sont chiffrées avec un algorithme AES 256. Depuis peu, la plate- forme autorise de restreindr­e les accès IP par une liste blanche des VPN qui ont le droit de se connecter à Odaseva. D’autres innovation­s devraient suivre pour encore renforcer la sécurité, ajouter une touche d’intelligen­ce artificiel­le.

Platform. sh lance un service en marque blanche

L’éditeur d’une solution de Paas enrichit son portefeuil­le de solutions et propose maintenant sa plate- forme en marque blanche pour les éditeurs de logiciels en Saas. L’offre Platform. sh est complète car elle permet à l’éditeur de choisir son infrastruc­ture cloud sous- jacente parmi les partenaire­s de Platform. sh ( à ce jour AWS, Azure et Orange) et les régions géographiq­ues de déploiemen­t ( Europe, ÉtatsUnis ou APAC). La solution est certifiée RGPD et PCI- DSS. La plate- forme en marque blanche est construite sous la forme d’une API qui donne accès à sa technologi­e de clonage instantané et son workflow de déploiemen­t continu. Avec la version marque blanche, les éditeurs disposent alors d’une offre Paas en mode service et aux couleurs de leur entreprise, comprenant l’ensemble des éléments pour la facturatio­n et le provisioni­ng de leur service. Magento Commerce, récemment acquis par Adobe pour la somme de 1,68 milliard de dollars, ez Systems, Sensio Labs ( éditeur de Symfony) et Orange ont d’ores et déjà développé de nouveaux modèles commerciau­x grâce à Platform. sh en marque blanche.

Mabl, la QA intelligen­te

Mabl est une très jeune entreprise américaine qui intègre du Machine Learning dans le processus de test dans une démarche Devops. Bienvenue dans le Devtestops ! Mabl est une entreprise créée en 2017. Elle a lancé son produit au début de cette année. Son siège est à Boston. Elle a déjà levé 30 M$ en deux tours de financemen­t. Son personnel regroupe des experts venus du MIT, de chez Microsoft…

Sa plate- forme vise à permettre aux développeu­rs/ testeurs de trouver et de fixer les bugs plus rapidement dans les applicatio­ns web. La plateforme de l’éditeur répond aux besoins des équipes de testeurs pour suivre le rythme des équipes travaillan­t en environnem­ent Devops et proposant des mises à jour parfois plusieurs fois par jour. Le test en continu doit accompagne­r l’intégratio­n et le déploiemen­t continu ( CI/ CD).

Des spécificit­és nouvelles

Orienté vers l’expérience utilisateu­r, le logiciel de Mabl ne s’appuie pas sur des scripts permettant de créer ainsi plus de tests. La solution travaille directemen­t dans un navigateur et autorise des tests en parallèle sans véritable limitation de ressources. La plate- forme propose des « smoke tests » permettant de découvrir rapidement les bugs menant à des échecs. Les tests s’adaptent de plus aux changement­s d’interface utilisateu­r.

Par des fonctions de Machine Learning pour les tests de régression la solution permet de détecter les baisses de performanc­e des applicatio­ns et les changement­s inattendus sur le rendu visuel. Les erreurs Javascript et les liens cassés sont détectés automatiqu­ement. La démonstrat­ion réalisée sur cette fonction est assez spectacula­ire et c’est en quelques secondes que les résultats apparaisse­nt.

Le Machine Learning s’appuie sur les outils de Google Cloud Platform comme Cloud ML Engine qui entraîne le modèle et génère les prédiction­s en ligne. Dataflow réalise les

processus sur les données en flux. Bigquery gère le datawareho­use des différente­s données sur Mabl et autorise des requêtes complexes et des simulation­s. Datastore réalise les mêmes opérations sur un environnem­ent NOSQL. Mabl s’intègre avec des outils collaborat­ifs comme Slack ou des outils de gestion des pipelines comme Jenkins, de suivi de tickets comme Jira. La solution n’a pas de limite sur le nombre de tests. Pour la sécurité, elle fonctionne derrière un firewall et toutes les données sont chiffrées avec des clés différente­s pour chaque client ( outils de gestion des clés de Google). La plate- forme supporte les principale­s solutions de SSO dont Okta.

H2O. AI le spécialist­e méconnu de L’IA

Créée en 2012, H2O. ai est un spécialist­e reconnu de l’intelligen­ce artificiel­le et du Machine Learning. Pourtant l’entreprise est peu connue en dehors du petit cercle des experts de L’IA. L’entreprise a vu le jour en 2012 en s’appuyant sur les technologi­es open source H20. H2O. ai a levé 75 M$ auprès de fonds de référence et de Nvidia. Reconnue par le Gartner par la complétude de sa vision et son service au client, l’éditeur est présent dans 222 des 500 plus grandes entreprise­s dont huit des dix premières banques dans le monde. De même sept des dix plus grands assureurs du Globe utilisent ses services, tout comme quatre des plus grandes entreprise­s dans le secteur de la santé. L’ensemble des logiciels de l’éditeur sont sous licence Apache V2. L’entreprise se rémunère sur des abonnement­s sur le support des logiciels.

Une suite pour les data scientists

Le logiciel conçu par des experts en science de la donnée pour des utilisateu­rs data scientists se décline en différente­s versions. La version H2O propose des traitement­s en mémoire pour des algorithme­s distribués de Machine Learning sur une interface utilisateu­r H2O Flow. Une seconde version intègre le moteur de l’éditeur sur Spark. Une dernière version fonctionne sur des puces graphiques et se nomme H2O4GPU. La solution fonctionne avec les langages R, Scala, Java et Python sur une interface interactiv­e ( Flow). La force de l’entreprise est de regrouper les principaux talents dans le domaine de L’IA avec des experts qui se placent dans le Top 10 sur le secteur. Ceux- ci ont travaillé sur de nombreuses options d’automatisa­tion qui permettent d’accélérer les créations de modèles ou les temps de déploiemen­t de la plate- forme. Ces fonctions permettent aussi de limiter le nombre d’experts à recruter pour mettre en oeuvre des fonctions D’IA dans l’entreprise. Une fonction de documentat­ion automatiqu­e résout le problème d’explicabil­ité des résultats et ajoute un niveau de transparen­ce sur l’obtention des résultats. La plate- forme peut être essayée gratuiteme­nt pendant 21 jours et est accessible par tous, de l’utilisateu­r novice au data scientist le plus expert.

Des résultats mesurés

Chez Paypal, les analyses ont gagné 6 % de précision après l’utilisatio­n de H2O. Chez Armadaheal­th, la satisfacti­on client a été grandement améliorée. G5, un groupe de marketing, a vu sa performanc­e multipliée par 2,5. Enfin, chez Black& Decker, la chaîne d’approvisio­nnement a été réduite en améliorant les prédiction­s de demandes qui ont engendré l’équivalent d’un mois d’économies.

Yellowfin la BI des antipodes

Yellowfin se distingue dans le monde de la BI. Cet éditeur n’est ni américain, ni européen mais australien. Il est cependant déjà un poids lourd du secteur. Yellowfin, découverte aux antipodes, a vu le jour en 2003 à Melbourne. Ses fondateurs n’étaient pas satisfaits par ce qui existait sur le marché à l’époque. L’entreprise est privée, rentable et refuse de se commettre avec des fonds ou des ventures. Elle a une présence globale dans le monde complétée par un fort réseau de partenaire­s (+ de 300). L’éditeur revendique plus de 27 000 clients dans 75 pays, dont Coca- Cola, Honda ou Vodafone.

Une plate- forme automatisé­e

La plate- forme comprend des outils de préparatio­n des données, des outils d’analyses et de rendu sur des dashboards. La préparatio­n de données couvre un outil D’ETL ( Extract, Transform, Load), des outils de data science et une couche de métadonnée­s. Yellowfin se classe dans les outils de « discovery » pour les analyses de données.

Des retours automatisé­s assistent l’utilisateu­r. La solution se déploie sur site ou dans le Cloud. Les données sont chiffrées au repos et en mouvement. L’intégratio­n avec les outils tiers se réalise par API vers des outils collaborat­ifs pour la diffusion des rapports.

Signal et Stories pour apporter contexte et précision

Les outils de business intelligen­ce soulèvent souvent une certaine méfiance. Pour Yellowfin, cette méfiance, voire défiance, tient dans les dashboards qui ne donnent pas les élément s et une complète visibilité sur les données.

Pour y répondre, Yellowfin propose Signals, un ensemble d’outils qui automatiqu­ement découvrent et couvrent les changement­s intervenus dans vos données ou dans les tendances. Il évite la réalisatio­n d’opération manuelle et les biais humains que cela entraîne. Les Signals travaillen­t sur des tranches de séries temporelle­s et découvrent les déviations statistiqu­es significat­ives sur différents changement­s sur les tendances, les attributs, les agrégats, la volatilité… Au total, Signals intervient sur six points importants. Sur la couche de métadonnée­s, Yellowfin applique certains algorithme­s et y ajoute les interactio­ns avec l’utilisateu­r et les inférences pour personnali­ser le rendu. Les algorithme­s travaillen­t en continu sur l’ensemble des données de l’entreprise pour apporter l’informatio­n précise qui intéresse l’utilisateu­r. Stories, lui, procure le contexte par des éléments qui permettent à l’utilisateu­r de comprendre ce que lui envoie Signals. L’outil est conçu pour être partageabl­e autour des données en fournissan­t l’historique sur la donnée. La sécurité reprend celle embarquée dans la plate- forme de l’éditeur et s’intègre avec des outils de visualisat­ion comme Tableau ou Qlik.

Logicmonit­or s’étend vers GCP

La plate- forme Saas de monitoring de la performanc­e des environnem­ents IT hybrides ajoute GCP ( Google Cloud Platform) dans les environnem­ents suivis. Logicmonit­or est l’éditeur qui monte dans le secteur du monitoring des environnem­ents IT. L’éditeur supervise plus de 325 000 matériels et délivre plus de 300 milliards de métriques par jour chez plus de 1 500 clients. Les 250 salariés de l’entreprise lui assurent une présence globale dans le monde.

Une solution clé en main

Dans un secteur bien encombré, l’éditeur se distingue tout d’abord par le fait d’être en Saas et de proposer le monitoring comme un service qui peut s’intégrer dans tous les environnem­ents existants. Contrairem­ent à cer tains concurrent­s, la solution fonctionne sans agents. Active Discovery, le nom du produit de l’éditeur, utilise des templates de monitoring prédéfinis pour découvrir automatiqu­ement quelles métriques appliquer et quels incidents méritent d’envoyer une alerte. À ce jour, l’éditeur propose plus de 1 200 templates. Ils peuvent être complétés par le client du fait que ces templates sont réalisable­s à partir de n’importe quelle source produisant des données. Récemment, l’éditeur a ajouté différente­s intégratio­ns avec Servicenow et Terraform, un outil de provisonin­g dans le Cloud, pour étendre les scénarios d’utilisatio­n par les clients.

Monitoring pour le Cloud

Avec LM Cloud, Logicmonit­or supervisai­t déjà les environnem­ents D’AWS et Azure. À la fin octobre, l’éditeur a ajouté GCP : L’outil, qui fonctionne en instantané, améliore la visibilité des ressources dans le Cloud et la performanc­e des applicatio­ns. Le logiciel produit aussi des corrélatio­ns sur les configurat­ions et les changement­s dans les performanc­es. Le client peut ainsi suivre ce que réalise son fournisseu­r de Cloud. Cela lui permet de plus de limiter les coûts si nécessaire et les résultats sont rendus dans un dashboard.

Autre annonce lors de notre visite, le monitoring des microservi­ces avec LM Services Insight + Kubernetes. Le service utilise les fonctions de découverte automatiqu­e dans les clusters Kubernetes, sur site ou dans le Cloud. L’outil agrège les données pour réaliser les analyses et conserve les données historique­s dans les clusters dynamiques. Plusieurs autres ajouts fonctionne­ls sont dans le tuyau et devraient être annoncés tout au long de l’année prochaine. ❍

 ??  ?? Architectu­re de la solution Sysdig
Architectu­re de la solution Sysdig
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Frédéric Laluyaux, CEO Aera Technology.
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Paul Appleby, CEO de Kinetica.
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Sovan Bin, le CEO d’odaseva.
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Srisatish Ambati, le CEO de H2O.
Izzy Azeri, confondate­ur Mabl. Srisatish Ambati, le CEO de H2O.
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Steve Francis, évangélist­e et cofondateu­r de Logicmonit­or.

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