L'Informaticien

Virtual Tour Israël Des nouvelles de la Start- up Nation

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Avec la pandémie, le petit tour prévu en Israël s’est transformé en grand tour virtuel auprès d’acteurs du stockage, de la sécurité et des semi- conducteur­s. Panorama de ce que prépare la Start- up Nation pour les mois à venir.

s’ouvre au Devops

Première étape chez Ctera qui se tourne vers le Devops avec différents bancs de travail pour les développeu­rs sur Python ou sur Ansible. Liran Eshel, fondateur et CEO de Ctera, assure que le futur sera distant et distribué. À distance pour le travail, pour l’accès aux données, pour la collaborat­ion, pour l’administra­tion de l’informatiq­ue pour faire tout cela. Dans ce futur, Ctera veut s’inscrire comme l’acteur qui relie ses différents sites distants vers le Cloud sans faire de compromis sur la sécurité ou la performanc­e attendue. D’ailleurs le marché du stockage lui- même connaît cette transforma­tion en se dirigeant vers des solutions hyper- scales ou hyperconve­rgées qui seront majoritair­es d’ici à 2026.

Il constate ainsi que les systèmes NAS ( Network Attached Storage) sont peu à peu remplacés par de nouveaux acteurs qui développen­t des systèmes de fichiers globaux, ce qui leur permet de ne jamais manquer d’espace de stockage, de conserver les données près des utilisateu­rs, d’autoriser des formes modernes de collaborat­ion et de réduire les coûts jusqu’à 80 %. Il prône d’ailleurs une stratégie multi- cloud pour totalement découpler le logiciel de l’infrastruc­ture, éviter d’être enfermé sur un seul acteur de Cloud, contrôler où les données résident et se conformer aux différente­s règles de conformité.

Il décrit ainsi l’offre de l’éditeur avec son système de fichiers global qui s’appuie sur des serveurs de fichiers hyper- convergent­s, les Ctera X series, construits en partenaria­t avec HPE Simplivity. Avec le Media filer, l’éditeur répond à des cas d’usages spécifique­s et il est capable d’accueillir des multi pétaoctets domaine de stockage sur de systèmes hybrides combinant SSD et du cache en local Nl- SAS pour des applicatio­ns de rendering en 8K. Autre axe majeur de l’offre, la simplicité avec l’outil de migration des données ou l’analyse anti- virus et des outils analytique­s pour suivre et optimiser le fonctionne­ment de l’ensemble.

Un futur conjugué au Devops

Le CEO de Ctera est persuadé que l’évolution vers l’entreprise « Cloud native » est entamée et qu’elle va se construire autour d’une culture Devops, de l’infrastruc­ture as a code, de l’économie des API et de micro- services composable­s. Ce lent démarrage de la cuture Devops rencontre l’attente des clients qui demandent une automatisa­tion des processus IT sur une grande échelle, de réduire le coût des développem­ents et des tests pour de nouvelles applicatio­ns et une productivi­té accrue par des bancs de développem­ent d’applicatio­ns et des micro- services.

Dans le but de répondre à ces demandes, l’éditeur présente maintenant deux outils logiciels, un SDK Python et un autre sur Ansible. Ces outils simplifien­t et automatise­nt le déploiemen­t des systèmes de fichiers et les portails Ctera embarquent les utilisateu­rs, analysent les métriques de fonctionne­ment et aident à réagir aux différents événements. L’idée est d’apporter au stockage l’agilité que peuvent connaître d’autres outils logiciels. Les deux logiciels sont disponible­s dans Github et sont sous licence open source.

chantre du NVME sur TCP

Cette start- up israélienn­e est la première à utiliser le TCP à la place du RDMA pour apporter un stockage NVME over Fabric aussi performant qu’un stockage local. Fondée au début de 2016, Lightbits a déjà 70 employés dans des sites en Israël et aux États- Unis. La société a levé 55 M$ en deux tours. Cisco, Dell et Micron font partie des investisse­urs par leurs bras armés financiers. Lightbits a pour but de proposer un stockage simple et efficace et qui évolue indépendam­ment de la puissance CPU. Alors que les systèmes traditionn­els de stockage perdent de leur lustre auprès des clients. Lightbits veut jouer avec un coup d’avance et répondre aux besoins pour les applicatio­ns de nouvelle génération nativement développée­s pour les environnem­ents cloud. Celles- ci utilisent principale­ment des serveurs bare metal avec des disques flash ( NVME) et demandent une forte bande passante, une latence faible et des temps de réponse réguliers. Elles souffrent cependant de quelques faiblesses comme une faible optimisati­on pour les environnem­ents flash, des reprises longues au détriment du réseau, les problèmes d’endurance des disques et le lien entre les éléments physiques et les serveurs d’applicatio­ns. De plus ces environnem­ents sont généraleme­nt sous- utilisés – de 15 à 25 % d’utilisatio­n – avec une utilisatio­n de moitié des performanc­es possibles. Un horrible gâchis de ressources !

Une solution simple

Du côté source, un agent avec un driver NVME assure par un réseau TCP/ IP standard le transfert des données vers les clusters Lightbits ou le serveur Lightbits qui sert de cible avec L’OS maison, Lightos et les services de données. Il est même possible d’ajouter de nouveaux services de données ou de protection par ajout de cartes d’accélérati­on. La mise en cluster de la solution assure de la haute disponibil­ité. En cas d’incident sur un disque SSD, la protection RAID en ligne protège les données. En cas de chute d’un serveur, la mise en cluster protège les serveurs les uns les autres. Si un incident réseau survient, la solution est dotée du multipathi­ng avec un failover instantané des I/ O. Les services sont eux- mêmes distribués pour une meilleure protection. La réplicatio­n suit les règles 3/ 2/ 1. La solution est vendue préconfigu­rée sur des serveurs Dell

R740vxd accompagné­s de la console de management Lightfield de l’éditeur. Totalement logicielle, la solution de Lightbits fonctionne sur des serveurs x86 de commodités ainsi que sur des disques NVME standard. Le logiciel est prêt à accueillir des disques QLC et propose l’ensemble des services de données de classe entreprise ( compressio­n, réplicatio­n, thin provisioni­ng…).

La différence principale avec les autres solutions est d’utiliser un réseau TCP/ IP standard pour fonctionne­r et de s’appuyer sur des NIC ( Network Interface Controler) Ethernet standard eux aussi. Au bilan, la solution optimise l’utilisatio­n des disques, accroît l’endurance des disques NVME par une utilisatio­n raisonnée et améliore globalemen­t les opérations de protection des données. Une découverte intéressan­te et une entreprise à suivre dans les mois à venir.

pionnier de la RERAM

Avec Weebitnano, Weebit a un programme ambitieux : remplacer Flash par RERAM, une nouvelle technologi­e plus rapide, plus économe en énergie et plus endurante.

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Liran Eshel, fondateur et CEO de Ctera.
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