Un contexte favorable
protège vos données Salesforce
Ownbackup se fait une spécialité de la sauvegarde des données dans l’environnement Salesforce. Une alternative intéressante alors que Salesforce a stoppé son programme maison de sauvegarde. Ownbackup surfe sur la vague Salesforce. Partenaire de l’éditeur avec une forte présence sur l’appexchange, cette société fondée en 2015 revendique deux mille clients dans le monde, a levé 49 M$, emploie plus de deux cents personnes sur trois sites ( États- Unis, Royaume Uni et Israël) mais connaît surtout une croissance de 200 % par an.
Déjà en temps normal, il est bon de sauvegarder ses données et d’avoir un plan de restauration de ces données. Dans la situation actuelle, ces bonnes règles d’hygiène de sécurité sont encore plus indispensables du fait que le travail à distance augmente les risques de corruption ou de pertes de données, accidentelles ou non. Mais la réalité fait que 88 % des entreprises n’ont ni sauvegarde, ni plan de restauration. C’est ce que démontre une étude menée par Ownbackup lors du dernier Dreamforce, la conférence géante de Salesforce. Un tiers de celles- ci indiquait avoir eu des corruptions ou des pertes de données. L’origine est pour moitié humaine, viennent ensuite des erreurs d’intégrations ou de migrations de données. De plus beaucoup des clients de Salesforce, et plus largement des applications en Saas, ne savent pas ou oublient que les éditeurs de ces solutions n’assurent pas la sauvegarde des données qui reste de la responsabilité de l’utilisateur. Salesforce ne propose que les règles de sécurité qui vous permettent de récupérer vos données mais ne couvre pas les cas où vous effaceriez par erreur des données. Même ce service appelé Data Recovery Service s’arrêtera le 31 juillet prochain. Il n’est que temps d’agir et, au moins, de vérifier que vos données dans des applications Saas sont sauvegardées quelque part !
ou l’avantage prix
Le spécialiste du stockage de haute performance pour les très fortes volumétries veut jouer sur le coût réduit de sa solution pour s’imposer sur le marché.
Les solutions d’infinidat affichent depuis les débuts de la société des performances étonnantes. Sans utiliser Flash, elles affichent 2 millions D’IOPS et une latence sous les 130 millisecondes pour stocker des volumes supérieurs à 10 Po de capacité utile dans un seul rack 42 U dans une solution qui unifie blocs et fichiers pour afficher une disponibilité avec sept « 9 » avec l’ensemble des fonctions attendues pour un stockage de classe entreprise. Plus que tout cela, Infinidat met en avant son avantage tarifaire face à la concurrence.
Renouveler le succès
Moshe Yanai, le fondateur d’infinidat, est à l’origine de deux magnifiques succès dans le stockage, les baies Symmetrix chez EMC et XIV qui fut racheté par IBM. Il souhaite renouveler cela en bénéficiant d’un contexte favorable. Ceux qui ont un avantage prix ont un avantage concurrentiel durant les périodes d’incertitude financière. Dans le même temps les clients ne peuvent arrêter de stocker leurs données. Le plus souvent ils arrêtent certains projets et les directeurs financiers deviennent plus stricts sur ce qui demande de grosses dépenses. La volonté de prise de risque vise à réduire les coûts. Les parts de marché gagnées sont persistantes car le stockage apporte beaucoup “d’adhérence ”. D’ailleurs, selon Moshe Yanai, les acteurs du monde flash perdent des parts de marché face à ceux qui ont un avantage prix. Avec 6 Exaoctets gérés par ses solutions, on peut dire qu’il a réussi en parti son pari et il veut aller plus loin avec des possibilités de facturation très flexibles allant du modèle traditionnel à la vente de capacité à la demande ou un modèle de souscription, un modèle de facturation comparable à celui du Cloud sans ses désavantages. Ainsi Infinidat veut éviter de devenir le goulet d’étranglement de l’agilité dans l’entreprise et accélérer l’innovation.
vers la plate- forme idéale ?
L’éditeur de solutions de stockage pour les environnements multicloud adapte sa stratégie avec pour objectif de se rapprocher de la plate- forme idéale d’ici à 2025. Une stratégie à long terme qui vise à se placer face aux grands du Cloud. Le monde change ! Ce n’est pas qu’une tautologie. Sous la pression de la globalisation de nos économies, la digitalisation à marche forcée dans un monde qui connecte tout et qui collecte toutes les données, les lois sur la protection des données privées, les innovations avec des demandes de nouvelles compétences et l’apparition de nouveaux métiers dans un contexte où la croissance se réalise dans des budgets contraints, Kaminario adapte sa stratégie pour répondre à ces nouveaux besoins et s’adapte au monde de demain.
La seconde vague du Cloud
La première vague d’adoption du Cloud est quasiment terminée : 70 % des entreprises ont adopté cet environnement, en particulier le Cloud public. Si le Cloud privé reste l’apanage des tâches traditionnelles de L’IT, l’avenir appartient selon Kaminario au multicloud conduit par de nouvelles applications et des migrations. Pas moins de 81 % des adeptes de Cloud en utilisent plusieurs. Le multicloud est déjà une réalité. La première raison est le coût et donc les économies induites. Viennent ensuite la recherche d’agilité et l’infusion de l’innovation. Le Cloud permet d’optimiser les ressources dévolues aux applications et de gérer à la fois les pics et les trous dans l’exploitation informatique. Il permet aussi d’être plus rapide et son automatisation améliore l’accessibilité et la simplicité d’usage. Dans cette plate- forme idéale qui allie à la fois simplicité d’usage sur la base de templates de déploiement, l’autoréparation et qui tient compte des objectifs ( intent based), Kaminario a déjà parcouru un bon bout de chemin avec son OS, Vision OS, pour gérer l’infrastructure sous- jacente, la plate- forme Clarity qui intégre des fonctionnalités d’exploitation automatisée par l’intelligence artificielle ( AIOPS). L’ensemble est supervisé par Flex, la console d’administration qui permet d’avoir une vue unique et centralisée sur l’ensemble des éléments de la plate- forme de Kaminario. Avec ses logiciels, Kaminario veut mettre en avant un avantage prix : réduction des coûts du stockage de 30 % en moyenne. Cet avantage découle des fonctions incluses dans Kaminario comme la déduplication, la suppression des bits zéro et une forte compression des données. L’adaptation et le modèle de facturation de l’éditeur évitent aussi au client d’avoir à anticiper les pics en provisionnant des capacités inutiles la plupart du temps. Kaminario décorrèle les besoins de performance et de capacité et autorise une augmentation de chacun de ces éléments indépendamment de l’autre. L’éditeur autorise de plus un nombre illimité de snapshots sans impact sur la performance. Autre fonction précieuse, l’accès partagé aux données ce qui permet là encore d’économiser les ressources nécessaires. Au bilan, la plate- forme va aller vers plus d’automatisation et de fonctions d’orchestration pour simplifier et faire croître l’échelle d’utilisation de la plate- forme pour des usages comparables à ceux que l’on peut trouver chez les grands fournisseurs de Clouds publics.
ou le deep learning appliqué à la sécurité
Il vaut mieux prévenir que guérir. C’est en somme la philosophie de cette start- up israélienne qui propose une solution de deep learning appliqué à la sécurité.
Créée en 2015, Deepinstinct emploie déjà 175 personnes réparties sur trois sites aux États- Unis, au Royaume Uni et en Israël. Avec six brevets dont trois pendants, la société a levé en trois tours 110 M$ auprès d’entreprises comme HP, Samsung, Nvidia ou LG. Elle revendique plus de cinq cents clients de toutes tailles et un million de terminaux protégés. La solution a remporté de nombreuses distinctions.
Réparer un modèle cassé
Face à la vague des malwares – il s’en crée 350 000 par jour – les entreprises ne peuvent actuellement opposer que des équipes en sous- effectifs et des approches de détection trop longues et coûteuses sans être réellement efficaces. Deepinstinct prend le pari de proposer une prévention en temps réel avec une solution de sécurité multicouche qui s’appuie sur les méthodes d’apprentissage profond. Dans le domaine, l’entreprise explore une terra incognita. Seulement 2 % des applications d’apprentissage profond s’attaquent au problème de la sécurité. L’éditeur assure que son moteur, D Brain, détecte les menaces en moins de 20 millisecondes, que les menaces sont classées et analysées en moins de 50 millisecondes et qu’il faut ainsi moins d’une minute pour contenir et remédier à la menace. La solution de Deepinstinct est déjà à l’oeuvre sur les PC de HP dans la solution Sure Sense. Un test du SE Labs en août 2018 a corroboré l’approche de l’éditeur avec une prévention totale des menaces, et cela sans faux positifs. Le choix de l’apprentissage profond vise à remédier aux limites du simple apprentissage machine qui ne peut s’appliquer que sur des jeux de données limités, une expertise souvent limitée elle aussi, sensible à des techniques d’obfuscation ou de camouflage. La solution choisie utilise, elle, 100 % des données et a une précision de plus de 99 % sur des logiciels malicieux inconnus. Techniquement la solution est développée en C/ C++ avec un entraînement optimisé sur des processeurs graphiques et se déploie aux confins du réseau sur les terminaux. La solution fonctionne sur tous les environnements et tous les OS. ✖