Exakis Nelite : « Nos conditions de travail donnent un index de l’égalité femmes- hommes de 91 sur 100 »
Avec plus de 500 consultants répartis dans 15 agences, Exakis Nelite se présente comme le premier partenaire pure- player de Microsoft en France. « Nous comptons aujourd’hui 30 % de femmes dans nos effectifs, contre 22 % il y a cinq ans. Et cette proportion de profils féminins continue d’augmenter » , se félicite Katia Lafaurie, DRH. Sa formule : « Nous menons une politique volontariste basée sur l’incitation plus que les quotas. En tant que DRH, je ne dis pas aux équipes : il faut recrutez tant de femmes. Mais nous créons des conditions favorables pour qu’un maximum de femmes soit embauchées. » Pour créer ces conditions favorables, Exakis Nelite a mis en place, en 2019, un accord professionnel d’égalité homme/ femme. Il prévoit notamment une très grande vigilance sur les questions de rémunération et de promotion, qui font l’objet d’un suivi permanent. « Cela nous permet d’avoir un index de l’égalité femme- homme de 91 sur 100. » Des initiatives ont également été prises autour du télétravail. Enfin, pour endiguer la pénurie de profils, « Je participe à des colloques et conférences dans les lycées et collèges pour démystifier les métiers du numérique. Des collaboratrices d’exakis Nelite se rendent également dans les écoles d’ingénieurs. » de flexibilité du temps de travail, en lien avec la parentalité. « Nous avons passé un partenariat avec un réseau de crèches d’entreprise pour faciliter la vie des jeunes mamans » , explique ainsi Katia Lafaurie, DRH d’exakis Nelite, pure- player Microsoft ( lire l’encadré). « Nous avons également un accord sur le télétravail qui permet aux salariées de facilement se mettre en home office. Nous favorisons aussi le temps partiel en 4/ 5e. Enfin, après un congé maternité, un entretien est systématiquement organisé avec le manager pour faire le point sur l’évolution de parcours de la jeune maman, afin qu’elle ne reparte pas à zéro dans sa carrière. La maternité ne doit pas être un frein à l’évolution dans l’entreprise. »
La mise en place de réseaux internes dédiés aux femmes, ainsi que les systèmes de mentorat, sont également des dispositifs de nature à éviter le turn- over des collaboratrices. « Ces réseaux de femmes internes à l’entreprise sont de bonnes initiatives. Cela permet de parler, de dédramatiser certaines situations, pour que les femmes restent dans la filière. Les initiatives autour du coaching et du mentorat sont aussi fondamentales. Un référent qui nous accompagne est une source de bien- être au travail » , estime Claudine Schmuck.
Créer son propre vivier de compétences
Face à la pénurie de profils féminins, certaines entreprises adoptent une position d’attentisme, déplorent les défenseurs de la féminisation de L’IT.