Fiscalité
frais d’une aide à domicile. Assistance aux tâches quotidiennes (course, préparation des repas, ménage), soins d’hygiène, démarches simples ou heures de compagnie, cette aide s’adresse aux personnes d’au moins 65 ans – ou 60 ans en cas d’inaptitude au travail. Elle est versée par le département, si les ressources mensuelles de la personne âgée sont inférieures à 791,99 euros ou 1 229,61 euros pour un couple (tarif au 1er avril 2014), sinon par la caisse de retraite. Attention, chaque organisme fixe son plafond de ressources (qui comprennent celles de l’époux, du concubin ou du pacsé) et son barème de participation. Par exemple, pour la Caisse nationale d’Assurance vieillesse (Cnav), une personne seule percevant entre 1141 euros et 1 258 euros sera financée à hauteur de 49% des frais.
En cas de dépendance importante, l’aide personnalisée d’autonomie (APA), proportionnelle au degré de perte d’autonomie constatée médicalement et versée par l’action sociale, finance le recours à une aide à domicile. Elle ne se cumule pas avec l’aide ménagère à domicile.
Embauches allégées
Enfin, le senior peut profiter de coups de pouce pour l’emploi d’une personne à domicile. Il peut bénéficier d’une réduction d’impôt sur le revenu, égale à 50% des sommes versées au titre des services à la personne. Ces sommes sont retenues dans la limite de 12000euros ou de 20 000 euros pour les personnes dépendantes. Si le contribuable n’est pas imposable, le montant de la réduction d’impôt lui est versé par le fisc. De plus, si l’employeur ou son conjoint a plus de 70 ans, ou plus de 60 ans mais est obligé de recourir à une tierce personne, il peut être exonéré de cotisations de sécurité sociale.
Etablissements spécialisés
Quand la dépendance est très avancée, la maison de retraite s’impose. Les frais de séjour dans un établissement ou service assurant l’hébergement des personnes âgées dépendantes ou le séjour longue durée dans un établissement de santé peuvent ouvrir droit à une réduction d’impôt. Elle est de 25% des dépenses, dans la limite annuelle de 10 000 euros par personne hébergée, soit au maximum 2 500euros.