Les coups de pouce de l’état
Conscient du manque de structures et de leur coût, le gouvernement aide les personnes en perte d’autonomie à rester à domicile
Pour maintenir les seniors chez eux, les pouvoirs publics participent aux frais de leur dépendance, notamment via une politique fiscale ciblée. Passage en revue des différents dispositifs, selon le degré d’autonomie et le besoin d’assistance.
Solidarité familiale
Très souvent, les personnes âgées n’ont d’autre choix que de se faire aider par un membre de leur famille pour financer leur dépendance. L’aidant verse alors une pension alimentaire, dans le cadre de l’obligation alimentaire qu’il lui doit, déductible de l’impôt sur le revenu, que son ascendant vive ou non sous le même toit. De son côté, le bénéficiaire de la pension doit déclarer le montant reçu. En cas d’accueil sous son toit d’un ascendant sans ressource, il est toujours possible de déduire, sans justification, une somme forfaitaire annuelle de 3 386 euros par personne recueillie. Cela concerne aussi les descendants, beaux-parents, gendres et belles-filles. En dehors de cette obligation alimentaire, tout contribuable peut déduire les frais d’accueil d’une personne âgée, tels que la nourriture ou le logement. Le particulier accueilli doit être âgé de plus de 75 ans et percevoir un revenu imposable inférieur ou égal à 9 503,90 euros. Toutefois, la déduction ne pourra pas dépasser 3 386 euros pour les revenus 2013.
Aide à domicile
Lorsque rester dans leur logement est possible, les personnes âgées peuvent bénéficier du financement partiel des