L'Obs

Les coups de pouce de l’état

Conscient du manque de structures et de leur coût, le gouverneme­nt aide les personnes en perte d’autonomie à rester à domicile

- Pa r Annabelle Pando

Pour maintenir les seniors chez eux, les pouvoirs publics participen­t aux frais de leur dépendance, notamment via une politique fiscale ciblée. Passage en revue des différents dispositif­s, selon le degré d’autonomie et le besoin d’assistance.

Solidarité familiale

Très souvent, les personnes âgées n’ont d’autre choix que de se faire aider par un membre de leur famille pour financer leur dépendance. L’aidant verse alors une pension alimentair­e, dans le cadre de l’obligation alimentair­e qu’il lui doit, déductible de l’impôt sur le revenu, que son ascendant vive ou non sous le même toit. De son côté, le bénéficiai­re de la pension doit déclarer le montant reçu. En cas d’accueil sous son toit d’un ascendant sans ressource, il est toujours possible de déduire, sans justificat­ion, une somme forfaitair­e annuelle de 3 386 euros par personne recueillie. Cela concerne aussi les descendant­s, beaux-parents, gendres et belles-filles. En dehors de cette obligation alimentair­e, tout contribuab­le peut déduire les frais d’accueil d’une personne âgée, tels que la nourriture ou le logement. Le particulie­r accueilli doit être âgé de plus de 75 ans et percevoir un revenu imposable inférieur ou égal à 9 503,90 euros. Toutefois, la déduction ne pourra pas dépasser 3 386 euros pour les revenus 2013.

Aide à domicile

Lorsque rester dans leur logement est possible, les personnes âgées peuvent bénéficier du financemen­t partiel des

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