Nanoparticules et longévité
Installée sur deux étages dans un bâtiment anonyme du Googleplex, la division des sciences de la vie de Google X ne manque pas de projets : lentille de contact mesurant le taux de glycémie, technologies palliant le tremblement (maladie de Parkinson), « étude de référence » consistant à collecter une énorme masse
d’informations génétiques et moléculaires auprès de milliers d’individus pour définir ce que devrait être un humain « en bonne santé ». Cela pourrait permettre, dans l’idéal, de détecter en amont les cancers ou risques d’infarctus.
Projet le plus « ouf » : des nanoparticules à base d’oxyde de fer que l’on ingérerait, sous forme de pilule, et qui s’attacheraient aux cellules, protéines
et autres molécules de notre organisme, traquant par exemple les cellules cancéreuses. A l’écart de Mountain View, Google a fondé Calico, un moonshot piloté par Arthur Levinson, ex-PDG de Genentech et l’une des figures les plus
respectées de l’industrie pharmaceutique. Calico se focalise sur le vieillissement et les maladies liées au vieillissement, comme Alzheimer. En septembre, Calico et AbbVie, son partenaire, ont annoncé un investissement conjoint de 500 millions de dollars (avec la possibilité d’ajouter un milliard
à l’avenir) dans un centre de recherche-développement.