Intestins : le grêle et le gros
L’intestin est un tube qui assure la digestion des aliments. Il s’étend
de la sortie de l’estomac à l’anus. Il mesure chez l’homme de 7 à 8 mètres. La surface de contact de la muqueuse intestinale avec le chyme (mélange de nourriture partiellement digérée, d’eau, d’acide chlorhydrique et de diverses enzymes de la digestion) est de 300 à 400 mètres carrés, soit l’équivalent de deux terrains de tennis. Chez les humains (et la plupart des mammifères), il est divisé en deux parties, l’intestin grêle et le gros intestin. Après que l’estomac eut « cassé » une première fois les molécules constituant les aliments en plus petites molécules, la digestion se poursuit dans l’intestin grêle, qui en réduit encore certaines pour qu’elles soient assimilables par l’organisme. Chez les humains, il mesure entre 3 et 6 mètres. Le gros
intestin prend ensuite le relais. Entre 1 et 1,5 mètre de long, il comporte trois parties : le caecum, le côlon et le rectum, et héberge des bactéries qui aident à la décomposition des molécules que le corps humain ne peut assimiler. Cette fl ore intestinale est indispensable au bon fonctionnement
du processus de digestion. cuvette. La porte de sortie du système digestif n’est pas conçue pour s’ouvrir tant que l’homme est assis ou debout. Pas d’hémorroïdes à signaler ni de diverticulite (une maladie infl ammatoire de l’intestin) pour les peuples du monde qui s’accroupissent. Giulia donne le modus operandi : les toilettes, certes, puisque notre civilisation l’exige, mais mieux vaut alors poser les pieds sur un petit tabouret pour les surélever et bien pencher le buste avant de pousser. Voilà qui évitera désormais de tourmenter inutilement l’organisme.
Un « carnet scatologique » explique aussi pourquoi on a tout intérêt à examiner de temps à autre ce qui sort de notre corps. Forme, couleur, odeur, composition et consistance sont des indicateurs de santé. L’échelle de Bristol, oeuvre du médecin anglais Ken Heaton publiée en 1997, décrit les selles humaines et les répartit en sept catégories selon leur consistance. Une digestion saine produit un excrément de type 3 ou 4, avec une proportion d’eau idéale. L’hebdomadaire américain « Time » note que de 10 à 20% des Occidentaux sont chroniquement constipés, et entrevoit un lien solide entre cette statistique et le succès du « Charme discret de l’intestin ».