Philippe Folliot donne le mauvais exemple
Dans la première circonscription du Tarn, La République en Marche n’a investi personne, mais deux candidats se revendiquent de la « majorité présidentielle ». Le député sortant Philippe Folliot (photo) est présenté comme le
« candidat o ciel », mais il n’apparaît pas sur ses listes publiques. La raison? Philippe Folliot, troisième vice-président de l’UDI, présente le profil type du politique « à l’ancienne » : il a employé pendant des années son ex-épouse comme assistante parlementaire, brigue un quatrième mandat d’a lée et possède une de ses permanences parlementaires, acquise grâce à son indemnité de frais de représentation (IRFM). Autant de pratiques, certes légales, mais qu’Emmanuel Macron a vigoureusement dénoncées pendant sa campagne au nom de la moralisation de la vie publique. Le problème, pour le nouveau chef de l’Etat, est que Philippe Folliot a été le premier député de l’opposition à le rejoindre. Comment se montrer reconnaissant sans trahir ses promesses de campagne? Voilà pourquoi La République en Marche a refusé son étiquette à Philippe Folliot tout en refusant d’investir Pierre Laporte, un autre prétendant qui remplissait les critères a chés de renouvellement. Ce dernier se présente finalement sous l’étiquette « 577-Les indépendants de la droite et du centre » avec Emmanuel Macron. Comprenne qui pourra…