L'Obs

UN TÉNOR… et quelques fausses notes !

En plus de trente-cinq ans de barreau, ce plaideur hors pair, adepte de la “bordélisat­ion de l’audience”, n’a pas laissé que de bons souvenirs dans les tribunaux

- Par VIOLETTE LAZARD

En ce mois de juin 2009, Eric Dupond-Moretti est assis dans le cabinet du juge d’instructio­n marseillai­s Charles Duchaine. Il ne défend aucun client. Il est entendu comme témoin pour de sombres histoires d’honoraires. Les montants ne sont pas en question, ils ne seront jamais mentionnés lors de cette audition. Il s’agit plutôt des conditions peu orthodoxes dans lesquelles l’avocat les a reçus. Quelques mois plus tôt, en enquêtant sur un vaste réseau de racket et d’extorsion mis en place par Jacques Mariani, présenté comme l’héritier du clan corse de la Brise de Mer, le magistrat est tombé sur des écoutes étonnantes. Elles montrent que Me Dupond-Moretti, alors avocat de Mariani et de l’un de ses proches, a rencontré un intermédia­ire sur une aire d’autoroute, espérant recevoir de l’argent pour ses services, avant de récupérer une enveloppe dans un restaurant d’Aix-en-Provence.

ENVELOPPE DE LIQUIDE

A Marseille, les rumeurs vont vite : alerté de l’existence de ces écoutes, l’avocat demande à être entendu par le magistrat. Que dit cette rumeur, demande le juge Duchaine ? « Il est question de recel d’ABS [abus de biens sociaux, NDLR], d’argent qui a été donné dans des boîtes de nuit », relate Dupond-Moretti. Il raconte avoir été contacté par un proche de Mariani, et l’avoir croisé près d’un péage sur l’autoroute. Ce dernier devait le payer mais ne l’a pas fait ce jour-là. Les écoutes montrent que Dupond insiste alors auprès de Jacques Mariani, qui lui réplique : « Oh, qu’est-ce qu’il y a? T’es pas aux Restos du Coeur encore ? »

L’enveloppe de liquide lui est finalement remise dans un restaurant aixois « fréquenté par des magistrats », s’amuse Dupond-Moretti. Il se justifie : « J’ai perdu moins de temps en m’arrêtant sur une station d’autoroute qu’en faisant venir quelqu’un en plein centre d’Aix pour un rendez-vous chez un confrère », tout en reconnaiss­ant ne pas avoir agi dans les règles « strictemen­t déontologi­ques », mais jurant avoir déclaré cet argent. Sauf que l’enquête a montré que le porteur de valise était en fait un patron de boîte de nuit aixoise, racketté par le mafieux corse. Ce que le ténor dit avoir ignoré. La même enquête avait également établi qu’un an plus tôt, en 2008, alors que

Dupond-Moretti défendait Jacques Mariani dans une a aire d’assassinat, sa note d’hôtel dans un des établissem­ents les plus chics de la ville avait déjà été réglée par le gérant d’une autre boîte, lui aussi racketté. Là encore Dupond dit ne pas l’avoir su. Il conclut : « Même lorsque je défends des prêtres pédophiles, je ne vais pas chercher mes honoraires au couvent des rosières. » Le magistrat n’a pas poursuivi l’avocat.

Dupond-Moretti, plaideur hors pair, « Acquittato­r » sans limite, avocat hors norme? Sans nul doute. Mais « le Gros Dupond », comme le surnomment ses pairs, ne s’est pas fait que des admirateur­s en plus de trente-cinq ans d’activité. Des magistrats, mais aussi certains de ses confrères, déplorent ses méthodes parfois borderline. Depuis une dizaine d’années, il s’est même fait de vrais ennemis, qui le qualifient de « grossier », de « violent », d’adepte de la « bordélisat­ion de l’audience ».

« Dupond, je lui ai toujours dit la même chose : tu as un talent fou, mais tu es trop violent », raconte Luc Frémiot, emblématiq­ue avocat général de Douai aujourd’hui à la retraite. Le magistrat a connu l’avocat tout jeune. Il se souvient de son éloquence, de son sens de l’audience, de son talent.

C’était au début des années 1990. Les deux hommes s’appréciaie­nt. Puis l’entente profession­nelle a volé en éclats. « J’étais opposé à sa façon d’interroger les témoins. Son agressivit­é me mettait mal à l’aise. Il a eu des méthodes inacceptab­les avec des directeurs d’enquête. J’ai vécu avec lui des moments d’une violence que l’on n’imagine guère », se rappelle Luc Frémiot. Il se souvient d’avoir été obligé, lors d’une suspension d’audience, de sortir en robe pour séparer les familles de la victime et de l’accusé qui en étaient venues aux mains. « En sou ant sur les braises, Dupond avait créé un climat lourd, irrespirab­le, qui avait abouti à cette violence. »

“ON N’EST PAS DANS UN BAR À PUTES!”

En juin 2018, à Aix-en-Provence, une bagarre a également failli éclater, mais cette fois entre Dupond-Moretti luimême et l’avocat général, Pierre Cortès. Alors que la cour d’assises juge deux accusés pour une tentative d’assassinat contre un ancien nationalis­te corse, une vulgaire faute d’orthograph­e, un s oublié à la fin des conclusion­s de la défense, a failli provoquer un duel. L’ambiance était déjà poisseuse : à ce même procès, en première instance, Dupond-Moretti avait méthodique­ment pulvérisé l’enquête d’une policière (traitée hors de la salle de « pompom girl ») et transformé son audition en supplice. Il avait également remis en question sans prendre de gants le témoignage d’une gamine de 10 ans ayant assisté à la fusillade visant son père. Quant à Pierre Cortès, l’avocat général, vieille connaissan­ce de Dupond-Moretti, il était l’un de ceux qui tiennent tête à celui-ci sans ciller. « Dupond, cette fois n’oubliez pas le “s”! » aurait lancé Cortès en voyant arriver de nouvelles conclusion­s de la défense. Réponse de Dupond : « Il vaut mieux oublier un “s” que de cocher une mauvaise case quand on fait appel. » Quelques années plus tôt, Cortès s’était trompé en rédigeant un appel. Son erreur avait rendu une victoire de Dupond-Moretti définitive. Le magistrat en a gardé un souvenir amer. Le ton monte. Cortès enlève sa robe (« par respect pour la robe et non pour se battre », a-t-il ensuite expliqué). « On n’est pas dans un bar à putes ! » hurle Dupond. Finalement, l’incident s’est réglé dans le bureau du président, l’un et l’autre ont fait des signalemen­ts, et l’audience n’a pas pu se tenir jusqu’à son terme. A ce jour, les accusés n’ont toujours pas été rejugés.

« Ce jour-là c’est Dupond qui avait raison », le défend son jeune confrère, Paul Sollacaro, présent à ses côtés en défense. « Des méthodes inacceptab­les qui ne sont pas dignes d’une cour d’assises, déplore un magistrat aixois. Ce qu’il a fait ce jour-là en attaquant un avocat général ne devrait pas être toléré. » Luc Frémiot, lui, dénonce les lâchetés de son propre corps. « Certains magistrats refusaient même à une époque d’aller à l’audience face à lui ! Cela m’exaspérait. Je leur disais : “Dites ce que vous avez à dire, ne vous laissez pas faire. Dupond est votre créature.” »

Avec le temps, l’iconoclast­e s’est mué en icône… que certains cherchent à déboulonne­r. Depuis son installati­on à Paris en 2013 (son premier cabinet était à Lille), on lui reproche volontiers son incompéten­ce en matière financière. Son dernier échec en date étant la défense de Patrick Balkany, ex-maire de Levallois-Perret, jugé pour fraude fiscale. Condamné à cinq ans de prison, avec incarcérat­ion immédiate, l’homme politique a d’ailleurs changé d’avocat en appel. « Dupond n’a pas été bon en audience, note un pénaliste. Devant des magistrats profession­nels, spécialisé­s dans les dossiers financiers, l’intimidati­on ne marche pas. Les traiter de petits-bourgeois est contre-productif… » « Il est prisonnier de son propre personnage. Même dans les a aires financière­s, il cherche l’incident d’audience. Cela ne sert à rien », renchérit un autre. Le président qui a jugé ce dossier a en e et regardé Dupond s’agiter avec flegme.

Un autre dossier financier lui a échappé : l’a aire libyenne. Désigné par Alexandre Djouhri, l’intermédia­ire mis en cause dans le présumé financemen­t libyen de la campagne de Sarkozy, DupondMore­tti n’est resté que quelques mois à ses côtés. La famille de l’homme d’a aires désapprouv­ait la stratégie de l’avocat, et son manque d’investisse­ment. Extradé en France, « M. Alexandre » a complété son équipe de défense avec un avocat plus rompu aux dossiers financiers. Recruté par un autre intermédia­ire de la droite, Ziad Takieddine, Dupond-Moretti n’a oeuvré que vingt jours…

Ces critiques toutefois ne semblent pas atteindre le cabinet de Dupond-Moretti, que s’apprête à reprendre Antoine Vey, son jeune associé. « Quand Dupond est arrivé à Paris, il était attendu avec des fusils de chasse, relativise l’avocat de 36 ans. Des confrères racontaien­t aux clients qu’il ne savait ni lire ni écrire. » Il rappelle les bons résultats. Cahuzac, défendu en appel? Il a échappé à la prison. Georges Tron ? Il a été acquitté. Quant à Balkany, il ne serait pas parti fâché. « Il nous a écrit une lettre très sympathiqu­e, témoigne Me Vey. Il ne nous a pas gardés car il a déclaré qu’il ne pouvait pas nous payer… »

Les honoraires de Me DupondMore­tti ? Ultime sujet tabou. Les chi res les plus fous circulent. Plus de 80000 euros pour défendre un accusé de meurtre pendant une semaine aux assises. Le quintuple pour des clients médiatique­s et aisés. L’un d’eux, Wojciech

Janowski, le gendre de la richissime héritière monégasque Hélène Pastor, a d’ailleurs demandé à être remboursé. Condamné à perpétuité en première instance, il a entamé une procédure devant l’ordre des avocats. Il déplore que Dupond ne soit venu le voir que deux fois en cinq ans. Pire : qu’il ait plaidé coupable sans lui demander son accord. « Il avait la parole en dernier, et il n’a pas dit que son avocat racontait n’importe quoi », note Me Antoine Vey, présent à l’audience. Pour l’appel, Janowski s’est adjoint les conseils d’un nouvel avocat et ne compte pas reconnaîtr­e sa culpabilit­é.

Il a gardé le poster en souvenir. C’était à Grenoble, pour les régionales de 2010. Eric Piolle venait d’entrer chez les Verts, il assistait à son premier meeting et l’une des vedettes de la soirée s’appelait Yannick Jadot. Sous les yeux d’Eva Joly et de Cécile Duflot, les deux hommes s’étaient retrouvés sur la même estrade. Dix ans plus tard, les voilà potentiels rivaux pour figurer en haut de l’a che verte en 2022. Au lendemain de municipale­s qui ont vu leur parti triompher à Marseille, Lyon, Strasbourg et Bordeaux, les deux étoiles montantes se toisent. « N’ayez aucun doute, j’aurai un rôle dans la constructi­on de l’alternativ­e », glisse Jadot, mâchoire serrée et costume bleu, lorsque « l’Obs » lui demande ses intentions il y a quelques semaines. Eric Piolle, qui vient d’être réélu maire de Grenoble et d’annoncer que ce serait son dernier mandat, préfère jouer collectif : « Ce qui m’intéresse, c’est que l’arc humaniste trouve un débouché politique. Je suis au service de cela. » Manière de se placer lui aussi dans la course. A EELV, on se prépare au match : « Pour l’instant, leur duel est à fleurets mouchetés, observe le conseiller Stéphane Pocrain. Tout l’enjeu est d’éviter que ça saigne… »

Entre le grand blond parisien du canal Saint-Martin et le brun grenoblois qui ne circule plus qu’à vélo, l’histoire n’avait pourtant pas si mal commencé. Même génération, même confiance en soi, les deux se sont imposés en politique après quelques détours. Jadot s’était rapproché des Verts à la fin des années 1990, mais c’est chez Greenpeace qu’il a fait ses armes. Fils de profs, élevé en Picardie, il s’est révélé lors du Grenelle de l’environnem­ent en 2007 et s’est fait élire deux ans plus tard eurodéputé sur les listes portées par son mentor, Daniel Cohn-Bendit.

RUPTURE POLITIQUE

Piolle, lui, ne vient pas d’une ONG mais du privé. Né à Pau, d’un père géographe et d’une maire sociologue, il a seulement 24 ans lorsqu’il se présente pour la première fois aux législativ­es, en 1997, sous l’étiquette « divers gauche » (1,35 %), dans l’Isère. C’est en lisant en 2001 « The Carbon War » de Jeremy Leggett, un négociateu­r de Greenpeace dans le protocole de Kyoto, qu’il prend conscience de sa fibre écolo. Ingénieur de formation, fondateur d’une boîte de conseil en risques financiers, il a travaillé près de vingt ans comme cadre chez Hewlett Packard et s’en est fait virer pour avoir refusé de mettre en oeuvre un plan de délocalisa­tion.

Longtemps, « Yannick » est allé soutenir « Eric » dans son fief grenoblois. Il y était aussi quand son camarade retentait sa chance aux législativ­es en 2012 (7,7 %). Là encore juste avant qu’il gagne la mairie, en 2014, avec les amis de Mélenchon et des collectifs citoyens. La rupture politique entre eux intervient lors de la dernière présidenti­elle. Un jour, Jadot débarque au pied des Alpes, dans la peau du vainqueur de la primaire écolo. « Bienvenue chez toi », lance

t-il à Piolle en lui claquant la bise. Mais le costume de candidat à l’Elysée est trop grand pour lui : dix jours plus tard, il doit se ranger derrière le socialiste Benoît Hamon. Le camarade Piolle, qui rêvait d’une candidatur­e de Nicolas Hulot, appelle finalement à voter Mélenchon. Les chemins s’écartent, Yannick Jadot se dit « attristé ».

Les rôles s’inversent un an plus tard. Jadot s’est imposé à la tête d’une liste entièremen­t écolo pour les européenne­s et refuse la moindre discussion avec les partis de gauche. Piolle, lui, aurait préféré une alliance jusqu’aux « insoumis », avec lesquels il dirige sa mairie. A la fin, les écolos montent sur la troisième marche avec 3 millions de voix. Jadot lévite, extatique… mais Piolle le ramène sur terre : « On est dix points derrière le duel Macron-Le Pen. On s’est retrouvés éparpillés façon puzzle alors qu’on aurait dû être en tête. »

Pendant la campagne des municipale­s, Jadot est devenu persona non grata à Grenoble, pourtant la seule ville de plus de 100 000 habitants déjà aux mains d’EELV. « Pourquoi viendrait-il ? C’est un parlementa­ire européen, on en a 13 », taclait Piolle dans un café grenoblois avant le premier tour. Manière de signifier qu’il n’y a pas de leader naturel dans son camp.

Prié de rester devant sa télé

Ces derniers mois, les deux parrains ont pris la pose avec les mêmes candidats aux municipale­s. Un véritable marquage à la culotte entre ces deux amateurs de foot. A Paris, quand Jadot appelait les Verts à toper avec le « marcheur » dissident Cédric Villani pour faire trébucher Anne Hidalgo, Eric Piolle se fendait d’une vidéo de soutien à la maire socialiste… Avant le premier tour, le maire de Grenoble a même réuni plusieurs figures pour un match de foot. Sur la photo, les « insoumis » Clémentine Autain et François Ruffin, le leader de Generation·s Guillaume Balas, mais point de Yannick Jadot, prié de rester derrière sa télé.

Depuis, les stratégies s’affinent. Eric Piolle va monter « un réseau de villes » avec Anne Hidalgo et les nouveaux maires écolos qu’il coache. « On a beaucoup travaillé l’axe Grenoble-Paris pendant le dernier mandat. Et là, avec toutes les autres villes écolos, on peut s’appuyer et s’inspirer les uns des autres. » Il aimerait déployer son « arc humaniste » aux régionales. « Ayons au moins quatre régions où on sera tous derrière un socialiste, un écologiste, un “insoumis” et quelqu’un de la société civile ou de ces mouvements citoyens qui ont émergé lors de ces élections. »

Après avoir snobé les socialiste­s aux européenne­s, Yannick Jadot se montre à présent plus ouvert. Lors du confinemen­t, il a lu « les Gauches françaises », de l’historien Jacques Julliard. Et a même signé la tribune unitaire publiée par le socialiste Christian Paul et son ami Guillaume Duval. Mais s’il veut rassembler de « Borloo à Ruffin », hors de question de copiner avec les « insoumis », lui qui accuse Jean-Luc Mélenchon, de « brutaliser le débat ». « Yannick a une peur panique des gauchistes », dit l’un de ses proches. L’intéressé reconnaît qu’il en a jusque-là des procès de cette « gauche qui ne veut pas gouverner » : « On dit : “Jadot il est à droite, il est libéral.” Je veux bien qu’on rigole, mais j’ai trente ans de combat derrière moi. Faire de la politique, ce n’est pas uniquement tenir son catalogue des manifs République-Nation. »

« Yannick adapte sa ligne », observe « Eric ». Mais l’ambition du Grenoblois « n’inquiète pas » « Yannick », qui pense avoir une bonne longueur d’avance. Chez les écolos, on répète qu’entre les deux il y a moins des différence­s idéologiqu­es qu’une opposition de style. « Piolle est un rassembleu­r, Jadot, un franc-tireur », commente Stéphane Pocrain. « Eric élargit ses cercles, Yannick est plus isolé », complète Noël Mamère. Reste à trouver un mode de désignatio­n. Pour l’instant, Piolle s’en moque : « Primaires internes, pas de primaires… tout est possible. Ce n’est pas le sujet qui m’anime. » Yannick Jadot, lui, ne veut pas de primaires : « Le rassemblem­ent doit être tel pour gagner la présidenti­elle qu’on ne peut pas attendre que les 7000 adhérents d’EELV désignent seuls le candidat. Je sais ce qu’on dira de nous : “Ils veulent rassembler les Français et mettent en scène leurs divisions”. » Le député européen a surtout bonne mémoire : ex-porte-parole d’Eva Joly, victorieus­e face au favori Hulot, il sait qu’EELV n’aime rien tant que déjouer les pronostics.

“éric piolle est un rassembleu­r, yannick Jadot un franctireu­r.” stéphane pocrain, conseiller d’eelV

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 ??  ?? Le 13 mai 2019 au tribunal de Paris, pour l’ouverture du procès de Patrick Balkany. L’accusé changera d’avocat au moment de son appel.
Le 13 mai 2019 au tribunal de Paris, pour l’ouverture du procès de Patrick Balkany. L’accusé changera d’avocat au moment de son appel.
 ??  ?? « Espionné » par le PNF, Eric Dupond-Moretti a déposé une plainte, qu’il vient de retirer.
« Espionné » par le PNF, Eric Dupond-Moretti a déposé une plainte, qu’il vient de retirer.
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 ??  ?? Yannick Jadot et Eric Piolle, à Grenoble, en février 2017, quelques jours avant que Jadot se range derrière Benoît Hamon pour la présidenti­elle.
Yannick Jadot et Eric Piolle, à Grenoble, en février 2017, quelques jours avant que Jadot se range derrière Benoît Hamon pour la présidenti­elle.

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