L'Obs

GÉRALD DARMANIN

LE CH’TI CONQUÉRANT

- Par MARIE GUICHOUX

Le coup de gri e est parti, vif et acéré. « Je préfère le bon sens du boucher-charcutier au snobisme des intellectu­els parisiens. Vous intellectu­alisez tout ! “Ensauvagem­ent”, c’est dans le “Littré” », envoie l’animal jusque-là très maîtrisé. « L’Obs », forcément… Gérald Darmanin se défausse en jouant le refrain de l’élite contre les « vraies gens ». Issu d’un milieu modeste, il creuse sans relâche le sillon de la vie « réelle » tout en étant passé profession­nel de la politique depuis vingt ans. Il en a fait sa marque de fabrique, estampillé­e droite populaire, comme on le verra plus tard. Mais d’abord, prenons-le au mot. Le terme d’« ensauvagem­ent » ne date pas d’hier. Dans son introducti­on, le « Littré », célèbre dictionnai­re littéraire, avertit que la « langue française a beaucoup évolué » d’un siècle à l’autre et que, par conséquent, ses définition­s portent « l’empreinte d’une époque ». Le plus jeune ministre de l’Intérieur de la Ve République, 38 ans, n’ignore rien de l’OPA faite par Marine Le Pen sur ce mot.

C’est un jeune essayiste identitair­e masqué derrière un pseudonyme, Laurent Obertone, qui l’a remis au goût du jour. La présidente du RN n’a

eu qu’à le piocher dans le livre de ce dernier, intitulé « la France Orange mécanique ». Insécurité, terreur, sauvages basanés… C’est « Guernica » en Gaule à toutes les pages. Un gros succès dans la fachosphèr­e. L’auteur a lui-même emprunté le mot à Xavier Raufer, criminolog­ue passé dans sa jeunesse par le mouvement d’extrême droite Occident. Aussi quand, fin juillet, Gérald Darmanin décrète qu’« il faut stopper l’ensauvagem­ent d’une partie de la société française » pour lutter contre l’insécurité, sa déclaratio­n ne passe pas inaperçue. La saillie n’est pas du goût de l’Elysée et de Matignon. La polémique, elle, enfle, tourne en boucle, déborde sur la rentrée politique.

FORTE PRESSION

La violence s’ajoute à la violence, assure la police. Un constat que vient illustrer début octobre l’attaque du commissari­at de Champigny (Val-de-Marne) par une quarantain­e de personnes. L’été aussi a été meurtrier. A Bayonne, un chau eur de bus a été massacré par deux voyageurs à qui il demandait de mettre un masque. Dans tout le pays, les mystérieus­es mutilation­s de chevaux ont nourri de folles rumeurs. A Lyon, c’est un chau ard qui a pris la fuite après avoir percuté et traîné le corps d’une aide-soignante de 23 ans… L’ordinaire de Beauvau doublé d’une situation sanitaire tendue. Alors pour le premier flic de France, il était temps de taper du poing sur la table. Et il connaît ses classiques : « les sauvageons » de Chevènemen­t, « la racaille » et « le Kärcher » de Sarkozy…

Il a cogné fort. Très fort. Trop aux yeux du nouveau ministre de la Justice, Eric Dupond-Moretti, qui s’est dit ému de voir « les bas instincts » qui « nourrissen­t le sentiment d’insécurité » touillés de la sorte. Gérald Darmanin, lui, ne croit pas aux sentiments mais soutient que « la France est malade de l’insécurité ». Dans l’écurie présidenti­elle, à dix-huit mois de l’échéance de 2022, les chevaux se montrent nerveux. Jean Castex recadre le locataire de Beauvau: « Le sujet, c’est de se mobiliser sur les violences et l’insécurité. » Pas d’être le ministre du verbe. Les urgences du moment, économique­s et sanitaires, sont déjà su samment anxiogènes pour ne pas en rajouter. Des actes, des résultats, c’est aussi ce qu’Emmanuel Macron, irrité, attend de Darmanin. Après avoir tergiversé, le président est décidé

SA PRÉSENCE AU GOUVERNEME­NT EST “UNE INSULTE À UNE PARTIE DE LA POPULATION”.

à lancer le projet de loi contre le séparatism­e. Le ministre de l’Intérieur a du pain sur la planche.

Ses amis sont, d’ordinaire, unanimes sur son « flair politique hors pair ». Mais certains d’entre eux s’inquiètent, ils ne trouvent pas « Gérald » au mieux de sa forme. Il aurait pu annoncer un tour de vis sécuritair­e sans pour autant déclencher une tempête. C’est un homme habile, alors pourquoi ? « Il reproche à Macron de ne pas avoir pris à bras-le-corps le sujet central de la sécurité dès le début du mandat, raconte un communican­t proche des Républicai­ns. Le président a commis la même erreur de départ que Sarkozy en son temps : remercier des proches en les nommant à l’Intérieur – Hortefeux pour l’un, Collomb pour l’autre. Alors qu’il faut quelqu’un qui fait le job. A l’approche de la présidenti­elle, ils réalisent leur erreur. Sarkozy prend Guéant, Macron nomme Darmanin. » Dix-huit mois, c’est court pour a cher un bilan convaincan­t. La pression est forte.

A cette explicatio­n s’en ajoute une autre. Comment Gérald Darmanin peut-il faire savoir qu’il s’est mis au travail dès le premier jour, qu’il tient ferme les manettes de ce ministère régalien, quand des féministes en colère réclament à grands cris sa démission ? Il faut couvrir le bruit parasite avec une déclaratio­n choc pour reprendre la main. C’est une des lois de la communicat­ion de crise. Dès sa nomination début juillet, des activistes ont en e et organisé un happening sur la place de l’Hôtel-de-Ville de Paris. Sur leurs pancartes, elles ont écrit en lettres majuscules: « VIOLEUR À L’INTÉRIEUR ». Des collages sont apparus sur les murs de Paris. Elles sont lancées à ses trousses. La promotion d’un homme ayant fait l’objet en 2018 de deux plaintes – l’une pour « viol », « harcèlemen­t sexuel » et « abus de confiance », l’autre pour « abus de faiblesse » – est pour elles un a ront fait à toutes les femmes. Entendu à l’époque, Gérald Darmanin a reconnu des relations sexuelles consenties mais a assuré « n’avoir jamais abusé d’aucune femme ».

La plainte pour abus de faiblesse a été classée sans suite. Mais en juin dernier, la cour d’appel de Paris ordonne une nouvelle enquête sur la plainte pour viol (qui jusque-là avait fait l’objet de deux classement­s sans suite et d’un non-lieu). Pour l’actrice Adèle Haenel, sa présence au gouverneme­nt « est une insulte

ADÈLE HAENEL

à une partie de la population qui s’est soulevée dans le sens de l’humanisme ». Sur Instagram, la chanteuse Lio lui emboîte le pas. « Qu’on le laisse faire de la politique au-dessus de la ceinture », cingle son avocat Pierre-Olivier Sur.

LE POISON DU DOUTE

Son premier mois de travail, il le consacre à faire la tournée des commissari­ats et centres de supervisio­n urbaine pour s’informer et remobilise­r des troupes fatiguées et ulcérées par son prédécesse­ur Christophe Castaner. Méthodique et gros bosseur, il fait un déplacemen­t par jour, au terme duquel les quelques micros tendus n’ont droit qu’à des réponses sur l’objet de sa visite. Pour celles qui font campagne contre lui, il appartient au cercle « des puissants qui s’en sortent toujours ». A l’Intérieur, n’est-il pas le patron des enquêteurs de France? La lettre de déport signée de la main du ministre n’est pas pour les convaincre.

Ce feuilleton instille le poison du doute. Même avec la confiance du président, avec le soutien du Premier ministre qui a condamné « des dérives inadmissib­les » devant ces entorses à la présomptio­n d’innocence, c’est un sparadrap collé à ses chaussures. Quand on le rencontre mi-septembre à Beauvau, il sait qu’on y reviendra. Il se borne à répondre: « J’ai été brûlé au troisième degré quand ces choses sont sorties au début 2018, j’ai été déniaisé politiquem­ent, après ça fait moins mal. »

Une alliance fine brille à sa main gauche. Il s’est marié, fin août, avec sa compagne, Rose-Marie, directrice conseil chez Havas Paris et, précisait « la Voix du Nord », Ch’ti comme lui. A l’hôtel de ville de Tourcoing, cela va de soi. « Sa » mairie qui l’a vu réélu en mars dernier, qu’il a dû confier à regret à l’une de ses anciennes adjointes. La réception privée, elle, a eu lieu dans la propriété de sa belle-famille à Boulogne-sur-Mer. Y étaient invités les amis Xavier Bertrand, Edouard Philippe, Sébastien Lecornu et les maires de communes voisines de Tourcoing. Bien sûr, il y avait aussi Annie, sa mère comblée en ce jour. Annie qu’il aime tant, à qui il téléphone souvent. Annie dont il parle tout le temps. « Elle était serveuse dans la brasserie de celui qui allait devenir mon père, le Bonus, à Valencienn­es. Il sort avec la serveuse. Et j’te la marie parce qu’elle est enceinte ! » nous racontet-il. Après quelques années entre Perpignan et Barcelone où son père est cuisinier à domicile, le couple se sépare. Son père repart vers le Nord. Sa mère à Paris, où elle est concierge dans le 16e arrondisse­ment, puis à la Banque de France. Elle fait aussi du ménage pour assurer un avenir à son fils. « L’énergie que je peux avoir, elle vient de là. J’ai envie d’arriver dans la vie », dit-il sans fard. Ce qu’il met en

lumière, c’est le mépris de classe qu’il a vu dans les regards posés sur elle.

« Je n’ai pas tout de suite su qu’il était d’un milieu modeste, il ne manquait de rien. Après, dans les AG, il l’a utilisé face aux attaques des gens de gauche », raconte un de ses anciens amis à Sciences-Po Lille. Darmanin est alors « le leader charismati­que » d’une associatio­n de droite d’une dizaine d’étudiants. Il porte un costume marine, est adhérent du RPR depuis ses 16 ans. « On sentait qu’il était concentré sur un objectif sans qu’il le dévoile », se souvient cet ancien condiscipl­e. Dans le bureau régalien qu’il occupe place Beauvau, entre moulures et toiles contempora­ines, le ministre n’a rien exposé de personnel. Pas même une photo de son grand-père maternel, Moussa, figure centrale dans sa constructi­on politique ? « Peut-être là, dans le bordel… » répond-il en désignant son bureau encombré. Mort avant sa naissance, il n’a pas connu l’homme recruté à Alger, devenu adjudant-chef dans l’armée française, « vingt-huit ans de service et cinq campagnes », précise le « Journal o ciel ». Jamais élevé au rang supérieur parce qu’il ne maîtrisait pas le français. Baptisé Gérald Moussa, Darmanin a grandi avec le portrait du général de Gaulle accroché dans le salon et, dans une chemise cartonnée, « les reliques familiales » : les hommages à ce résistant décoré de la médaille militaire, les voeux, les menus lors de réceptions à la préfecture… La République est le socle de sa culture politique. A ses yeux, celui qui aurait pu le mieux l’incarner est Philippe Séguin, mais « le grand drame des années 1980-1990, c’est qu’il n’ait pas été aux responsabi­lités ».

AUDIARD ET LES PHILOSOPHE­S

Elu pendant six ans à Tourcoing, il connaît les tensions communauta­ires, les quartiers ghettoïsés au fil des décennies, les salafistes ou Frères musulmans qui s’infiltrent dans des associatio­ns pour y livrer leur enseigneme­nt aux plus jeunes soustraits à l’école publique. Qu’il est ardu d’obtenir une fermeture par voie préfectora­le ! Il a fallu constater un problème sanitaire dans les douches d’une associatio­n tourquenno­ise, prétendume­nt sportive, pour y parvenir. Ce sont ces « chevaux de Troie » qu’il faut débusquer, dit-il. Et pour cela, il faut donner aux autorités des outils légaux opérants. C’est l’objet, entre autres, du projet de loi sur le séparatism­e que Marlène Schiappa et lui présentero­nt bientôt en conseil des ministres.

Le texte est ambitieux. Il vise à modifier des articles de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat, datant de 1905. A convaincre les associatio­ns à but religieux, jusque-là déclarées sous le statut de la loi de 1901, à s’enregistre­r comme entités cultuelles. Toucher à ce monument législatif est aussi délicat que manier de la TNT. « Ministre des Cultes, c’est une expérience que j’ai toujours voulu vivre », dit-il. Le voilà exaucé. Catholique par son baptême, proche à ses débuts du député du Nord Christian Vanneste, intégriste s’étant distingué par des propos homophobes, Darmanin ne

“NICOLAS SARKOZY RESSEMBLE À MON PÈRE, GÉRARD, UN MÉTÈQUE, COLÉRIQUE, TRÈS AFFECTIF.”

pratique plus, précise-t-il. Sa vision a été marquée par la culture « très assimilati­onniste » héritée de son grand-père maternel, mais il prône l’enseigneme­nt de l’arabe à l’école. Trouve qu’il faut s’en tenir à l’essentiel du sujet plutôt que d’interdire aux mères voilées d’accompagne­r les sorties scolaires.

Emmanuel Macron n’a pas retenu l’idée, que son ministre défend depuis 2015, d’un « nouveau Concordat » avec l’islam, comme Bonaparte l’avait fait en 1801, ouvrant la voie à la création du consistoir­e juif. Désormais, le projet de loi sur le séparatism­e est comme une pièce lancée en l’air dont on ne sait pas comment elle retombera. Surtout si les polémiques et autres arrière-pensées politiques s’en mêlent. Ce texte lui tient à coeur, comme il lui importait quand il était ministre des Comptes publics de réussir la mise en place du prélèvemen­t à la source. Parviendra-t-il à le mettre en oeuvre avant la présidenti­elle ? Sa réponse est plus que prudente : « La transcenda­nce républicai­ne est plus forte que la matérialit­é de l’action. »

Gérald Darmanin parle deux langues, l’une familière et abrupte, l’autre plus cultivée. Selon son auditoire, il met en avant des expression­s populaires, des répliques d’Audiard, des philosophe­s, des grands hommes. « Il a une grille de références très large, une grande culture politique et historique, souligne Gilles Boyer, député européen et proche d’Edouard Philippe. J’ai beaucoup d’estime pour lui. » Dans l’ancienne maison de maître datant des riches années du textile que le Nordiste a acquise récemment à Tourcoing, une vaste bibliothèq­ue accueille les livres qu’il achète à la pelle et ceux que son père, dans sa deuxième vie de bouquinist­e vagabond, entassait. Auparavant, il louait un appartemen­t au-dessus d’une pizzeria qui a vu passer tout le gratin de droite, de Baroin à Sarkozy en passant par Edouard Philippe.

Il vibre pour la geste politique. Le reste, à ses yeux, appartient « au théâtre politique ». Il se plie au rôle du moment. Autrefois, il a été roquet au service de l’UMP

GÉRALD DARMANIN

à l’Assemblée nationale, donnant de la voix contre le mariage pour tous. Ce n’est pas un théoricien. Ses positions évoluent au gré de son pragmatism­e. « C’est

le plus politicard des politicard­s », estime Christian Jacob, le patron des Républicai­ns. Qui a trahi trahira, entend-on dans son ancienne famille politique qui lui garde rancoeur de son ralliement à Macron. Dans « Chroniques de l’ancien monde. Quand la droite s’est perdue », publié en 2017, Gérald Darmanin écrit : « Il faut trouver et épouser le centre de gravité politique du moment, être dans le mood idéologiqu­e, porter une idée, l’incarner, se confondre avec elle. »

PAS DE RELATION EXCLUSIVE

C’est en rencontran­t Nicolas Sarkozy qu’il est entré dans la quatrième dimension. « En 2012, nous étions quatre députés de l’opposition à vouloir faire bouger les choses, notre quatuor s’appelait les “cadets-Bourbon” et avait une petite notoriété. Darmanin avait de bons réseaux dans les médias », raconte le député LR Julien Aubert. Vient le moment où l’ancien chef de l’Etat les invite à le rencontrer dans ses bureaux du boulevard Malesherbe­s. Dans les jours suivants, un écho sort dans la presse. « On y lit que Darmanin, le président des cadets-Bourbon a impression­né Sarkozy, poursuit Aubert. Gérald m’a aussitôt téléphoné pour me dire qu’il n’était pas à l’origine de cet écho, mais il s’était bien bombardé président ! » A chaque étape de son parcours ascensionn­el, tisser des réseaux a été une préoccupat­ion de l’élu de Tourcoing. Dans le Nord, à l’UMP, dans le sillage de Xavier Bertrand. Dans le milieu du sport quand il était au cabinet de David Douillet. Conseiller sachant chasser, il a accompagné le ministre judoka dans les chasses en Sologne que ce dernier prise. Sous les « Barbour », on y croise le gratin des puissants. C’est ainsi qu’on passe du petit gibier au gros.

Entre Sarkozy et lui, c’est une relation père-fils qui dure. L’« ex » lui prodigue ses conseils : « il faut tout prendre », le nouveau monde quand il se présente, les ministères qui comptent si on veut s’attaquer au sommet. « Nicolas Sarkozy ressemble à mon père, Gérard, un métèque, colérique, très a ectif. Si j’avais mal quelque part, il en pleurait », raconte Gérald Darmanin. Surnommé « Darmalin », il est devenu dans les portraits parus à son arrivée à Beauvau le « mini Sarko » ou « Sarko 2 ». Un raccourci parlant mais facile. A y regarder de plus près, on observe qu’il ne se laisse pas enfermer dans une relation exclusive. Il sollicite l’avis de tous les anciens, comme Alain Juppé, Dominique de Villepin. Informe Macron quand il échange avec Sarkozy. Et vice versa. Aujourd’hui, s’il a rme qu’il soutiendra le chef de l’Etat en 2022, il met aussi en avant son amitié pour Xavier Bertrand, candidat déclaré à la présidenti­elle, et Edouard Philippe qui, pour l’heure, ne ferme aucune porte. Ce qui lui permet de se trouver en situation pour se retrouver à Matignon, quel que soit celui des trois qui serait alors à l’Elysée. Parmi les figures historique­s qui l’inspirent, Bonaparte. Celui, précise-t-il, qui part à l’assaut du pont d’Arcole.

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 ??  ?? Manifestat­ion le 10 juillet, à Paris, contre la nomination de Gérald Darmanin place Beauvau.
Manifestat­ion le 10 juillet, à Paris, contre la nomination de Gérald Darmanin place Beauvau.
 ??  ?? A la mairie de Tourcoing, avec des sympathisa­nts, lors de sa victoire dès le premier tour, le 25 mars.
A la mairie de Tourcoing, avec des sympathisa­nts, lors de sa victoire dès le premier tour, le 25 mars.
 ??  ?? Xavier Bertrand, le complice avec qui il partage un héritage gaulliste.
Nicolas Sarkozy, le père de substituti­on.
Xavier Bertrand, le complice avec qui il partage un héritage gaulliste. Nicolas Sarkozy, le père de substituti­on.
 ??  ?? Conférence de presse devant le commissari­at de Cergy-Pontoise, après l’attaque de deux policiers, le 8 octobre.
Conférence de presse devant le commissari­at de Cergy-Pontoise, après l’attaque de deux policiers, le 8 octobre.
 ??  ?? Jean Castex, un Républicai­n comme lui, qu’il retrouve à Matignon.
Emmanuel Macron, un soutien de poids face aux accusation­s.
Jean Castex, un Républicai­n comme lui, qu’il retrouve à Matignon. Emmanuel Macron, un soutien de poids face aux accusation­s.
 ??  ?? Edouard Philippe, l’ami envers qui il se dit loyal.
Edouard Philippe, l’ami envers qui il se dit loyal.

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