DES MILLIARDS POUR LA RECHERCHE
L’examen du projet de loi dit LPR (auparavant LPPR), loi de programmation de la recherche, est terminé à l’Assemblée nationale.
Cela ne clôt pas le débat. La communication de la ministre est parfaitement « huilée » en répétant qu’il s’agit d’une loi que toute la communauté universitaire attend et, par voie de conséquence, que ses opposants éventuels ne l’auraient pas comprise ou le seraient par principe. Pourtant, la réalité est bien autre. L’e ort de financement est insu sant. Toutes les études des dernières années montrent que les 5 milliards pour la recherche publique prévus jusqu’en 2030 ne su ront pas, ne serait-ce que pour tenir les engagements pris à Lisbonne en 2000… pour 2010. Nous demandons un e ort immédiat (avant la fin du quinquennat) de plusieurs milliards par an, des financements pérennes plutôt que « des appels à projets » qui se multiplient et fatiguent tout le monde. Les enseignantschercheurs et chercheurs sont mal payés. Cela n’est pas contesté, même dans ce projet de loi. Cependant la « réponse » tient en une petite augmentation en début de carrière et une « attractivité » renforcée par un recrutement dérogatoire d’un professeur junior. Pour le reste des personnels, des primes, s’ils les méritent. Nous demandons des augmentations de salaire, pas des primes !