Franchise verte
L’Officiel de la Franchise vous propose cette rubrique dans laquelle vous trouverez des études sur le développement durable et l’économie verte, les salons, diverses initiatives, les franchises inscrites dans une démarche équitable et environnementale, et
Qui sera élue
Entrepreneure Responsable 2014 ?
EuropeanPWN organise la 4e édition du prix de l’Entrepreneure Responsable en partenariat avec Aviva et Helena Rubinstein. Après Samantha Pastour, Cécile Galoselva et Valérie Delesalle, qui remportera le prix Entrepreneure Responsable ? Les candidatures sont à déposer avant le 16 novembre à minuit. Les projets originaux et innovants venant de toute la France seront les bienvenus. Les dossiers sont jugés en fonction de trois critères principaux : la démarche et l’impact sociétal, social ou environnemental du projet ou de l’entreprise que ce soit dans son objet ou sa stratégie, la viabilité financière et le besoin en accompagnement et en réseau de la candidate (il détermine la composition du Comité d’accompagnement que lui fournit le réseau pendant 12 mois). Les six meilleurs dossiers seront évalués par un jury de femmes. Pour plus d’informations et télécharger votre dossier, rendez-vous sur http://www.europeanpwn-paris.net.
Itinéraire d’un entrepreneur engagé
Fondé en 1993, le groupe Léa Nature propose depuis ses débuts une alternative naturelle dans les domaines de l’alimentation, la beauté, l’hygiène et la santé. Son fondateur, Charles Kloboukoff, a misé sur ce que sera le monde de demain, une autre économie basée sur le respect de la planète, l’équité et le partage. Ce pionnier du bio a ainsi réconcilié ses aspirations humanistes et les prouesses de l’entreprise qui doit contribuer pleinement à l’émergence d’un nouveau monde et au développement de meilleures pratiques. Au fil de ce récit, Charles Kloboukoff nous ramène à l’essentiel : agir en cohérence avec ses actions, créer de l’utile et de la richesse humaine, donner du sens à la relation à l’autre et faire avancer la cause publique. Il nous livre ainsi avec sincérité et humilité sa vision de ce qu’est une entreprise humaine pour que vous puissiez, à votre tour, y puiser des sources d’inspiration. Itinéraire d’un entrepreneur engagé de Charles Kloboukoff chez Leduc.s Éditions (collection Zen Business). 178 pages, 20 euros.
Investissement :
Sequoia lève 900 000 euros pour son développement
Pour accélérer leur développement, les pressings verts Sequoia ont sorti le grand jeu. “Collidoue Investissement”, société qui exploite en propre cette marque et la développe par franchises, vient de procéder à une levée de fonds de 900 000 euros via la société de capital-développement Nef Capital Éthique Management, filiale de la société coopérative de finances solidaires Nef. Cette société “s’est imposée comme le partenaire financier responsable idéal puisqu’elle prend en compte les valeurs humaines et environnementales dans ses investissements”, explique Nicolas de Bronac, président de l’enseigne de pressings sans perchloréthylène. Cette levée de fonds devrait permettre de recruter une dizaine de nouveaux collaborateurs et de chercher des partenaires franchisés, notamment pour une implantation dans l’Ouest de la France. Fondée en 2008, l’enseigne utilise la technologie de nettoyage à sec brevetée GreenEarth, sans produits chlorés et à base de siloxane. La société emploie 29 personnes, dont 15 dans les 5 pressings en propre. L’enseigne devrait totaliser plus de 40 pressings d’ici la fin de l’année.
Ça va chauffer !
Au propre comme au figuré, le verbe “chauffer” prend tout son sens dans le contexte actuel. Dans moins de 90 ans, la température moyenne sur le globe devrait grimper de 0,3 à 4,8° C. C’est grave docteur ? Plus ou moins selon que vous êtes situé près des océans qui vont “grimper” de 26 à 82 cm dans le même temps. Un avantage tout de même : si vous avez des difficultés à situer antarctique et arctique, le problème sera résolu puisqu’avec les glaces qui fondent à vitesse accélérée, ces régions, au Sud et au Nord respectivement, feront les unes des journaux. Le thermomètre est peut-être mal réglé me direz-vous ? Certes, mais autant un état fébrile nous amène à nous ménager, par “autodiscipline”, autant 2 à 3 degrés au-dessus de 37° C nous conduisent rapidement chez le médecin ou à prendre des solutions radicales (arrêts des sorties, repos, bouillon de légumes…) le temps que l’organisme puisse récupérer, se “retaper”. Du bon sens ! Le 5e rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) a été communiqué à Stockholm fin septembre 2013. Du nouveau ? Pas vraiment, si ce n’est la confirmation des précédents rapports qui pointaient déjà la mise en danger de la biodiversité, l’accès à l’eau, aux énergies, aux ressources naturelles… Les causes ? Homo Sapiens ou plutôt Homo “Ego-economicus”. Par la faute de l’homme donc avec 95 % de certitude. Et cet air plus chaud est l’occasion d’une nouvelle ère : l’anthropocène. Nous vivons en direct la naissance d’un nouvel âge géologique, “l’époque de l’homme”, devenu force géologique majeure conduisant notamment à un réchauffement climatique : ça va chauffer ! Le GIEC donc, c’est le thermomètre du globe qui établit le diagnostic. Le souci c’est qu’il n’y a pas de médecin pour prescrire l’ordonnance. Il n’y a pas d’autorité légitime ou supérieure pour “prendre soin”. À plus petite échelle, cette autorité existe : une mauvaise note à l’école, ça va “chauffer” à la maison ; un retard en réunion, ça va “chauffer”… Quid à l’échelle de la “planète terre” ? Un thermomètre seul, ça ne sert à rien… à nous d’inventer le docteur qui va avec. L’atmosphère n’appartient à personne et pourtant il faudra bien lui trouver une autorité supérieure. Cette autorité suprême, bien visible, manque cruellement. Il faudra passer de la main invisible chère à Adam Smith, à une main bien visible pour cadrer l’impact de nos activités. C’est l’enjeu du prochain sommet sur le climat qui aura lieu à Paris en 2015. Pourquoi ne pas créer un fonds commun de l’humanité, qui gère ces biens que sont biodiversité, climat, énergie et qui transcendent les autorités nationales ? Sans attendre cet avènement, des milliers de foyers, d’associations, d’entreprises oeuvrent déjà à économiser les énergies, réduire leur empreinte environnementale en consommant local, bio, recyclant… De l’auto-médication me direz-vous ? Eh bien oui ! Un journal des bonnes nouvelles mériterait même de voir le jour sur ces différents sujets afin de montrer que “Yes we can” ! Ça va chauffer ? À vous de voir ce que vous pouvez faire…