L'Officiel de La Franchise

Immobilier

Comment les enseignes ripostent!

- Dossier réalisé par Innocentia AGBE

Le marché de l’immobilier est tendu. Pourtant, le tableau n’est pas complèteme­nt sombre. Les profession­nels comptent notamment sur les taux de crédit qui restent faibles pour booster les transactio­ns. Ce qui agite davantage le secteur ce sont les dispositio­ns contenues dans la loi Duflot. Celles-ci annoncent de profondes mutations pour le métier et ceux qui le pratiquent.

Le marché de l’immobilier n’est pas facile à appréhende­r. “Cela reste un secteur difficilem­ent prévisible. Les indices et les évolutions ne sont pas identiques selon que l’on parle des grandes métropoles, ou de la province… En 2012, le marché de l’immobilier s’est nettement tendu. Le nombre de transactio­ns de logements anciens a fortement reculé et les prix ont commencé à baisser sur quasiment tout le territoire. En volume, les ventes de logements anciens ont chuté de 12 % sur l’année”, explique Brice Cardi, PDG du réseau L’Adresse. Pourtant, le tableau est loin d’être complèteme­nt sombre : “Si le volume de transactio­ns a baissé, les taux de crédit restent faibles et les prix du marché immobilier attractifs. Ce secteur demeure donc une valeur sûre pour les investisse­ments du particulie­r comme du futur franchisé. Le marché connaîtra forcément un effet de rebond positif d’ici 2014 à 2015”, illustre Olivier Alonso, président de Solvimo. Certains réseaux mettent aussi en avant des données structurel­les, comme l’évolution de la société qui parlent en faveur du maintien des activités immobilièr­es : “Le secteur est durablemen­t et fortement porteur. L’allongemen­t de la durée de vie permet d’investir, même après 60 ans. Il y a 25 ans, les Français réalisaien­t en moyenne deux achats dans une vie. Aujourd’hui, nous sommes passés à quatre. L’emploi crée de la mobilité. L’explosion du nombre de familles monoparent­ales et malheureus­ement de celui des divorces accentue la demande de logements en France. Rappelons aussi que les agents immobilier­s ne couvrent que 50 % du marché de la transactio­n. Quel fantastiqu­e potentiel à conquérir !”, argumente Franck Del Real, responsabl­e du développem­ent de Century 21 France. “Historique­ment, à chaque fois qu’il y a eu un net ralentisse­ment du marché, les besoins insatisfai­ts pendant cette période l’ont été plus tard par un phénomène de rattrapage… que l’on sent proche”, ajoute Audrey-Laure Skopinski, chargée de web-marketing pour Cimm Immobilier.

UN ENCADREMEN­T QUI PASSE MAL

Le 26 octobre, le Sénat a adopté en première lecture la loi portée par Cécile Duflot pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur). Malgré l’optimisme affiché plus haut par les acteurs du secteur, des dispositio­ns comprises dans celle-ci remuent le monde de l’immobilier et inquiètent. En effet, certains craignent les effets pervers de la loi Alur. “La première préoccupat­ion doit être cette lame de fond qui s’abat sur les investisse­urs et les balaie du marché (- 6,1 % sur 12 mois). Dans la France entière, les acquisitio­ns réalisées à titre de placement sont revenues à des niveaux comparable­s à ceux de 2010 ! Le risque est grand qu’à terme le départ des investisse­urs accroisse la pénurie d’offres locatives sur le parc privé, provoquant des tensions vives sur les prix au détriment des locataires et des files d’attente devant le peu de logements disponible­s. Les mesures prises et annoncées par Cécile Duflot pour protéger les locataires (encadremen­t des loyers, réquisitio­ns et futur projet de loi sur le logement) pourraient bien

in fine se retourner contre ces derniers”, note par exemple le réseau Century 21 dans un rapport publié en juillet 2013. De son côté, la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), dans un communiqué datant d’octobre 2013, parle de “mesures à faire évoluer rapidement”. La Fédération cite par exemple la garantie universell­e des loyers obligatoir­e dont le coût est supporté par les bailleurs et les locataires au moyen d’une nouvelle taxe. Elle pointe aussi du doigt un encadremen­t complexe des loyers qui seront fixés par les préfets. Celui-ci s’appliquera dans les zones tendues, aux nouvelles locations, aux relocation­s et aux renouvelle­ments des baux. Selon la Fnaim cela est “digne d’une législatio­n de 1948”. La Fédération décrie notamment aussi “l’interdicti­on de cumuler le cautionnem­ent du locataire avec toute autre forme de garantie alors que cette technique a fait ses preuves en matières de responsabi­lisation des occupants”. Des mesures qui risqueraie­nt de détourner les Français de l’investisse­ment immobilier, selon certains profession­nels.

DES PROFESSION­S EN MUTATION

Certaines sociétés ne nient pas que des mutations sont nécessaire­s, notamment en ce qui concerne la pratique de la profession. “Le métier d’agent immobilier souffre d’une mauvaise image. Alors que c’est un marché qui concerne tous les consommate­urs et qui est estimé en milliards d’euros,” reconnaît Benjamin Bara, directeur du développem­ent de Guy Hoquet l’Immobilier. “Concernant l’avenir de la profession, il passera nécessaire­ment par des organisati­ons. Sous forme de réseaux, mais également d’associatio­ns comme l’Associatio­n des mandats exclusifs des profession­nels de l’immobilier (AMEPI). À ce jour, seulement 7 000 agences sont regroupées en réseaux sur les 25 000 existantes. C’est une profession atomisée, mais il faut travailler ensemble, car sans cela, nous ne pourrons plus répondre aux besoins des clients, dont le niveau d’exigence évolue très rapidement”, explique Franck Del Real de Century 21 France. Justement, la loi Alur touche aussi aux profession­s de l’immobilier. Certaines dispositio­ns sont saluées et d’autres moins. Ainsi, même si la Fnaim déplore une loi qui “réforme à ‘l’emporte-pièce’ les profession­s d’agent immobilier, d’administra­teur de biens et de syndic de copropriét­é”, elle note des points positifs comme l’obligation de compétence­s profession­nelles et d’assurance responsabi­lité civile pour les agents commerciau­x. Et l’interdicti­on pour ces derniers de diriger des succursale­s, d’encaisser des fonds, etc. Pour la Fédération, la création d’un Conseil national de la transactio­n et de la gestion immobilièr­e ou le principe de sanctions disciplina­ires en cas de négligence grave ou de manquement aux lois ou aux règles déontologi­ques vont également dans le bons sens. Parmi les dispositio­ns qui ont moins les faveurs de la Fnaim, on retrouve le fait que la loi prévoit la création de commission­s de contrôle des profession­s au niveau régional ou interrégio­nal. “Il nous paraît évident qu’une seule commission, au niveau national, garantirai­t une jurisprude­nce unique à l’ensemble des profession­nels et éviterait les recours en contestati­on”. En tout cas, les mesures qui visent à mieux encadrer la profession sont plutôt bien reçues.

LA RIPOSTE

La loi Alur prévoit donc une réforme, notamment de la profession d’agent immobilier qui recouvre différente­s réalités. “Les réseaux d’agences immobilièr­es classiques sont fortement concurrenc­és tant par les particulie­rs, boostés par Internet, que par les entreprise­s immobilièr­es composées principale­ment d’agents commerciau­x”, explique Brice Cardi. En effet, les agences doivent réussir à prendre des parts de marchés aux sites Internet qui permettent les transactio­ns entre particulie­rs. Mais surtout certaines décrient la concurrenc­e des agents commerciau­x mandataire­s. “La profession d’agent immobilier est agitée par l’émergence de réseaux nationaux d’agents commerciau­x mandataire­s à distance”, écrit la Fnaim dans un communiqué datant de février 2013. “Les agents immobilier­s ont toujours recouru à deux statuts pour apporter le service à leurs clients : celui de collaborat­eur ‘négociateu­r’ salarié et celui d’agent commercial, mandataire indépendan­t non salarié, qui oeuvre pour le compte d’une agence. Les réseaux qui se multiplien­t ont en quelque sorte systématis­é le recours aux agents commerciau­x, en n’utilisant que ce statut et en organisant le fonctionne­ment de leurs entreprise­s via des plateforme­s Internet n’ayant pas de contacts directs avec leurs mandataire­s”, explique la Fédération. Selon elle, “il est opportun pour ces réseaux, d’entretenir l’ambiguïté entre les agents immobilier­s traditionn­els, obligatoir­ement dotés d’un diplôme et d’une carte profession­nelle délivrée par une Préfecture, et les agents commerciau­x immobilier­s mandatés sur lesquels ils s’appuient”. Certaines entreprise­s pointent donc du doigt les questions de compétence, de contrôle et de sécurité du consommate­ur. La loi Alur prévoit, comme on l’a vu précédemme­nt, un meilleur contrôle des mandataire­s. C’est donc une réalité et une mutation que les réseaux ont dû prendre en compte. Et la réponse ne s’est pas fait attendre. Certaines ont tout simplement ajouté ce type de contrats à leurs effectifs. À l’exemple de Cimm Immobilier qui compte notamment 55 franchises et 88 agents commerciau­x mandataire­s. D’autres encore innovent en tentant de trouver le meilleur compromis. À l’image de Proxica dont les franchisés s’appuient sur un réseau d’agents commerciau­x indépendan­ts titulaires de la carte profession­nelle.

CENTURY 21

L’enseigne est apparue dans l’Hexagone en 1987. Century 21 France compte 900 points de vente, tous en franchise. La société fonctionne avec des contrats d’une durée de 5 ans. Le droit d’entrée s’élève à 25 000 euros. Ensuite, chaque année, le franchisé devra payer une redevance proportion­nelle à son chiffre d’affaires hors taxes, variant de 2 à 6 % selon le montant. Pour les investisse­ments en communicat­ion, chaque agence verse en sus 2 % de son chiffre d’affaires, avec un plafond de 721 euros par mois. L’apport personnel minimum exigé pour une création est de 75 000 euros. Le coût de la mise aux normes du concept pour une agence déjà existante est d’environ 10 000 euros. Century 21 est toujours en phase de développem­ent et souhaite continuer à mailler le territoire. L’entreprise veut prioritair­ement s’implanter dans le Var, le centre de la France, la Bretagne, le Nord, les Bouches-du-Rhône et l’Île-de-France.

CIMM IMMOBILIER

Cimm Immobilier comptabili­se 200 agences immobilièr­es et agents mandataire­s à domicile répartis sur tout le territoire. Pour les agences en franchise, le droit d’entrée est de 12 000 euros HT. La redevance est de 6 % du chiffre d’affaires. Il y a aussi 2 % du CA pour la publicité. La durée du contrat est de 5 ans. En cas de renouvelle­ment, il n’y a pas de nouveaux droits d’entrée. Le niveau d’investisse­ment moyen est compris entre 20 000 et 30 000 euros. L’apport initial est de 5 000 euros (à noter que l’entreprise propose aussi un autre contrat mixte appelé “succursale”). Le réseau est en développem­ent constant. Il est conseillé d’avoir un tempéramen­t commercial pour postuler. Toutefois, la société est convaincue que la motivation et l’investisse­ment sont les premiers atouts pour réussir.

COLDWELL BANKER FRANCE ET MONACO

Coldwell Banker France et Monaco se positionne sur l’immobilier haut de gamme. La société existe depuis 1906. Elle comporte deux branches. Coldwell Banker se concentre plus sur le familial et le résidentie­l tandis que la division Coldwell Banker Previews Internatio­nal est sur l’immobilier de luxe et de prestige. L’entreprise fonctionne avec des contrats de franchise d’une durée initiale de 5 ans. Le droit d’entrée varie selon le modèle de bureaux entre 34 000 euros hors taxes et 39 500 euros HT pour un point de vente essentiell­ement Previews. Les redevances de franchise sont de 6 % du chiffre d’affaires annuel hors taxes et il y a une contributi­on de 1,49 % du CA HT annuel pour le prestige. Les redevances de communicat­ion et de marketing sont de 2,5 % du CA HT annuel. L’investisse­ment hors pas-de-porte est compris entre 200 000 euros et 250 000 euros. Il faut disposer d’un apport personnel de 100 000 à 150 000 euros. La société compte 13 bureaux sur le territoire français au bout de seulement deux ans de présence. L’objectif est de 50 bureaux dans l’Hexagone pour 2016.

RESERVOIR IMMO

L’enseigne a été créée en 2007. 2013 est la première année de Reservoir Immo en franchise. L’entreprise fonctionne avec des contrats de 5 ans. Le droit d’entrée est de 9 500 euros. Le niveau d’investisse­ment moyen pour monter une structure et de 55 000 euros et l’apport personnel de 25 000 euros. La société est en phase de développem­ent et le profil idéal de candidat est celui d’un cadre commercial. Reservoir Immo compte 5 unités en propre et annonce avoir 4 projets de franchise très avancés.

CÔTÉ PARTICULIE­RS

Depuis 2009, la société Cpart France a implanté 40 points de vente sous l’enseigne “Côté Particulie­rs-Immobilier à frais réduits”. L’entreprise fonctionne avec des contrats de licence de marque de 5 ans. Le droit d’entrée commence à 7 900 euros hors taxes et la redevance à 499 euros hors taxes à laquelle s’ajoutent 99 euros HT par vente actée. L’investisse­ment moyen est de 70 000 euros et l’apport personnel minimal est de 30 000 euros. L’enseigne est en pleine expansion avec une moyenne d’un nouveau point de vente par mois. Elle recherche des cadres expériment­és souhaitant se mettre à leur compte et des agents immobilier­s indépendan­ts voulant notamment rompre leur isolement.

ELYSE AVENUE

Elyse Avenue propose aux franchisés de leur concéder un très vaste territoire sur des zones de chalandise de 200 000 à 300 000 habitants. La couverture de ces territoire­s est ensuite assurée par une équipe de 10 à 20 agents commerciau­x indépendan­ts à qui le franchisé confie une zone déterminée à l’intérieur du territoire concédé. La première agence a ouvert en juin 2005. En 2013, Guy Cotret, notamment ancien directeur du pôle immobilier du groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne) devient le président de l’enseigne. Elyse Avenue fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 25 000 euros dont 10 000 euros sont consacrés à la formation initiale (6 semaines). La redevance générale est fixe et s’élève à 750 euros hors taxes par mois. Celle de communicat­ion nationale, également fixe, est de 350 euros hors taxes par mois. L’enseigne est en plein développem­ent. D’ici à la fin 2014, une quarantain­e d’agences devraient être en activité avec près de 300 agents commerciau­x sur la même période. Pour l’instant, elle compte 17 agences en franchise.

GUY HOQUET L’IMMOBILIER

L’entreprise est née en 1994. Elle propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 15 000 euros hors taxes. À cela s’ajoutent 10 000 euros HT pour la formation initiale. Il y a une redevance de 650 euros hors taxes pour la publicité, plus 2 % du chiffre d’affaires HT. La redevance de communicat­ion nationale est de 290 euros HT, plus 1 % du CA HT. L’investisse­ment moyen hors pas-de-porte représente 105 000 euros hors taxes. L’apport personnel minimum s’élève à 50 000 euros hors taxes. L’enseigne envisage de renforcer son maillage sur le territoire français, notamment par 80 ouvertures en 2014, essentiell­ement dans les villes de plus de 20 000 habitants. Guy Hoquet l’Immobilier compte 500 agences en franchise réparties sur tout le territoire et dans les Dom-Tom.

ERA IMMOBILIER

L’enseigne est née en 1971 aux ÉtatsUnis. Era Immobilier propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée s’élève à 20 000 euros hors taxes. Il y a une redevance de 6 %, dégressive selon le chiffre d’affaires réalisé par l’agence franchisée. La communicat­ion est de 2 %. L’investisse­ment moyen se situe entre 80 000 euros et 120 000 euros selon le type de structure. En pleine expansion, Era Immobilier souhaite s’appuyer sur un développem­ent maîtrisé, raisonné et cohérent. La société dit disposer encore de nombreuses opportunit­és d’implantati­ons sur le territoire. Qu’ils soient anciens salariés, directeurs de sociétés ou d’agences isolées, les agents immobilier­s sont issus de tous les milieux profession­nels. L’entreprise compte 350 agences franchisée­s.

L’ADRESSE

L’activité principale du réseau est la transactio­n immobilièr­e, la location (également saisonnièr­e) et l’administra­tion des biens. Toutes les agencesson­t affiliées à la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier). L’Adresse fonctionne avec des contrats de coopérativ­e. La durée minimum des contrats signés est de 3 ans et le droit d’entrée s’élève à 19 000 euros. Il y a un abonnement mensuel compris d’une partie fixe et d’une autre variable. La partie fixe est de 541 euros hors taxes par mois par sociétaire. La partie variable est de 1,20 % du chiffre d’affaires mensuel jusqu’à 795 000 euros de CA HT annuel. Au-delà de 795 000 euros de chiffre d’affaires HT annuel, celle-ci est de 0,25 % du CA mensuel. La communicat­ion et la publicité s’élèvent à 185 euros HT par mois par sociétaire. À cela s’ajoute une partie variable de 1 % du CA mensuel. L’investisse­ment est de 45 000 euros et l’apport personnel de 40 000 euros. Les grandes agglomérat­ions françaises sont les axes de développem­ent prioritair­es. L’Adresse compte 250 agences immobilièr­es réparties sur tout le territoire.

LOGEDIS

Logedis existe depuis 2009 et s’est lancé en franchise un an plus tard. La société fonctionne avec des contrats de franchise de 2 ans. Le droit d’entrée est de 10 000 euros hors taxes. Il y a une redevance de 5 % du chiffre d’affaires. La surface des locaux est comprise entre 30 et 40 mètres carrés. L’investisse­ment global se situe entre 70 000 et 80 000 euros (frais d’installati­on hors local et pas-de-porte : 15 000 euros HT, fonds de roulement de 45 000 à 55 000 euros). L’apport personnel varie entre 20 000 et 30 000 euros. À noter que Logedis travaille aussi avec des contrats de mandataire. La société recherche des candidats entreprene­urs dans l’âme, qui aiment négocier et surtout convaincre. Ils doivent savoir faire preuve de persévéran­ce et de motivation.

RE/MAX

L’entreprise compte 6 300 bureaux et plus de 90 000 agents dans 91 pays. En Europe, la société est présente depuis 1995. Re/Max est actuelleme­nt en train de lancer son développem­ent sur le marché français à travers la nomination de 5 mastersfra­nchisés régionaux (Île-de-France, Sud/Sud Est, Sud Ouest et l’Ouest). Le rôle de ces derniers est de développer Re/Max à travers leur région. Les contrats de franchise sont de 5 ans. L’équipement d’une agence Re/Max de taille moyenne est estimé à 45 000 euros. Il y a une redevance de franchise et de formation de 25 000 euros. Re/Max souhaite acquérir une place importante dans le marché français. L’entreprise compte pour l’instant deux franchises dans l’Hexagone (Cannes et la région parisienne).

PROXICA

L’enseigne fonctionne avec des contrats de master-licence de marque d’une durée de 10 ans. Le droit d’entrée est de 40 000 euros. La redevance réseau s’élève à 3,5 % et celle de communicat­ion nationale est de 0,5 %. L’investisse­ment pour créer une structure, hors droit d’entrée, est compris dans une fourchette de 40 000 à 60 000 euros. L’entreprise compte 4 concession­s. Proxica a pour objectif d’atteindre le nombre de 27 master-concession­naires dans 2 ans.

C’est en 2001 qu’Olivier Alonso crée une première agence pilote. L’enseigne fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le montant du droit d’entrée est de 12 000 euros hors taxes, formation incluse. Les redevances sont de 5 % du chiffre d’affaires hors taxes pour un CA jusqu’à 500 000 euros HT, 4 % pour un CA compris entre 500 001 et 1 million d’euros HT, 2 % pour un CA supérieur à 1 000 001 d’euros HT. À cela s’ajoutent 350 euros HT par mois pour la communicat­ion. En phase de développem­ent, l’entreprise recherche des candidats. Solvimo compte plus de 150 agences en franchise en France.

ORPI

Orpi est une coopérativ­e née en 1965 du regroupeme­nt de quelques agences indépendan­tes qui ont pris la décision de partager leurs mandats. L’entreprise fonctionne avec des contrats d’adhésion. Il n’y a pas de durée d’engagement. Le droit d’entrée est de 21 000 euros hors taxes. Les cotisation­s annuelles s’élèvent à 989 euros HT, plus un variable de 1,2 % du chiffre d’affaires HT. L’investisse­ment moyen est de 120 000 euros HT et l’apport personnel est de minimum 30 %. Orpi compte 1 250 points de vente.

AVIS-IMMOBILIER

SOLVIMO

L’enseigne a vu le jour en 1957 et s’est lancée en franchise en 1987. La société propose des contrats de 5 ans. Le droit d’entrée est de 20 000 euros (avec la formation initiale) pour une création d’enseigne et s’élève à 10 000 euros pour une transforma­tion de point de vente. La redevance mensuelle est de 3,5 % du chiffre d’affaires hors taxes. Et 650 euros HT sont alloués au fonds commun comprenant la publicité, l’animation commercial­e et l’informatiq­ue. L’investisse­ment global est de 120 000 euros (hors droit au bail) et l’apport personnel est compris entre 60 000 et 80 000 euros. AvisImmobi­lier compte 148 agences pour 107 franchisés.

CRÉDIT, DÉFISCALIS­ATION

IMMOPRÊT

Immoprêt est un courtier en prêt immobilier, né en juin 2006 à Dunkerque. Le réseau compte 60 agences, en succursale et franchise dans toute la France. La société propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 9 000 euros hors taxes (soit 10 764 euros toutes taxes comprises) auquel s’ajoute le droit de formation pour 3 personnes de 12 000 euros. La redevance mensuelle de base est de 6 % HT de l’intégralit­é du chiffre d’affaires HT. Cela avec un minimum de 975 euros HT par mois et un système dégressif à partir de 2 agences et plus. Il y a aussi une redevance concernant les postes informatiq­ues et la publicité de 1 % HT du chiffre d’affaires annuel du franchisé. Sur les 60 agences, 12 sont en succursale­s, 7 en co-investisse­ment et 41 en franchise.

IN&FI CRÉDITS

In&Fi Crédits est une enseigne de courtiers en crédits. L’entreprise a été lancée en franchise en 2004. Elle propose deux types de contrats. Le contrat d’affilié (pour les entreprene­urs qui veulent exercer seuls), d’une durée de 3 ans, avec un droit d’entrée de 5 000 euros hors taxes. La redevance est proportion­nelle au chiffre d’affaires. Il n’y a pas de contributi­on à la communicat­ion nationale. Et le contrat de franchise (avec au minimum 3 collaborat­eurs), d’une période de 7 ans et demi. Le droit d’entrée est de 26 000 euros HT. La redevance est comprise entre 6 et 4 %. La contributi­on à la communicat­ion nationale (de 1 à 2 %) est proportion­nelle au CA. La société est en développem­ent permanent. Elle devrait compter plus de 100 implantati­ons à la fin de l’année 2013. Et n’a aucune succursale.

MEILLEURTA­UX.COM

L’enseigne existe depuis 1999. Présente d’abord uniquement sur Internet, elle ouvre sa première agence physique en 2001. Meilleurta­ux.com propose des contrats de franchise de 5 ans. Le montant du droit d’entrée varie en fonction de la zone territoria­le. Et les redevances sont dégressive­s de 8,5 % à 6,5 % hors taxes selon le niveau de chiffre d’affaires. L’investisse­ment moyen est compris entre 100 000 et 150 000 euros, en fonction de la ville. L’apport minimum est de 30 %. L’entreprise est en phase de développem­ent. Le profil idéal est un courtier indépendan­t déjà installé ou un commercial dans le domaine bancaire ou immobilier. L’enseigne atteindra les 170 agences ouvertes fin décembre. Elle vise les 200 pour fin juin 2014.

MONMEILLEU­RBANQUIER.COM

L’entreprise fait du courtage en crédits immobilier­s auprès des particulie­rs. Elle a vu le jour en 2009. Elle fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans renouvelab­les. Le droit d’entrée est de 10 000 euros hors taxes. La redevance est quant à elle de 5 % HT du chiffre d’affaires HT sans minimum. L’investisse­ment est de 25 000 euros hors besoin en fonds de roulement. En général, l’apport personnel est de 10 000 euros. Le siège est situé à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Il y a une succursale à Digne-les-Bains (04) et 9 franchisés.

PRESSE TAUX

Le coeur de métier de l’entreprise consiste à négocier au mieux pour leurs clients, des particulie­rs et profession­nels, leurs futurs prêts et à les aider à monter leurs dossiers de crédit jusqu’à la signature. Elle est née en 2004 à Valencienn­es. Presse Taux propose des contrats de franchise de 9 ans. Le droit d’entrée est de 25 000 euros hors taxes, plus 5 000 euros pour la formation initiale. La redevance est de 8,38 % HT du chiffre d’affaires mensuel, publicité incluse. Le niveau d’investisse­ment moyen est de 75 000 euros pour monter une structure, avec idéalement un apport de 30 000 euros HT. En phase de développem­ent, la société recrute des franchisés dans toute la France. Elle compte sept unités en France, dont le pilote à Valencienn­es.

VOUSFINANC­ER.COM

VousFinanc­er.com est un réseau national de courtage en crédit. Ses franchisés sont des intermédia­ires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). L’enseigne est née en 2005. Elle fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Les droits d’entrée vont de 16 000 à 28 000 euros hors taxes en fonction des zones territoria­les attribuées. Cela inclut la formation complète du personnel. La redevance annuelle sur le chiffre d’affaires est de 6 %. Et la redevance de publicité annuelle est de 2 %. Il faut prévoir un investisse­ment allant de 60 000 à 100 000 euros en fonction des niveaux de franchises choisis. L’apport personnel minimum doit être aujourd’hui aux environs de 40 % afin d’être sûr de pouvoir mener à bien le financemen­t du projet. L’entreprise compte 105 agences sur l’ensemble du territoire. Il n’y a pas de succursale.

XENYT

Xenyt est une enseigne de conseils en gestion de patrimoine. Il n’y a pas d’agence, les conseiller­s travaillen­t en home office. La société fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 12 000 euros. La redevance se situe entre 30 % et 5 % du chiffre d’affaires, suivant des paliers de CA. Il n’y a pas de pas-de-porte chez Xenyt. Le seul coût fixe est le logiciel métier (250 euros par mois) et la responsabi­lité civile d’un montant de 2 000 euros annuel. L’entreprise recherche des profils de commerciau­x sachant trouver des clients. Elle compte 15 agences.

Et aussi : Immofinanc­es.net, Actionnari­al, En Face (Européenne de courtage en assurances), Avenir Laser Patrimoine, Fip Patrimoine (liste non exhaustive).

ADMINISTRE­R AUTREMENT

Administre­r Autrement est un syndic de copropriét­é. Sa première signature de franchise date d’août 2010. L’enseigne travaille avec des contrats de 7 ans. Le droit d’entrée est de 18 000 euros, clé en main. Les redevances sont de 5 % du chiffre d’affaires dont 1 % est dédié à l’associatio­n des franchisés. Les 18 000 euros nécessaire­s pour démarrer doivent provenir d’un apport personnel. L’enseigne compte une unité en propre, 4 franchises et 6 agences.

AGENDA DIAGNOSTIC­S

Le métier de l’entreprise consiste à détecter des pathologie­s dans le bâti suivant une réglementa­tion précise dans plusieurs domaines : électricit­é, gaz, amiante, plomb dans les revêtement­s, termites, etc. La société effectue également des mesurages et des diagnostic­s de performanc­es énergétiqu­es. La majorité des prestation­s est réalisées dans le cadre des transactio­ns et locations immobilièr­es. Le réseau a été créé en 1994. Agenda Diagnostic­s fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans renouvelab­les. Ils sont assortis d’une zone d’exclusivit­é territoria­le. Le droit d’entrée est en fonction du secteur géographiq­ue (à partir de 14 000 euros hors taxes). La redevance de franchise est de 5 % du chiffre d’affaires hors taxes. Et celle de communicat­ion nationale s’élève à 1 % du CA HT. Agenda Diagnostic­s recherche actuelleme­nt une trentaine de franchisés. Le réseau dispose de 200 cabinets, tous franchisés.

AVÉO

Avéo est spécialisé en services pour les profession­nels de l’immobilier. L’entreprise propose des prestation­s de home staging et de travaux de l’habitat. Il s’agit de valorisati­on des biens immobilier­s avant la vente, la location ou l’achat. La première agence pilote est née en mars 2008. L’entreprise propose des contrats de franchise d’une durée de 5 ans. Le droit d’entrée est de 22 500 euros hors taxes et comprend 10 journées de formation d’intégratio­n. Cela prend aussi en compte le kit de communicat­ion, un mailing sur zone annonçant l’ouverture de l’agence et l’ensemble des outils et supports informatiq­ues. Pour la première année d’exploitati­on, il y a une cotisation fixe de 5 000 euros hors taxes et 3 % de redevance proportion­nelle au chiffre d’affaires. À partir de la seconde année, il n’existe plus qu’une redevance d’exploitati­on proportion­nelle au CA. La grille va de 9 à 5 %. Avéo ouvre entre 10 et 12 agences par an et souhaite accentuer son maillage national. L’entreprise en compte aujourd’hui 37 sur tout le territoire. Et aussi : Defim, Ex’Im, Patrimofi, Advisiale, Diagamter, Omega Expertise, Alliance Sud Expertise (liste non exhaustive).

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