Immobilier
Comment les enseignes ripostent!
Le marché de l’immobilier est tendu. Pourtant, le tableau n’est pas complètement sombre. Les professionnels comptent notamment sur les taux de crédit qui restent faibles pour booster les transactions. Ce qui agite davantage le secteur ce sont les dispositions contenues dans la loi Duflot. Celles-ci annoncent de profondes mutations pour le métier et ceux qui le pratiquent.
Le marché de l’immobilier n’est pas facile à appréhender. “Cela reste un secteur difficilement prévisible. Les indices et les évolutions ne sont pas identiques selon que l’on parle des grandes métropoles, ou de la province… En 2012, le marché de l’immobilier s’est nettement tendu. Le nombre de transactions de logements anciens a fortement reculé et les prix ont commencé à baisser sur quasiment tout le territoire. En volume, les ventes de logements anciens ont chuté de 12 % sur l’année”, explique Brice Cardi, PDG du réseau L’Adresse. Pourtant, le tableau est loin d’être complètement sombre : “Si le volume de transactions a baissé, les taux de crédit restent faibles et les prix du marché immobilier attractifs. Ce secteur demeure donc une valeur sûre pour les investissements du particulier comme du futur franchisé. Le marché connaîtra forcément un effet de rebond positif d’ici 2014 à 2015”, illustre Olivier Alonso, président de Solvimo. Certains réseaux mettent aussi en avant des données structurelles, comme l’évolution de la société qui parlent en faveur du maintien des activités immobilières : “Le secteur est durablement et fortement porteur. L’allongement de la durée de vie permet d’investir, même après 60 ans. Il y a 25 ans, les Français réalisaient en moyenne deux achats dans une vie. Aujourd’hui, nous sommes passés à quatre. L’emploi crée de la mobilité. L’explosion du nombre de familles monoparentales et malheureusement de celui des divorces accentue la demande de logements en France. Rappelons aussi que les agents immobiliers ne couvrent que 50 % du marché de la transaction. Quel fantastique potentiel à conquérir !”, argumente Franck Del Real, responsable du développement de Century 21 France. “Historiquement, à chaque fois qu’il y a eu un net ralentissement du marché, les besoins insatisfaits pendant cette période l’ont été plus tard par un phénomène de rattrapage… que l’on sent proche”, ajoute Audrey-Laure Skopinski, chargée de web-marketing pour Cimm Immobilier.
UN ENCADREMENT QUI PASSE MAL
Le 26 octobre, le Sénat a adopté en première lecture la loi portée par Cécile Duflot pour l’accès au logement et un urbanisme rénové (Alur). Malgré l’optimisme affiché plus haut par les acteurs du secteur, des dispositions comprises dans celle-ci remuent le monde de l’immobilier et inquiètent. En effet, certains craignent les effets pervers de la loi Alur. “La première préoccupation doit être cette lame de fond qui s’abat sur les investisseurs et les balaie du marché (- 6,1 % sur 12 mois). Dans la France entière, les acquisitions réalisées à titre de placement sont revenues à des niveaux comparables à ceux de 2010 ! Le risque est grand qu’à terme le départ des investisseurs accroisse la pénurie d’offres locatives sur le parc privé, provoquant des tensions vives sur les prix au détriment des locataires et des files d’attente devant le peu de logements disponibles. Les mesures prises et annoncées par Cécile Duflot pour protéger les locataires (encadrement des loyers, réquisitions et futur projet de loi sur le logement) pourraient bien
in fine se retourner contre ces derniers”, note par exemple le réseau Century 21 dans un rapport publié en juillet 2013. De son côté, la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier), dans un communiqué datant d’octobre 2013, parle de “mesures à faire évoluer rapidement”. La Fédération cite par exemple la garantie universelle des loyers obligatoire dont le coût est supporté par les bailleurs et les locataires au moyen d’une nouvelle taxe. Elle pointe aussi du doigt un encadrement complexe des loyers qui seront fixés par les préfets. Celui-ci s’appliquera dans les zones tendues, aux nouvelles locations, aux relocations et aux renouvellements des baux. Selon la Fnaim cela est “digne d’une législation de 1948”. La Fédération décrie notamment aussi “l’interdiction de cumuler le cautionnement du locataire avec toute autre forme de garantie alors que cette technique a fait ses preuves en matières de responsabilisation des occupants”. Des mesures qui risqueraient de détourner les Français de l’investissement immobilier, selon certains professionnels.
DES PROFESSIONS EN MUTATION
Certaines sociétés ne nient pas que des mutations sont nécessaires, notamment en ce qui concerne la pratique de la profession. “Le métier d’agent immobilier souffre d’une mauvaise image. Alors que c’est un marché qui concerne tous les consommateurs et qui est estimé en milliards d’euros,” reconnaît Benjamin Bara, directeur du développement de Guy Hoquet l’Immobilier. “Concernant l’avenir de la profession, il passera nécessairement par des organisations. Sous forme de réseaux, mais également d’associations comme l’Association des mandats exclusifs des professionnels de l’immobilier (AMEPI). À ce jour, seulement 7 000 agences sont regroupées en réseaux sur les 25 000 existantes. C’est une profession atomisée, mais il faut travailler ensemble, car sans cela, nous ne pourrons plus répondre aux besoins des clients, dont le niveau d’exigence évolue très rapidement”, explique Franck Del Real de Century 21 France. Justement, la loi Alur touche aussi aux professions de l’immobilier. Certaines dispositions sont saluées et d’autres moins. Ainsi, même si la Fnaim déplore une loi qui “réforme à ‘l’emporte-pièce’ les professions d’agent immobilier, d’administrateur de biens et de syndic de copropriété”, elle note des points positifs comme l’obligation de compétences professionnelles et d’assurance responsabilité civile pour les agents commerciaux. Et l’interdiction pour ces derniers de diriger des succursales, d’encaisser des fonds, etc. Pour la Fédération, la création d’un Conseil national de la transaction et de la gestion immobilière ou le principe de sanctions disciplinaires en cas de négligence grave ou de manquement aux lois ou aux règles déontologiques vont également dans le bons sens. Parmi les dispositions qui ont moins les faveurs de la Fnaim, on retrouve le fait que la loi prévoit la création de commissions de contrôle des professions au niveau régional ou interrégional. “Il nous paraît évident qu’une seule commission, au niveau national, garantirait une jurisprudence unique à l’ensemble des professionnels et éviterait les recours en contestation”. En tout cas, les mesures qui visent à mieux encadrer la profession sont plutôt bien reçues.
LA RIPOSTE
La loi Alur prévoit donc une réforme, notamment de la profession d’agent immobilier qui recouvre différentes réalités. “Les réseaux d’agences immobilières classiques sont fortement concurrencés tant par les particuliers, boostés par Internet, que par les entreprises immobilières composées principalement d’agents commerciaux”, explique Brice Cardi. En effet, les agences doivent réussir à prendre des parts de marchés aux sites Internet qui permettent les transactions entre particuliers. Mais surtout certaines décrient la concurrence des agents commerciaux mandataires. “La profession d’agent immobilier est agitée par l’émergence de réseaux nationaux d’agents commerciaux mandataires à distance”, écrit la Fnaim dans un communiqué datant de février 2013. “Les agents immobiliers ont toujours recouru à deux statuts pour apporter le service à leurs clients : celui de collaborateur ‘négociateur’ salarié et celui d’agent commercial, mandataire indépendant non salarié, qui oeuvre pour le compte d’une agence. Les réseaux qui se multiplient ont en quelque sorte systématisé le recours aux agents commerciaux, en n’utilisant que ce statut et en organisant le fonctionnement de leurs entreprises via des plateformes Internet n’ayant pas de contacts directs avec leurs mandataires”, explique la Fédération. Selon elle, “il est opportun pour ces réseaux, d’entretenir l’ambiguïté entre les agents immobiliers traditionnels, obligatoirement dotés d’un diplôme et d’une carte professionnelle délivrée par une Préfecture, et les agents commerciaux immobiliers mandatés sur lesquels ils s’appuient”. Certaines entreprises pointent donc du doigt les questions de compétence, de contrôle et de sécurité du consommateur. La loi Alur prévoit, comme on l’a vu précédemment, un meilleur contrôle des mandataires. C’est donc une réalité et une mutation que les réseaux ont dû prendre en compte. Et la réponse ne s’est pas fait attendre. Certaines ont tout simplement ajouté ce type de contrats à leurs effectifs. À l’exemple de Cimm Immobilier qui compte notamment 55 franchises et 88 agents commerciaux mandataires. D’autres encore innovent en tentant de trouver le meilleur compromis. À l’image de Proxica dont les franchisés s’appuient sur un réseau d’agents commerciaux indépendants titulaires de la carte professionnelle.
CENTURY 21
L’enseigne est apparue dans l’Hexagone en 1987. Century 21 France compte 900 points de vente, tous en franchise. La société fonctionne avec des contrats d’une durée de 5 ans. Le droit d’entrée s’élève à 25 000 euros. Ensuite, chaque année, le franchisé devra payer une redevance proportionnelle à son chiffre d’affaires hors taxes, variant de 2 à 6 % selon le montant. Pour les investissements en communication, chaque agence verse en sus 2 % de son chiffre d’affaires, avec un plafond de 721 euros par mois. L’apport personnel minimum exigé pour une création est de 75 000 euros. Le coût de la mise aux normes du concept pour une agence déjà existante est d’environ 10 000 euros. Century 21 est toujours en phase de développement et souhaite continuer à mailler le territoire. L’entreprise veut prioritairement s’implanter dans le Var, le centre de la France, la Bretagne, le Nord, les Bouches-du-Rhône et l’Île-de-France.
CIMM IMMOBILIER
Cimm Immobilier comptabilise 200 agences immobilières et agents mandataires à domicile répartis sur tout le territoire. Pour les agences en franchise, le droit d’entrée est de 12 000 euros HT. La redevance est de 6 % du chiffre d’affaires. Il y a aussi 2 % du CA pour la publicité. La durée du contrat est de 5 ans. En cas de renouvellement, il n’y a pas de nouveaux droits d’entrée. Le niveau d’investissement moyen est compris entre 20 000 et 30 000 euros. L’apport initial est de 5 000 euros (à noter que l’entreprise propose aussi un autre contrat mixte appelé “succursale”). Le réseau est en développement constant. Il est conseillé d’avoir un tempérament commercial pour postuler. Toutefois, la société est convaincue que la motivation et l’investissement sont les premiers atouts pour réussir.
COLDWELL BANKER FRANCE ET MONACO
Coldwell Banker France et Monaco se positionne sur l’immobilier haut de gamme. La société existe depuis 1906. Elle comporte deux branches. Coldwell Banker se concentre plus sur le familial et le résidentiel tandis que la division Coldwell Banker Previews International est sur l’immobilier de luxe et de prestige. L’entreprise fonctionne avec des contrats de franchise d’une durée initiale de 5 ans. Le droit d’entrée varie selon le modèle de bureaux entre 34 000 euros hors taxes et 39 500 euros HT pour un point de vente essentiellement Previews. Les redevances de franchise sont de 6 % du chiffre d’affaires annuel hors taxes et il y a une contribution de 1,49 % du CA HT annuel pour le prestige. Les redevances de communication et de marketing sont de 2,5 % du CA HT annuel. L’investissement hors pas-de-porte est compris entre 200 000 euros et 250 000 euros. Il faut disposer d’un apport personnel de 100 000 à 150 000 euros. La société compte 13 bureaux sur le territoire français au bout de seulement deux ans de présence. L’objectif est de 50 bureaux dans l’Hexagone pour 2016.
RESERVOIR IMMO
L’enseigne a été créée en 2007. 2013 est la première année de Reservoir Immo en franchise. L’entreprise fonctionne avec des contrats de 5 ans. Le droit d’entrée est de 9 500 euros. Le niveau d’investissement moyen pour monter une structure et de 55 000 euros et l’apport personnel de 25 000 euros. La société est en phase de développement et le profil idéal de candidat est celui d’un cadre commercial. Reservoir Immo compte 5 unités en propre et annonce avoir 4 projets de franchise très avancés.
CÔTÉ PARTICULIERS
Depuis 2009, la société Cpart France a implanté 40 points de vente sous l’enseigne “Côté Particuliers-Immobilier à frais réduits”. L’entreprise fonctionne avec des contrats de licence de marque de 5 ans. Le droit d’entrée commence à 7 900 euros hors taxes et la redevance à 499 euros hors taxes à laquelle s’ajoutent 99 euros HT par vente actée. L’investissement moyen est de 70 000 euros et l’apport personnel minimal est de 30 000 euros. L’enseigne est en pleine expansion avec une moyenne d’un nouveau point de vente par mois. Elle recherche des cadres expérimentés souhaitant se mettre à leur compte et des agents immobiliers indépendants voulant notamment rompre leur isolement.
ELYSE AVENUE
Elyse Avenue propose aux franchisés de leur concéder un très vaste territoire sur des zones de chalandise de 200 000 à 300 000 habitants. La couverture de ces territoires est ensuite assurée par une équipe de 10 à 20 agents commerciaux indépendants à qui le franchisé confie une zone déterminée à l’intérieur du territoire concédé. La première agence a ouvert en juin 2005. En 2013, Guy Cotret, notamment ancien directeur du pôle immobilier du groupe BPCE (Banque Populaire et Caisse d’Épargne) devient le président de l’enseigne. Elyse Avenue fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 25 000 euros dont 10 000 euros sont consacrés à la formation initiale (6 semaines). La redevance générale est fixe et s’élève à 750 euros hors taxes par mois. Celle de communication nationale, également fixe, est de 350 euros hors taxes par mois. L’enseigne est en plein développement. D’ici à la fin 2014, une quarantaine d’agences devraient être en activité avec près de 300 agents commerciaux sur la même période. Pour l’instant, elle compte 17 agences en franchise.
GUY HOQUET L’IMMOBILIER
L’entreprise est née en 1994. Elle propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 15 000 euros hors taxes. À cela s’ajoutent 10 000 euros HT pour la formation initiale. Il y a une redevance de 650 euros hors taxes pour la publicité, plus 2 % du chiffre d’affaires HT. La redevance de communication nationale est de 290 euros HT, plus 1 % du CA HT. L’investissement moyen hors pas-de-porte représente 105 000 euros hors taxes. L’apport personnel minimum s’élève à 50 000 euros hors taxes. L’enseigne envisage de renforcer son maillage sur le territoire français, notamment par 80 ouvertures en 2014, essentiellement dans les villes de plus de 20 000 habitants. Guy Hoquet l’Immobilier compte 500 agences en franchise réparties sur tout le territoire et dans les Dom-Tom.
ERA IMMOBILIER
L’enseigne est née en 1971 aux ÉtatsUnis. Era Immobilier propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée s’élève à 20 000 euros hors taxes. Il y a une redevance de 6 %, dégressive selon le chiffre d’affaires réalisé par l’agence franchisée. La communication est de 2 %. L’investissement moyen se situe entre 80 000 euros et 120 000 euros selon le type de structure. En pleine expansion, Era Immobilier souhaite s’appuyer sur un développement maîtrisé, raisonné et cohérent. La société dit disposer encore de nombreuses opportunités d’implantations sur le territoire. Qu’ils soient anciens salariés, directeurs de sociétés ou d’agences isolées, les agents immobiliers sont issus de tous les milieux professionnels. L’entreprise compte 350 agences franchisées.
L’ADRESSE
L’activité principale du réseau est la transaction immobilière, la location (également saisonnière) et l’administration des biens. Toutes les agencessont affiliées à la Fnaim (Fédération nationale de l’immobilier). L’Adresse fonctionne avec des contrats de coopérative. La durée minimum des contrats signés est de 3 ans et le droit d’entrée s’élève à 19 000 euros. Il y a un abonnement mensuel compris d’une partie fixe et d’une autre variable. La partie fixe est de 541 euros hors taxes par mois par sociétaire. La partie variable est de 1,20 % du chiffre d’affaires mensuel jusqu’à 795 000 euros de CA HT annuel. Au-delà de 795 000 euros de chiffre d’affaires HT annuel, celle-ci est de 0,25 % du CA mensuel. La communication et la publicité s’élèvent à 185 euros HT par mois par sociétaire. À cela s’ajoute une partie variable de 1 % du CA mensuel. L’investissement est de 45 000 euros et l’apport personnel de 40 000 euros. Les grandes agglomérations françaises sont les axes de développement prioritaires. L’Adresse compte 250 agences immobilières réparties sur tout le territoire.
LOGEDIS
Logedis existe depuis 2009 et s’est lancé en franchise un an plus tard. La société fonctionne avec des contrats de franchise de 2 ans. Le droit d’entrée est de 10 000 euros hors taxes. Il y a une redevance de 5 % du chiffre d’affaires. La surface des locaux est comprise entre 30 et 40 mètres carrés. L’investissement global se situe entre 70 000 et 80 000 euros (frais d’installation hors local et pas-de-porte : 15 000 euros HT, fonds de roulement de 45 000 à 55 000 euros). L’apport personnel varie entre 20 000 et 30 000 euros. À noter que Logedis travaille aussi avec des contrats de mandataire. La société recherche des candidats entrepreneurs dans l’âme, qui aiment négocier et surtout convaincre. Ils doivent savoir faire preuve de persévérance et de motivation.
RE/MAX
L’entreprise compte 6 300 bureaux et plus de 90 000 agents dans 91 pays. En Europe, la société est présente depuis 1995. Re/Max est actuellement en train de lancer son développement sur le marché français à travers la nomination de 5 mastersfranchisés régionaux (Île-de-France, Sud/Sud Est, Sud Ouest et l’Ouest). Le rôle de ces derniers est de développer Re/Max à travers leur région. Les contrats de franchise sont de 5 ans. L’équipement d’une agence Re/Max de taille moyenne est estimé à 45 000 euros. Il y a une redevance de franchise et de formation de 25 000 euros. Re/Max souhaite acquérir une place importante dans le marché français. L’entreprise compte pour l’instant deux franchises dans l’Hexagone (Cannes et la région parisienne).
PROXICA
L’enseigne fonctionne avec des contrats de master-licence de marque d’une durée de 10 ans. Le droit d’entrée est de 40 000 euros. La redevance réseau s’élève à 3,5 % et celle de communication nationale est de 0,5 %. L’investissement pour créer une structure, hors droit d’entrée, est compris dans une fourchette de 40 000 à 60 000 euros. L’entreprise compte 4 concessions. Proxica a pour objectif d’atteindre le nombre de 27 master-concessionnaires dans 2 ans.
C’est en 2001 qu’Olivier Alonso crée une première agence pilote. L’enseigne fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le montant du droit d’entrée est de 12 000 euros hors taxes, formation incluse. Les redevances sont de 5 % du chiffre d’affaires hors taxes pour un CA jusqu’à 500 000 euros HT, 4 % pour un CA compris entre 500 001 et 1 million d’euros HT, 2 % pour un CA supérieur à 1 000 001 d’euros HT. À cela s’ajoutent 350 euros HT par mois pour la communication. En phase de développement, l’entreprise recherche des candidats. Solvimo compte plus de 150 agences en franchise en France.
ORPI
Orpi est une coopérative née en 1965 du regroupement de quelques agences indépendantes qui ont pris la décision de partager leurs mandats. L’entreprise fonctionne avec des contrats d’adhésion. Il n’y a pas de durée d’engagement. Le droit d’entrée est de 21 000 euros hors taxes. Les cotisations annuelles s’élèvent à 989 euros HT, plus un variable de 1,2 % du chiffre d’affaires HT. L’investissement moyen est de 120 000 euros HT et l’apport personnel est de minimum 30 %. Orpi compte 1 250 points de vente.
AVIS-IMMOBILIER
SOLVIMO
L’enseigne a vu le jour en 1957 et s’est lancée en franchise en 1987. La société propose des contrats de 5 ans. Le droit d’entrée est de 20 000 euros (avec la formation initiale) pour une création d’enseigne et s’élève à 10 000 euros pour une transformation de point de vente. La redevance mensuelle est de 3,5 % du chiffre d’affaires hors taxes. Et 650 euros HT sont alloués au fonds commun comprenant la publicité, l’animation commerciale et l’informatique. L’investissement global est de 120 000 euros (hors droit au bail) et l’apport personnel est compris entre 60 000 et 80 000 euros. AvisImmobilier compte 148 agences pour 107 franchisés.
CRÉDIT, DÉFISCALISATION
IMMOPRÊT
Immoprêt est un courtier en prêt immobilier, né en juin 2006 à Dunkerque. Le réseau compte 60 agences, en succursale et franchise dans toute la France. La société propose des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 9 000 euros hors taxes (soit 10 764 euros toutes taxes comprises) auquel s’ajoute le droit de formation pour 3 personnes de 12 000 euros. La redevance mensuelle de base est de 6 % HT de l’intégralité du chiffre d’affaires HT. Cela avec un minimum de 975 euros HT par mois et un système dégressif à partir de 2 agences et plus. Il y a aussi une redevance concernant les postes informatiques et la publicité de 1 % HT du chiffre d’affaires annuel du franchisé. Sur les 60 agences, 12 sont en succursales, 7 en co-investissement et 41 en franchise.
IN&FI CRÉDITS
In&Fi Crédits est une enseigne de courtiers en crédits. L’entreprise a été lancée en franchise en 2004. Elle propose deux types de contrats. Le contrat d’affilié (pour les entrepreneurs qui veulent exercer seuls), d’une durée de 3 ans, avec un droit d’entrée de 5 000 euros hors taxes. La redevance est proportionnelle au chiffre d’affaires. Il n’y a pas de contribution à la communication nationale. Et le contrat de franchise (avec au minimum 3 collaborateurs), d’une période de 7 ans et demi. Le droit d’entrée est de 26 000 euros HT. La redevance est comprise entre 6 et 4 %. La contribution à la communication nationale (de 1 à 2 %) est proportionnelle au CA. La société est en développement permanent. Elle devrait compter plus de 100 implantations à la fin de l’année 2013. Et n’a aucune succursale.
MEILLEURTAUX.COM
L’enseigne existe depuis 1999. Présente d’abord uniquement sur Internet, elle ouvre sa première agence physique en 2001. Meilleurtaux.com propose des contrats de franchise de 5 ans. Le montant du droit d’entrée varie en fonction de la zone territoriale. Et les redevances sont dégressives de 8,5 % à 6,5 % hors taxes selon le niveau de chiffre d’affaires. L’investissement moyen est compris entre 100 000 et 150 000 euros, en fonction de la ville. L’apport minimum est de 30 %. L’entreprise est en phase de développement. Le profil idéal est un courtier indépendant déjà installé ou un commercial dans le domaine bancaire ou immobilier. L’enseigne atteindra les 170 agences ouvertes fin décembre. Elle vise les 200 pour fin juin 2014.
MONMEILLEURBANQUIER.COM
L’entreprise fait du courtage en crédits immobiliers auprès des particuliers. Elle a vu le jour en 2009. Elle fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans renouvelables. Le droit d’entrée est de 10 000 euros hors taxes. La redevance est quant à elle de 5 % HT du chiffre d’affaires HT sans minimum. L’investissement est de 25 000 euros hors besoin en fonds de roulement. En général, l’apport personnel est de 10 000 euros. Le siège est situé à Manosque (Alpes-de-Haute-Provence). Il y a une succursale à Digne-les-Bains (04) et 9 franchisés.
PRESSE TAUX
Le coeur de métier de l’entreprise consiste à négocier au mieux pour leurs clients, des particuliers et professionnels, leurs futurs prêts et à les aider à monter leurs dossiers de crédit jusqu’à la signature. Elle est née en 2004 à Valenciennes. Presse Taux propose des contrats de franchise de 9 ans. Le droit d’entrée est de 25 000 euros hors taxes, plus 5 000 euros pour la formation initiale. La redevance est de 8,38 % HT du chiffre d’affaires mensuel, publicité incluse. Le niveau d’investissement moyen est de 75 000 euros pour monter une structure, avec idéalement un apport de 30 000 euros HT. En phase de développement, la société recrute des franchisés dans toute la France. Elle compte sept unités en France, dont le pilote à Valenciennes.
VOUSFINANCER.COM
VousFinancer.com est un réseau national de courtage en crédit. Ses franchisés sont des intermédiaires en opérations de banque et services de paiement (IOBSP). L’enseigne est née en 2005. Elle fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Les droits d’entrée vont de 16 000 à 28 000 euros hors taxes en fonction des zones territoriales attribuées. Cela inclut la formation complète du personnel. La redevance annuelle sur le chiffre d’affaires est de 6 %. Et la redevance de publicité annuelle est de 2 %. Il faut prévoir un investissement allant de 60 000 à 100 000 euros en fonction des niveaux de franchises choisis. L’apport personnel minimum doit être aujourd’hui aux environs de 40 % afin d’être sûr de pouvoir mener à bien le financement du projet. L’entreprise compte 105 agences sur l’ensemble du territoire. Il n’y a pas de succursale.
XENYT
Xenyt est une enseigne de conseils en gestion de patrimoine. Il n’y a pas d’agence, les conseillers travaillent en home office. La société fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans. Le droit d’entrée est de 12 000 euros. La redevance se situe entre 30 % et 5 % du chiffre d’affaires, suivant des paliers de CA. Il n’y a pas de pas-de-porte chez Xenyt. Le seul coût fixe est le logiciel métier (250 euros par mois) et la responsabilité civile d’un montant de 2 000 euros annuel. L’entreprise recherche des profils de commerciaux sachant trouver des clients. Elle compte 15 agences.
Et aussi : Immofinances.net, Actionnarial, En Face (Européenne de courtage en assurances), Avenir Laser Patrimoine, Fip Patrimoine (liste non exhaustive).
ADMINISTRER AUTREMENT
Administrer Autrement est un syndic de copropriété. Sa première signature de franchise date d’août 2010. L’enseigne travaille avec des contrats de 7 ans. Le droit d’entrée est de 18 000 euros, clé en main. Les redevances sont de 5 % du chiffre d’affaires dont 1 % est dédié à l’association des franchisés. Les 18 000 euros nécessaires pour démarrer doivent provenir d’un apport personnel. L’enseigne compte une unité en propre, 4 franchises et 6 agences.
AGENDA DIAGNOSTICS
Le métier de l’entreprise consiste à détecter des pathologies dans le bâti suivant une réglementation précise dans plusieurs domaines : électricité, gaz, amiante, plomb dans les revêtements, termites, etc. La société effectue également des mesurages et des diagnostics de performances énergétiques. La majorité des prestations est réalisées dans le cadre des transactions et locations immobilières. Le réseau a été créé en 1994. Agenda Diagnostics fonctionne avec des contrats de franchise de 5 ans renouvelables. Ils sont assortis d’une zone d’exclusivité territoriale. Le droit d’entrée est en fonction du secteur géographique (à partir de 14 000 euros hors taxes). La redevance de franchise est de 5 % du chiffre d’affaires hors taxes. Et celle de communication nationale s’élève à 1 % du CA HT. Agenda Diagnostics recherche actuellement une trentaine de franchisés. Le réseau dispose de 200 cabinets, tous franchisés.
AVÉO
Avéo est spécialisé en services pour les professionnels de l’immobilier. L’entreprise propose des prestations de home staging et de travaux de l’habitat. Il s’agit de valorisation des biens immobiliers avant la vente, la location ou l’achat. La première agence pilote est née en mars 2008. L’entreprise propose des contrats de franchise d’une durée de 5 ans. Le droit d’entrée est de 22 500 euros hors taxes et comprend 10 journées de formation d’intégration. Cela prend aussi en compte le kit de communication, un mailing sur zone annonçant l’ouverture de l’agence et l’ensemble des outils et supports informatiques. Pour la première année d’exploitation, il y a une cotisation fixe de 5 000 euros hors taxes et 3 % de redevance proportionnelle au chiffre d’affaires. À partir de la seconde année, il n’existe plus qu’une redevance d’exploitation proportionnelle au CA. La grille va de 9 à 5 %. Avéo ouvre entre 10 et 12 agences par an et souhaite accentuer son maillage national. L’entreprise en compte aujourd’hui 37 sur tout le territoire. Et aussi : Defim, Ex’Im, Patrimofi, Advisiale, Diagamter, Omega Expertise, Alliance Sud Expertise (liste non exhaustive).