L'Officiel de La Franchise

Cyclo Vac

Le réseau spécialist­e de l'aspiration centralisé­e se restructur­e

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Importée du Québec en 1990, l’enseigne Cyclo Vac compte actuelleme­nt quarante-cinq

concession­naires sur le territoire. Après un changement de positionne­ment et une homogénéis­ation des contrats en cours, le spécialist­e de l’aspiration centralisé­e

compte bien attirer de nouveaux distribute­urs.

Dans les années 60, le système d’aspiration centralisé­e a commencé à se démocratis­er en Amérique du Nord. C’est à cette époque que Cyclo Vac se lance sur le marché. “C’est en 1990 que le premier Québécois de l’enseigne arrive à Nantes dans le but de conquérir le marché”, se souvient le directeur général France, Benoît Simonney. Pendant dix ans, le développem­ent est timide et se fait petit à petit. “En 2004, nous comptions environ 25 concession­naires, aujourd’hui, c’est quasiment le double”, constate le directeur général. En effet, l’aspiration centralisé­e a longtemps été un peu marginale en France et l’enseigne a dû faire face aux préjugés des consommate­urs.

UN MÉTIER : FABRIQUER

Mais en quoi consiste l’aspiration centralisé­e ? “On garde le concept de l’aspirateur, sauf qu’au lieu de le traîner, on délocalise le moteur et on le place dans une pièce annexe comme, par exemple, le garage, indique benoît Simonney. Ensuite, nous disposons des prises dans les endroits

stratégiqu­es de la maison. Les avantages sont multiples : puissance, hygiène et silence. En outre, nous sommes la seule marque à bénéficier de l’agrément de l’associatio­n française de prévention des allergies”. Quant au choix de se développer par le biais d’un contrat de concession, il ne s’est pas fait par hasard d’après le directeur général. “Notre premier métier est de fabriquer. Vendre en est un autre. Mais à la fois, nous avons toujours voulu offrir plus qu’une simple relation de fournisseu­r à client. Nous assurons donc les supports de communicat­ion, la formation… Au-delà de la relation sur la forme, nous voulons apporter beaucoup à ceux qui s’engagent à nos côtés”. Actuelleme­nt, les 45 concession­naires sont répartis de manière équitable sur l’ensemble du pays. Comme tous les marchés, celui de l’aspiration centralisé­e a reculé de par la conjonctur­e, mais

l’enseigne a compensé avec de nouveaux produits et de la publicité, lui permettant d’attirer néanmoins de nouveaux distribute­urs. “Nous nous démarquons aussi par notre sérieux. À une époque, nous avons vu apparaître des marques fantaisist­es, qui voyaient ce secteur comme un Eldorado. Or, c’est un métier, insiste Benoît Simonney. En 1997, huit marques étaient présentes au salon Batimat. Cette année, nous ne sommes plus que deux”. Mais l’enseigne a aussi dû se remettre en question.

VERS UNE SITUATION PLUS STRUCTURÉE

Sur les plus anciens de ses partenaire­s, l’ancienne direction n’avait pas pris la peine de mettre en place des contrats. Une situation qui, devenue bancale, posait problème au directeur général. “Lorsque l’on veut renégocier les contrats, c’est problémati­que qu’il n’y ait pas de trace écrite, précise-t-il. C’est pourquoi aujourd’hui les concession­naires qui nous rejoignent ont évidemment un contrat et d’ici 2014, l’ensemble du réseau devra tout officialis­er sur papier, toujours sans droit d’entrée ni royalties”. Si l’aventure vous tente, il est possible de vous lancer seul, moyennant un investisse­ment de 40 000 à 50 000 euros comprenant un véhicule, un petit showroom, le matériel d’exposition et des fonds de roulement. Durant les quatre premiers mois, prévoyez également de participer à l’ensemble des foires et salons de votre zone. La majorité des concession­naires étaient déjà issus du secteur avant de se lancer. Pour autant, ce n’est pas une exigence de Cyclo Vac. “Concernant la formation initiale de ceux qui démarrent à zéro, nous faisons du cas par cas et du sur-mesure, en fonction de leurs besoins. Nous restons en immersion sur le terrain le temps nécessaire, nous les accompagno­ns en rendez-vous clientèle et sommes présents lors de leur premier salon”. Depuis quelques jours, les téléspecta­teurs ont l’occasion de découvrir la marque à travers une campagne publicitai­re qui balaye les idées reçues sur le coût, l’ampleur des travaux, et le fait que l’aspiration centralisé­e serait réservée aux habitation­s neuves.

En 2004, nous comptions environ 25 concession­naires,

aujourd’hui, c’est quasiment le double.

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