Histoire de franchisé
Bastien Dehez s’est lancé dans la franchise à Chambourcy (78) avec l’enseigne Intercaves. Tous les mois, suivez avec L’Officiel de la Franchise, l’avancée de cet entrepreneur de 35 ans.
Bastien Dehez, franchisé Intercaves.
Tout comme en septembre, le mois d’octobre n’a pas été à la hauteur des espérances de Bastien Dehez, puisque le chiffre d’affaires est quasiment similaire. Pour le franchisé, si les causes sont toujours les mêmes, le temps commence en revanche à se faire long. “J’ai amélioré la signalétique à mon niveau, mais il faut que cela soit également fait au sein du centre. Récemment un accord est tombé et j’espère que cela sera fait avant les fêtes”. Idem pour le stationnement qui n’est pas réglementé et qui, par manque de rotation, n’offre pas toujours la possibilité aux clients de se garer. Il y a bien un parking sous-terrain dans le centre commercial, mais Bastien Dehez ne le juge pas pratique puisque éloigné, à savoir que ses produits sont lourds à porter. “Il est important que les choses évoluent, j’entends par là que la Mairie fasse le nécessaire”.
MULTIPLIER LES PARTENARIATS
Côté bonnes nouvelles, le franchisé confie avoir bon espoir de signer bientôt un partenariat avec son premier restaurateur. “Je suis en attente d’une phase de décollage et j’ai créé un partenariat avec La Poste, pour que les clients soient certains de recevoir leur commande à temps”. En revanche, il a malheureusement dû se séparer de la jeune étudiante en BTS qui travaillait à la boutique en alternance. “Ce n’est pas une question de compétences, mais cela représentait trop de charges, c’était prématuré. Je vais voir si je trouve quelqu’un que je pourrais payer à la commission et qui puisse démarcher les restaurants, développer les partenariats… Il faut multiplier ce genre d’actions. Concernant la trésorerie, ma situation est plutôt tendue”, confie Bastien Dehez. C’est pourquoi il souhaiterait organiser plus de dégustations afin de fonctionner sur commandes et d’avoir moins de stock.
L’IMPORTANCE DE L’EMPLACEMENT
“En ce qui concerne la signalétique et le stationnement, c’est assez angoissant de ne pas être décisionnaire”. Le franchisé explique avoir désormais la conviction que l’emplacement, ainsi que tous ses pendants sont des éléments très importants sur lesquels il faut être extrêmement prudent. “Un client qui ne peut pas se garer est un client qui ne vient pas. À cause de cela, je passe à côté du trafic classique des vendredi et samedi soirs. Il y a donc une perte !”. Toutefois, le franchisé ne baisse pas les bras et continue d’organiser des dégustations qui rencontrent un bon succès, avec notamment une de champagne prévue début décembre. “Cela apporte un chiffre d’affaires qui vient alimenter la machine”. En attendant que ses finances s’améliorent, le franchisé a demandé à renégocier son loyer avec son bailleur afin de le diminuer dans un premier temps, et de payer une somme plus importante les mois suivants, de sorte que celui-ci perçoive le même montant à la fin de l’année. Un moyen d’avoir “un peu d’oxygène”, pour le franchisé.
“Il est important que les choses
évoluent, j’entends par là que la Mairie fasse
le nécessaire.”